les femmes se doivent-elles d’être des objets?

bonjour,
par curiosité je me suis égaré ici, lisant les commentaires…….et cella ne fait que conforté mon dégoût envers une certaine partie de la population masculine….Je suis un homme, mais je pense qu’a notre époque, ce genre d’actes et de faits est intolérable…..plus je vieillis et plus je me rend compte que les femmes ne sont que des objets de plaisirs pour certains…Les femmes de ma familles ont toutes été des victimes silencieuses… Ma grand mère a été violée par un de ses oncle à plusieurs reprises, mais » shut » à ce qu’il parait du haut de ses 9 ans elle aguichait le tonton, à 28 ans rebelote mais là c’était un inconnu …mais là aussi cella faisait soi disant parti des us et coutumes…ah elle l’avait bien cherché cette sale garce….dixit mon grand père… grand-père qui était irrémédiablement attiré par ma mère…. qui fut sa joyeuse victime pendant plusieurs années…mais là aussi « shut » cella se passe en famille et c’est somme toute banal qu’un père fasse l’éducation sexuelle de sa fille… bien que maintenant elle soit alcoolique et dépressive chronique elle se demande encore ce qu’elle à pu faire pour s’attirer tant d’amour de la part de son père….ma tante elle aussi à eu son moment à elle…..ha la joie de l’auto-stop, et oui ma p’tite dame, il faut payer le trajet maintenant….. aucune n’a porté plainte, toutes les 3 ont leur vie brisée saccagée se posant mille questions….. Pour en finir ma femme aussi a été une victime silencieuse pendant presque 10 ans, elle a été agressé par un prof d’auto-école, mais « shut » elle devait certainement l’avoir provoqué…jusqu’au jour ou un article de journal lui à explosé en pleine face….non elle n’était pas la seule victime de CET ENFOIRÉ (une vingtaine au total), 3 années de procédure, avec reconstitution, confrontation, multiples évocations des faits devant plusieurs personnes, et enfin le procès dur et éprouvant, cella aura était un parcours laborieux et complexe, malgré une condamnation « légère » son violeur fut reconnu « COUPABLE » et elle « VICTIME » , deux mots lourds de sens, elle n’a plus à porter le poids de la culpabilité. Sur le parcours de ces 4 femmes, il n’y en à qu’une qui a pu se reconstruire sereinement, les 3 autres vivent dans la culpabilité…..Donc je m’adresse aux victimes, entre le dépôt de plainte, et le procès, si il à lieu , c’est un véritable parcours du combattant qui s’offre à vous, mais cella permet de désigner les vrais coupables, de les stigmatisés , de toucher à votre tour à leur intégrité…Ce n’est pas simple, mais cella est une étape essentielle pour une reconstruction.

Veuillez remplir les champs obligatoires



1 Commentaire

  1. stan

    bien d’accord avec toi. Très tôt, dès 6 – 7ans j’ai compris que certains n’étaient pas au clair avec les filles, le cul en général, leur comportement était déplorable en toute occasion. Dès la primaire, et la proportion augmentait avec l’âge, y’en avait toujours un gars complètement obsédé. C’était pas forcément le plus cancre en plus, il pouvait même être très intelligent. Mais il se moquait des grosses et faisait chier les petites, harcelait les belles en leur disant qu’elles étaient moches et les moches en leur disant pire. Et nous autres, comme des cons, on riaient bêtement ou on regardait ailleurs en attendant que ça passe. Plus tard, dans le boulot, il fallait qu’ils affichent des nanas à poil et c’était normal. Ne pas apprécier ce genre de chose, encouragé parfois par la hiérarchie (lisez les témoignages, les commissariats sont bien décorés aussi…), c’était passer pour la pédale, l’intello et souvent les deux. Si au moins c’était joyeux leur affaire, si au moins cela avait un coté généreux dans le plaisir… mais non, on n’est pas dans le registre de l’altruisme, de la volonté de procurer du plaisir, on est dans la morne souffrance d’êtres seuls qui ne pensent qu’à eux et leur petite nouille, qu’à une plainte de solitude, d’angoisse, de crainte, un violent besoin de rabaisser et de souiller ce qui leur fout la trouille, et n’y trouve en plus aucun répis, au contraire, leur agitation augmente les phantasmes qui à leur tour font monter la pression. Comprenez (sans l’excuser) que le gars qui coince une nana pour la peloter ou pire, il se retient depuis qu’il est gamin, depuis des années ça pourrit dans son cerveau, il s’aggripe à celle qui passe le jour où il n’en peut plus. Pour peu que ses premiers dérapages passent inaperçus, cela s’amplifiera. Mais ça, ce n’est pas de la sexualité ! En réalité, la société en général la réprime. La sexualité, cela fini par un acte, mais avant d’en arriver là, pourquoi ne parle-t-on pas, voire n’apprenons-nous pas, toutes les étapes précédentes ? on parlerait très tôt du corps de chacun, qu’on ne peut l’aborder sans le consentement de l’autre, des émotions, bref, expliquer à ceux qui en ont besoin ce que c’est un individus, que c’est dans l’empathie qu’ils seront apaisés et non dans la piraterie. Je crois qu’on a tort de parler de sexualité en donnant aux collégiens un schéma avec la couille en coupe sagitale et la vulve en 3d. Mais je crois qu’on a tout faux dans l’éducation en général, c’est un autre débat mais qui est très connexe avec celui-ci . Je crois que le sexisme ambiant, le patriarcat encore bien présent, la violence générale des hommes sur les femmes, c’est une violence sociétale et forcément l’école en est la cause et la solution. Alors oui, faudra pas compter sur moi pour défendre la cause des hommes, et je ne me suis jamais senti aussi hétéro, précision pour les mêmes gros lourdingues qui me traitent de pédale depuis le collège. Outre que comme insulte, c’est nase, j’ai pas choisi mon orientation mais ouvrir des livres et éviter la télé, ça c’est un choix délibéré de soigner ma connerie, oui.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *