Le médecin de famille, ce gros porc
Ce médecin généraliste me connaissait depuis mes 13 ans. À ma majorité, j’ai profité d’un banal rendez-vous pour un certificat pour le sport ; pour lui demander la pilule. Et au moment où il l’examine, il me dit “tu sais, t’as le droit de prendre du plaisir”… J’étais pétrifiée. Je ne sais pas pourquoi j’ai continué à le voir mais quand je demandais la pilule et qu’il voulait m’examiner, je disais à chaque fois que j’avais mes règles. Ça l’énervait : “encore ?!” et puis j’ai déménagé et je ne l’ai plus revu.
Le viol gynécologique est fréquent, comme une prostitution pour accéder au sésame contraceptif… Honteux mais implicitement couvert…Abus de pouvoir d’une personne détenant l’autorité…
Moi aussi j’ai été violée de manière récurrente par mon médecin généraliste. J’avais 17 ans et avais déjà été victime d’abus sexuels auparavant mais par des “copains” en centre naturiste. Les thérapies, les études en psycho avec un dess décroché très brillamment n’ont rien enlevé à ma douleur. Pourquoi est-ce les victimes qu’on immole en France quand elles parlent, ou au mieux, qu’on taxe d’hystérique. Il serait temps que notre pays ouvre les yeux, entende l’inacceptable pour que des monstres criminels ne s’autorisent plus tout envers les femmes, en toute impunité. Mais il importe aussi, maintenant qu’une voie vers une parole libérée semble se frayer, de porter plainte ou s’il est trop tard (délai de prescription), de rédiger au moins une dénonciation au tribunal de grande instance dont dépend la personne coupable de tels actes. Pour protéger les autres, au moins ! Seule la solidarité féminine et un mouvement de masse pourrontje l’espère, changer les choses, les mentalités, la loi…
Dans ce cas, le problème vient du fait que ce soit un généraliste. La gynécologie n’est pas toujours couverte à 100% donc on serait tenté d’aller voir un généraliste et ça peut dériver…