Mon dieu…
Je n’en reviens pas. Depuis des années, j’entends parler de harcèlement, j’en suis dégoutée, écœurée, je me sens horrifiée pour toutes ses femmes qui se font héler dans la rue comme de sales bouts de viandes que l’on peut malmener. Chaque témoignage me prend aux tripes pour chacune d’entre vous. Même si ce n’est pas à pas sur moi qu’est tombée cette chose, je souffre avec vous. Mais tout cela restait lointain, vague, comme un personnage de figuration, on sait que c’est là, nos yeux le voit mais ne font que l’effleurer. Aujourd’hui j’ai perdu cette « innocence ». L’on passe sa vie à se dire pas moi, cela ne peut m’arriver, impossible. Ce soir j’ai eu le malheur, pour un jeune, de passer habillée d’un short et d’un débardeur, ce jeune, sombre idiot, entrain d’engloutir sa bière comme le gros porc qu’il est après s’être enfilé son grec, lui laissant quelques traces élégantes d’huiles sur sa pauvre moustache d’imberbe tel un adolescent (il doit bien avoir dans les 25 ans ce champion), surement pour l’hydratée, ne lui enlevons pas tout, c’est vu dans l’obligation de me lancer un pauvre » ah ben t’as chaud salope ». Il m’a fallu quelques secondes pour comprendre ce qui venait des passer. Le temps de s’arrêter, cligner des yeux, et faire demi-tours prête à lui en mettre plein les dents. Effacer ce sourire benêt de son visage. Je suis fière de moi en disant que j’ai réussi à ne pas l’invectiver de toutes sortes d’insultes amplement méritées… Il n’a pas compris ce qui lui arrivait le pauvre mignon, ce qui lui était tombé dessus. Il lui fallu prêt d’une minute, pour tenter de trouver une excuse potable, selon lui et son pois chiche, après avoir affirmé que ce n’étais pas lui, il a fini par déclarer qu’il était au téléphone. OH joie! Pauvre inconscient que tu es, tu as libéré la bête, en colère après s’être fait battre. C’est une louve hargneuse qu’il a rencontré, et qui c’est fait un malin plaisir de réfuter, démonter pièces par pièces chacun de ses arguments inutiles et vide de sens, pour finir dans un bain de sang. “tu es resté bégayer en me regarder, recommençant avec ta défense minable, “ouai, jte connais pas, jte parle pas, casses-toi dlà”.” Un bref sourire supérieure et fière de ma part, je savais que j’avais gagné. Il a attendu que je sois deux cents mètres plus loin pour commencé à m’insulter. Classique. J’ai hésité à faire marche arrière et recommencer à le démonter, sachant que ses amis n’avaient pas tenté une seule seconde de le défendre, prouvant sa culpabilité, mais c’était beaucoup plus drôle de l’imaginer m’insulter devant ses potes, tout en sachant au fond de lui qu’il n’était qu’un sombre crétin.
Je suis rentrée chez moi, et me suis jeté sur mon ordinateur pour écrire se témoignage, avant de m’arrêter et d’appeler ma sœur et de fondre en larme. J’étais terriblement fière de ne pas avoir cédé face à cet insolent, j’étais trop remonté pour laisser ma susceptibilité prendre le dessus. Mais une fois à l’abris chez moi, hors de la porté des regards il fallait que ça sorte.
Je me sens bien maintenant. Un peu plus forte, et je l’en remercie pour ainsi dire.
Mon récit n’est pas aussi grave que bon nombre d’entre vous, mais j’ai ressenti le besoin de partager, d’exprimer.
Je vous remercie d’avoir pris le temps de me lire.
Chère amie, merci de ton témoignage car il compte, pour toi surtout, et je sais combien il en coûte de témoigner ici pour l’avoir fait il y a bien longtemps. Ton témoignage importe car il montre combien les homos porcus de notre temps avilissent les femmes par leurs manières répugnantes. L’invective de ce microhydrocéphale, ce nano dskouillemolle est particulièrement avilissante et partant très grave. L’avilissement de la femme par l’homo porcus conduit à la prostitution, ne l’oublie point, et c’est bien normal que tu te sois lâchée une fois dans ton intimité, car ta personne, ton humanité est attaquée, avilie, c’est terrible car cela aboutit à des mécanismes psychique destructeurs. Tu as parfaitement bien réagi, sans montrer de crainte et tu l’as déstabilisé et ridiculisé, mais c’est une épreuve car il faut frapper du faible au fort, trouver la ressource d’absorber l’avilissement pour contre-attaquer afin de retrouver sa dignité face à l’insulte qui est une attaque de ta personne. Félicitations, et je pense que les amies du site vont te féliciter, tu as sans doute vécu un moment important dans ta vie, qui peut changer ton point de vue sur ces questions importantes, qui hélas nous rappellent trop bien la dégradation des rapports humains dans notre temps. Courage et soutien. Et encore merci pour nous montrer la voie.
Chère Anonyme,
Bravo ! Je suis fière de vous !
Vous ne vous êtes pas laissée insulter, vous avez répliqué ! Vous vous êtes défendue ! C’est très bien !
Ce minable a dû avoir la surprise de sa vie ! Tant mieux !
Merci d’avoir témoigné ! Vous êtes un exemple à suivre !
“pour l hydrater”,à l infinitif ça marche mieux….sinon bel effort,style un peu pesant
Lili ou sans intérêt !
Que ne comprenez-vous pas dans les mots “Respect” et “Bienveillance” ?
Avant de critiquer la conjugaison d’un verbe on s’assure d’en connaître le sens !