Le second petit cochon
Cette petite robe bleue a une histoire à raconter. J’avais 12 ans. Ma mère m’avait demandé de l’accompagner au marché forain. Je n’avais rien d’autre à faire… J’ai mis la roble bleue pour lui faire plaisir…
A un moment donné un homme d’environ 35 ans s’est approché derrière moi, il s’est collé contre moi et a murmuré à mon oreille : « Salut ma jolie.. Mmm, en voilà une jolie robe, j’aurais bien envie de te faire des choses.. » Il a effleuré mes hanches. J’étais tétanisée. Le temps que je me retourne il s’était éloigné et fondu dans la foule, mais je l’avais repéré. J’ai continué à le surveiller tout en faisant les courses avec ma mère, il me fixait les bras croisés, avec un sourire en coin.
J’étais décontenancée, déçue de ce monde rempli de « gens malveillants » (je ne connaissais pas encore le mot pervers). Tout ça au nez et à la barbe de ma mère et de tout le peuple du marché forain… Quelle jungle, ce monde. Et j’en ai éprouvé une immense tristesse.
Je n’ai plus porté ni jupe, ni robe avant cinq à six longues années (17-18 ans).
Chère anonyme, c’est vraiment immonde ! Hélas comme il a été montré dans des études sérieuses plutôt anglo-saxonnes, les pervers repèrent leur victimes à leur démarche, c’est terrible mais c’est un peu comme si vous marchiez avec un écriteau explicite: pervers, agressez-moi ! J’y reviendrai au terme du dernier message.
De tout coeur avec vous. Affection, courage et soutien.
Et ta mère ? Elle ne s’est aperçu de rien ?