Mon amie faisait la cuisine et nous étions dans le salon son mari, moi et ses filles. On leur faisais des chatouilles, mais ses mains se sont posés à mon entrejambe plusieurs fois, assez fortement. Je n’ai osé le dire à mon amie, j’aurais du ne plus aller chez eux car tout ça à duré longtemps. Quand il le pouvait il touchait mes fesses, mes seins, mon sexe. J’avais peur de lui et ressentais une forte culpabilité. Un soir, il n’a pas arrêté de dire ” fini ton verre, fini ton verre!!”, cela n’alertai pas mon amie. C’était la première fois que je buvais. J’ai un peu trop bu, il m’a demandé si il pouvait m’aider a me mettre au lit, à me porter. Il m’a porté jusqu’à son lit ( non celui de la chambre d’ami ou j’étais sensé dormir), il a commencé à m’embrasser, m’a dit; ” dis moi si ça te dérange, j’arrêterai”. A ce moment là sa femme est monté et il a dit que je m’étais trompé de lit. A chaque fois que j’allais voir mon amie j’étais angoissé de cette relation vicieuse. Je n’arrivais plus à me regarder dans une glace et maintenant j’y repense tous les jours. Ca a duré presque deux ans. Toujours dire non. Il voulait me voir en dehors de chez lui. Me posais des questions indiscrètes. Un après-midi j’ai fais une sieste dans la chambre d’ami car j’étais fatigué, il a essayé de venir dans mes draps, j’ai dit plusieurs fois non et l’ai repoussé, il m’a dit ” tu es chiante “. Il avait un tel pouvoir que je ne pouvais dire NON. Avec tout le monde d’ailleurs il avait un pouvoir. Et puis plus le tems passe, plus ma confiance s’en va. Un soir ou j’ai dormi dans leur appartement, nous étions tous les trois (la nounou, moi et lui ) dans le grand canapé déplié, sa femme dans la chambre à côté. Il a commencé à me toucher l’entrejambe discrètement. Plusieurs fois, mais je ne pouvais pas bouger, j’étais paralysé. J’avais peur qu’un mouvement puisse faire penser à ” ça”. Ensuite j’ai senti son sexe venir et pour protester je l’ai pincé très fort avec mes ongles sur le bras mais cela n’a rien fait. J’ai du passer la nuit avec cette culotte sale, froide. J’aimerais effacer tout cela à jamais. Je me sens coupable, j’ai l’impression d’être rentré dans cet ignoble “jeu”. D’être un monstre.
Bonjour,
Tu n’es coupable de rien c’est lui qui est coupable. Vois tu toujours cette amie? Sont-ils toujours ensemble? Il n’est pas trop tard pour dire la vérité à ton amie. Prends soin de toi. Courage.
Tu n’as rien à te reprocher, tu n’as rien fait, c’est l’homo porcus qui est coupable. Tu a été avilie, niée dans ton humanité par ce porc. C’est toujours comme cela que marche: le porc envahit ton intimité, la viole , ce qui te cause ces sentiments de dégoût de toi, c’est un mécanisme normal que les porcs utilisent pour établir leur emprise: car l’avilissement de ta personne par sa conduite ignoble te paralyse puis te soumet à sa volonté, c’est comme cela qu’on viole, qu’on met sur le trottoir, bref qu’on asservit les femmes, de tous âges. Lis les billets intitulés “proxénète recherche proie”, “proxénète suite”, “violé en vacance”, ils sont très instructifs et vraiment, tu n’as rien fait: tu es la victime du porc, tu es une personne humaine dont l’humanité a été niée par le porc. Si tu en souffres toujours, je te conseille d’aller consulter, fais-toi suivre, s’il minimise change de thérapeute jusqu’à trouver une écoute à ta souffrance afin de prendre ton chemin de guérison. Courage et soutien.