Jamais les deux mains prises

Je rentre chez moi, un dimanche soir, très bon week-end, j’ai mon copain au téléphone et je tire ma valise. Paris 5ème arrondissement, résidentiel, calme, tout ce qu’on veut.
Je suis à 10m de la porte de ma résidence, quand le « porc » derrière moi me met la main à l’entrejambe, dans un passage un peu moins éclairé.
Je bugue, j’ai pas compris ce qu’il s’est passé ; au bout de 5 secondes, je me retourne, il est de dos, il s’en va tranquille. Grand, baraqué, j’ai aucune chance si je le rattrape pour lui taper dessus ou même le gifler, pourtant c’est pas l’envie qui manque. Alors je lui gueule dessus, à défaut. « Connard, pauvre mec, tu dois bien avoir une vie de merde pour faire ça ». Ca suffit pas du tout à me calmer, mais c’est déjà ça, je suis pas restée silencieuse.
Maintenant, je ne me balade jamais avec les deux mains prises. Jamais. Et je fais bouger les doigts ou je serre et desserre le poing dès que je me sens reluquée pour bien montrer que cette fois, si ça arrive, je me retournerai à temps pour gifler le porc.

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