Des porcs, je pourrais en “balancer” une pleine porcherie.
Il y a le type qui se branle au fond du bus en te regardant droit dans les yeux. Tu as 10 ans et crois qu’il fait semblant de jouer de la guitare. Peut-être même que tu lui souris tellement tu es naïve, même si tu perçois quelque chose d’étrangement malsain dans son regard.
Celui qui “attrape” les seins des femmes dans le couloir du métro aux heures de pointe.
Celui qui, assis sur un strapontin, se branle avec son parapluie et fait sortir un truc bizarre de sa braguette.
Celui dont tu ne connais même pas le nom et qui te saute dessus à la fin d’une soirée, passablement éméché, il te menace avec une bouteille, ses potes rigolent et toi tu subis, pas envie de te prendre un tesson de bouteille dans le visage. La liste est très loin d’être exhaustive.
MAIS il y a aussi les truies…
J’avais 5 ans, c’était la nounou, Thérèse, un physique ingrat, cheveux noirs ondulés, gras, des lunettes triple foyer. Elle m’allongeait sur le lit de mes parents (aujourd’hui, je déteste les couvre-lits en velours marron… si ça existe encore), soulevait ma chemise de nuit et me faisait des trucs qu’on ne fait pas aux enfants. J’ai tout enfoui dans un coin de ma tête jusqu’à ce que ça resurgisse lorsque j’avais une vingtaine d’années. Je me suis alors souvenu de cette femme immonde et j’ai seulement réalisé que ce qu’elle m’avait fait subir était juste dégueulasse. Elle m’avait bien manipulé aussi, me faisant croire que tout ça était tout à fait normal mais que les parents ne devaient rien savoir, c’était un secret. Et moi, j’étais tellement gentille, je n’osais pas la contrarier. Elle en a bien profité, la salope. En y repensant aujourd’hui, j’ai envie de vomir (j’ai d’ailleurs été anorexique boulimique pendant 10 ans… peut-être était-ce une façon de “vomir” cette femme ?)
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