J’ai rencontré ce garçon, 3 ans plus âgé que moi en vacances organisée. La naïveté de mes 12 ans a fait que je suis tombée folle amoureuse. Nous nous sommes revus ensuite. Il avait les bons mots, la manière… Jusqu’au jour où sa mère a convaincue la mienne que je pouvais passer un week-end chez lui. Ma mère avait bien établie ses conditions. Ma fille dormira dans la chambre d’amis. C’était clair, enfin ça le semblait pour ma mère. De fil en aiguille. Ce garçon m’a montré des films pornographiques, il jouait au chantage affectif. Si tu ne couches pas. C’est fini. Quoi dire à mes parents, je l’aimais et je buvais ses paroles.
À force, de manipulation, on a fait l’amour j’avais mal, complètement paralysé. Évidemment, lui on connaissait plus en la matière. Enfin, il ne parlait pas de préservatif, pilule… Rien. J’étais encore une petite fille et j’ai une honte, mes parents n’en savaient rien. Pour eux, la confiance instaurée avec sa mère. Les rassurait. Sauf qu’elle se fichait bien de ce qu’ils disaient et lui fessait de moi. Ce qu’il voulait. Ça a évolué dans le temps… Des positions, des images de mon corps sale, sodomie. Je l’aimais, il avait de l’emprise sur moi. Un jour, il a tenté de m étrangler. Ça s’est terminée comme ça. J’ai juste dit à mes parents. C’est fini. On ne s’entend plus. Ma mère si soulagé m’a dit écoute par en colonie. Ça te fera grand bien. Le grand jour arrive, pour mon départ sur l’île d oleron avec un mauvais pressentiment. Première année de mes règles, irrégulières mais là un gros retard. J’ai commencé à me sentir mal et j’ai demandé à un mono d’aller aux toilettes. J’arrive là. Du sang partout et comme une toute petite forme d’être humain. Et là, je pleurs. Je comprends. Je venais de faire une fausse couche à tout juste 14 ans. Je me demande encore comment j’ai pu tenir le coup pour les activités. J’ai nié au fond. C’est la seule réponse.
J’ai appelé, ce garçon et il m’a traité de menteuse. Et puis un bip et un secret de 15 ans. Une gangrène. J’ai appris, il a peut que jetait bipolaire. J’ai un traitement très lourd. Au mois de mai, des cauchemars de lui de ce passé qui sont remontés. Je sais qu’on appelle ça un choc post traumatique. Il fallait que je le recontacte pour crever cette abcès. Il a été d’une gentillesse au départ et puis il me remettait des reproches dans la figure. Ce que je voulais c’était lui ouvrir mon cœur et sortir ce mal. Lui, de son côté à compris juste une chose que j’étais malade donc à l’époque sous lithium et morphine pour une fracture du coccyx. Il n’a pas compris que je n’étais pas moi-même dans la souffrance physique. Un jour et par fatigue, j’ai dit c’est bon on arrête de se parler. J’ai regretté à l’instant même car pour moi c’était primordial d’avoir ce garçon en face à face. Je lui ai envoyé des messages le suppliant de me parler car je souffrais.
Bien sur, j’ai expliqué à des amis ma détresse et j’ai un ami qui me l’a fait à l’envers comme il ne répondait pas celui-ci sans que je le sache en me piquant mon portable à fait croire à ma mort par suicide. Évidemment, il a répondu sans doutes toucher et moi entre temps cette personne infâme m’a dit ce qu’elle avait fait. Tout de suite, je lui ai envoyé un message en lui expliquant et là rebelote… Tu es une menteuse comme il y a 15 ans. Alors que je respecte la vie, la mort et je devais encore me justifier.
Un jour, il m’a dit que j’étais aller trop loin… Qu’il voulait déposer une main courante pour harcèlement. J’ai craqué et je me suis enfermée aux toilettes. J’ai téléphone à ma mère et on a pleuré toutes les deux.
Elle m’a dit qu’elle ne m’en voulait pas, qu’elle m’aimait et que c’était horrible car elle avait donné sa confiance. Ça m’a soulagé d’un poids énorme. Lui depuis m’a bloqué partout… Liste noire, watssapp, messenger et pourtant si il savait la souffrance que j’ai pu subir ses 15 dernières années. Je méritais pas cette réaction de sa part. Je souhaitais de l’empathie et de la compréhension fasse à ma maladie. Il y a des matins où j’ai envie de l’appeler…. Non pas pour l’engueuler pour pleurer et comprendre.
Aujourd’hui. Je suis maman de 2 enfants et marié à une personne exceptionnel.
Cependant, j’ai vaincue ces évènements comme un viol psychologique, un choc.
C’est difficile encore.
En attendant je vais aller consulter une psychologue ( sa mère l’était) une hypnotherapeute.
Et puis message à toutes les jeunes filles, l’amour ne donne pas le droit à tout. Merci de votre lecture.
Chère Anonyme,
Vous écrivez : “Non pas pour l’engueuler pour pleurer et comprendre.”
Comprendre quoi ? Vous n’avez pas assez pleuré ?
Vous écrivez : “j’ai vaincue ces évènements comme un viol psychologique, un choc.”
Vous entendez quoi par viol psychologique?
Vous voulez consulter une hypnothérapeute ? Vous croyez que l’hypnose peut soigner vos traumatismes et votre bipolarité ? Comment ?