A un porc, Julien de Lyon. Travaillant dans une société d’appareils adoucisseur d’eau.
Tu n’as pas supporté que je dise non, tu n’as pas aimé que je te demande de me laisser tranquille. Et bien vois-tu, petit porc, je vais te raconter une histoire. Si dans l’avenir, et je prie pour que cela ne t’arrive jamais, tu devais avoir des enfants. Que penserais-tu si un lâche faisait à ta fille ce que tu m’as fait ? Comment le vivrais-tu ? Oh tu te dis que ta fille sera sûrement mieux que toutes ces chiennes (comme tu le dis si bien) qui trainent ici. Tu baves d’envie devant ses femmes qui ne te regardent pas. Tu crèves de voir des hommes, des vrais, se comporter décemment. Tu te penses supérieur parce que tu ne te laissera pas soumettre par une paire de nichons.
Jamais je n’aurais pu t’accorder le moindre intérêt, tu es et tu restera un porc, de ceux que l’on voit fleurir sur les réseaux, ceux dont on a tu les noms trop longtemps par honte ou par peur. J’aimerais ne rien ressentir face à toi mais le dégoût est là et c’est déjà t’accorder trop d’importance. Tu ne me fais pas peur, tu m’écœures tout simplement.