Le troisième petit cochon
Notre prof de karaté lubrique faisait de longues pauses au milieu de son cours pour nous raconter en détail, nous ses élèves, dont ma sœur 16 ans, mois 14 ans, comment il faut faire l’amour à une fille : mettre une ambiance musicale douce et une lumière tamisée, lui chuchoter des mots doux à l’oreille, faire de longues préliminaires et surtout « la sucer, la sucer, la sucer longtemps, jusqu’à ce qu’elle n’en puisse plus et qu’elle te supplie de venir la prendre »… Une fois il nous a détaillé une affaire de viol, où une fille avait été violée par 5 ou gars et le père avait rapporté au commissariat la serviette où les 5 ou 6 gars avaient joui…
Je comprenais à peine le sens de tous ces mots et gestes à cet âge-là. J’étais très gênée. Mal à l’aise. Dépitée. Bon à part ça c’était un excellent prof d’arts martiaux !
Chère anonyme, d’innombrables témoignages de ce site et de nombreux cas montrent que l’indécence de ce genre de propos déjà répréhensible en soi (quel porc ce prof ! comment évoquer un tel sujet avec ces élèves féminines !) peuvent s’avérer encore plus choquant pour de jeunes femmes en devenir, a fortiori victimes d’agressions comme vous-même. Ce sont vraiment des propos de porc avec une tendance perverse inquiétante. De tout coeur avec vous. Affection, courage et soutien.