J’ai été violée, c’est la première fois que je l’écris même si j’en parle assez librement.
J’avais 18 ans, je passais mon bac dans quelques jours. J’ai décidé de sortir, de m’amuser à une soirée dans mon village, autour d’un feu. Je revois une connaissance du village avec qui il y avait déjà eu des fricotements pas le passé. Je m’amuse beaucoup, lui aussi, on boit … Un jeu, le picolo me fait embrasser deux autres ami.e.s, lui devient jaloux. Il me raccompagne chez moi sur sa mobylette. On s’embrase longtemps. Là je veux lui dire au revoir et aller me coucher (toute ma famille dormait déjà dans la maison). Il ne veut pas, il veut qu’on fasse l’amour. Je lui dis non ! Il me répond que j’en ai envie et que je me prive alors que je crie sur tous les toits que je suis une femme libre. Il va dans mon jardin et me dit qu’il ne partira pas tant qu’on n’a pas fait l’amour. Je lui redis non, que je ne peux pas, que c’est ma première fois et que je ne veux pas le faire dans le jardin. Dès que je lui dis non, il fait celui qui boude, je perds son affection, son regard. Alors je l’embrasse pour qu’il arrête de bouder. Il me redemande de baiser, je lui dis une nouvelle fois non. Ce schéma se répète de nombreuses fois. Il va dans le cabanon au fond du jardin. Et là je cède, je suis fatiguée, je veux rentrer et je ne veux pas qu’il boude. Je me sens obliger, car oui on s’est embrassé, car oui on à envie mais NON pas comme ça. Il me caresse, il me déshabille. Moi je n’ose rien faire. Il me pénètre sans préservatif. Au bout d’une minute je m’en rends compte et finis par partir et rentrer chez moi. Ce sentiment de dégout pour lui, pour moi qui le lendemain me frappe en plein visage. Et quelques temps après le petit nom de Salo** qui me colle à la peau car j’ai couché avec lui.
Il ne sait toujours par 4 ans après ce qu’il m’a fait. Je ne sais pas s’il en est conscient. Je ne sais pas comment lui dire.
Chère anonyme, cette ordure vous a forcée et vous a violée. Le meilleur moyen de lui dire est de porter plainte contre lui pour viol. En outre, comme toujours, il vous fait une réputation de salope, ce qui une pratique courante typique des macros.
En toute rigueur je vous propose de contacter une association de victimes de viol qui vous aidera à vous reconstruire et dans toutes les suites à donner à cette abomination.
La difficulté est bien sûr le délai entre les faits et votre plainte mais l’association saura vous orienter et surtout vous aider sur le plan psychique.
de tout coeur avec vous.
Affection, courage et soutien.