J’étais stagiaire au sein d’une grosse entreprise grenobloise en vue d’obtenir une embauche ultérieurement. J’avais 25 ans. Je travaillais dans un gros services commercial sous la houlette de la secrétaire de direction. Je n’ai pas compris l’œil noir et plein de sous-entendus de celle-ci lorsqu’elle m’annonça que le chef de service avait prévu dans son agenda de déjeuner avec moi. J’en fus la première surprise car la dernière avertie. Le chef de service se présenta donc dans l’embrasure de ma porte de bureau pour 11h30. Je le suivis en silence quelque peu intimidée jusqu’à sa voiture qui devait nous emmener au restaurant choisi. Le trajet se fit sans encombre. Arrivés au restaurant et placés par le serveur, le directeur engagea la conversation d’ordre générale sur l’objet de mes motivations dans mes tâches principales de travail, puis se mit à glisser progressivement vers un registre plus intime. Vous êtes jeune, vous avez un petit ami, que recherchez vous dans l’amour… j’ai alors expliqué à ce monsieur que ce type de question pouvait m’être désagréable, c’est alors qu’il est devenu plus pressant me prenant la main et me faisant du pied sous la table. J’ai alors retiré ma main fermement en lui ordonnant de cesser immédiatement ce type d’agissement que je trouvais inconvenant. Il s’executa sans un mot. Je lui demandais alors s’il souhaitait abréger le repas, nous en étions au dessert. Il repris alors attitude plus adaptée et me dit : non, non, je me suis engagé à vous inviter ». Il me raccompagna, renfrogné en silence. La semaine suivante mon contrat de travail était rompu pour inaptitude au travail…
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Mauvais contrat
