J’ai 15 ans, et il y a 1 ans je suis rentrée dans une nouvelle école.
j’y ai croisé un jeune homme que je croyais gentille.
Un jour, au lieu d’aller me promener comme prévu il m’a emmené chez des amis à lui.
Je n’étais pas rassuré du tout et j’avais peur de ce qu’il allait se passer.
Puis il a demandé à ses amis de partir et il m’a emmené dans une chambre.
Il a commencé à mettre de la musique et à se déshabiller, il m’a ensuite déshabiller.
j’avais très peur et je ne savais pas comment réagir.
Il s’est allongé sur moi et a commencé à me pénétrer, cela m’a fait très mal et j’ai eu l’impression que cela a duré des heures.
J’avais qu’une envie c’est que ça s’arrête .
Quand il a fini sans se préoccuper de moi il a pris sa douche, il m’a demandé de le suivre mais j’ai dit non.
quand il est sorti je pleurais je n’étais vraiment pas bien, il ne m’a même pas fait attention à moi ensuite il m’a raccompagné jusqu’à l’arrêt de bus, en précisant que je devais le dire à personne.
Quand on s’est retrouvé à l’école, il n’a pas fait attention à moi.
J’avais très honte mais j’en ai fini par le dire à ma mère et nous sommes allés voir les gendarmes.
Il y a eu 1 ans de procédure très difficile.
La justice française, à considérer qui n’était pas coupable il y a eu un non lieu. Cet homme de 18 ans continue à ne pas agir correctement envers les jeunes filles.
Moi pendant ce temps-là je dois me reconstruire.
Chère jeune femme en devenir, c’est une abomination totale qui vous arrivée. Hélas, la justice agit souvent dans des cas comme le votre car elle néglige la douleur psychique et votre consentement n’est pas pris en compte. Les gendarmes ont visiblement fait leur travail mais faute de preuve il y a eu non lieu.Pourtant vous avez été violée car vous ne le vouliez pas et vous eu tous les effets typiques du viol: perception du temps interminable, paralysie, honte car vous avez été avilie dans votre corps, votre personne, et donc votre humanité mais vous devez vivre dans ce corps de jeune femme avilie par cette ordure. En plus vous avez perdu votre virginité dans ces conditions atroces.
Il y a encore de l’espoir car vous n’êtes sans doute pas sa première victime: contactez avec vos parents l’association PARLER de Sandrine Rousseau, elle vous aidera à trouver d’autres victimes de ce prédateur sexuel qui est encore en liberté… Si vous retrouvez d’autres victimes l’association se portera partie civile et vous obtiendrez espérons-le justice.
Je vous invite à consulter le forum dans la section “trouver de l’aide” où nous mettons à la disposition des victimes des liens utiles et des conseils pour trouver de l’aide et du soutien notamment pour vous reconstruire.
Les associations indiquées vous entendront et vous indiquerons des thérapeutes aptes à vous entendre et vous aider dans cette perspective.
De tout coeur avec vous.
Affection,courage et soutien.