J’avais dit non
… Sur moi donc cette brute s’avance
Et franchit mon refus de sa mâle assurance.
J’étais là en confiance, mais par un mauvais sort
Je devins une proie sous les assauts d’un porc.
Je restai pétrifiée quand je vis ce sauvage
M’imposer son approche et l’odieux furetage
De ses mains, de ses doigts, de ses yeux, de sa voix,
Indécents, outrageants, et qui se jouent de moi.
Prise au piège, humiliée, je le pousse, haletante,
Plus je peine et je crie plus la charge est violente.
La raison du plus fort décidait de ma vie,
Et le combat cessa quand la bête eut joui.