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Intolérable

Quand un supérieur venu du siège du groupe te prend par le cou, approche sa bouche et te demande te lui donner ta langue… Que le même individu demande à un autre salarié de sortir pour qu’il puisse te coincer dans une réserve…
Que tu apprends qu’il s’amuse aussi à dégrafer l’attache des soutien-gorges des hôtesses d’accueil…
Que le siège est au courant mais que personne ne fait rien…

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n n
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6 années plus tôt

Sandrine Rousseau et l’association Parler viennent de mettre en place une adresse mail, qui commence par “suisjeseule”. Il vous suffit d’y signaler cet individu. L’idée est de regrouper les signalements autour d’un même individu, pour faciliter les plaintes groupées, sans pour autant vous y engager.
Vous pouvez faire circuler cette information auprès de vos collègues.

Notez sur papier chaque agression, avec la date, l’heure, le lieu et les circonstances. Ca pourrait être très utile par la suite.
S’il lui prenait l’idée de vous envoyer des mails, gardez-les (un seul suffit pour le harcèlement au travail). Filmez, ou enregistrez les agressions.

Si vous-même, ou une de vos collègues, manifeste des symptômes en lien avec ce harcèlement, ne pas hésiter à faire établir un certificat médical par le médecin du travail.

Si un collègue est disposé à témoigner, il existe un formulaire sur le site de l’AVFT.

Prévenir l’employeur par courrier avec AR.

Vous pouvez également vous rapprocher de l’association contre les violences faites aux femmes au travail (AVFT)

Tous ces conseils parce qu’à plusieurs et riches en preuves, c’est peut-être plus facile de porter plainte, ou sinon, ça peut servir à d’autres.

Bon courage.

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Nat
Nat
6 années plus tôt

C est sur cette association permet de libérer les victimes qui ont besoin de parler, et peut faire avancer des enquetes, alors les filles, n hésitons pas a donner publiquement le nom des porcs!C est le but. D autant que la police et la justice sont surchargées d affaires de trouducs de cité et de délinquence urbaine qui gangrène le pays, donc pas de moyens pour s occuper de nous… plaintes classées sans suite. Donc “suisjeseule”, je le crois fatalement, alors défendons nous nous memes.

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n n
n n
6 années plus tôt
Répondre à  Nat

J’ai peur que les personnes qui balanceraient les noms publiquement se retrouvent avec une plainte pour diffamation. A réserver à ceux/celles qui se sentent les épaules d’affronter ça. Je suis peut-être trop frileuse, je ne sais pas.

J’ai toujours une hésitation à prodiguer mes “conseils” à une victime parce que j’ai peur de lui faire une violence supplémentaire avec des “yaka” et des “il faut”.
“Il faut porter plainte”, facile à dire, je sais. Je connais cette sensation d’être pris(e) au piège sans issue, le dépôt de plainte n’apparaissant souvent pas comme une issue du fait du nombre impressionnant de classements sans suite, des risques encourus (perte d’emploi, mise au placard, plainte pour diffamation…), de la lourdeur de la démarche et de la méconnaissance de la procédure, sans parler du coût.
Je reste persuadée qu’il est nécessaire de toujours appliquer les procédures comme elles doivent être appliquées aux yeux de la loi, car sinon c’est tendre le bâton pour se faire battre, si ce n’est se mettre en danger.
Et qu’il faut laisser le maximum de traces signalant/ dénonçant les exactions. L’absence de traces (signalements écrits à l’employeur, certificats médicaux, témoignages écrits…) participe au silence assourdissant qui enveloppe toutes ces horreurs commises, elle participe à alimenter l’inertie. Il ne faut pas laisser à qui que ce soit (justice, police, ordre des médecins, entreprises…) la possibilité de se cacher derrière un “ah bon? mais nous n’étions pas au courant”.
Même le dépôt de plainte classé sans suite n’est pas sans utilité dans l’ensemble du mouvement pour que la situation actuelle évolue.
Toute action a son utilité, chaque victime peut participer à son niveau et dans la mesure de ses possibilités.

Une plainte ne peut pas être classée sans suite sans raison. Le/la plaignant(e) doit être informé(e) par écrit du classement sans suite et de la raison de cette décision, il/elle peut faire appel à cette décision en se portant partie civile; une plainte classée sans suite n’aboutit pas dans les oubliettes : un procureur peut s’en servir pour rouvrir une enquête…
Un certain nombre de dépôts de plaintes sont classés sans suite à cause du manque de preuves ou d’ “éléments permettant de constituer un faisceau d’indices.” Un simple dépôt de plainte aujourd’hui n’aboutira pas, il faut le savoir. Si on veut que la plainte ait une chance d’aboutir, il faut impérativement l’accompagner d’un maximum d’éléments.( Mais qui le sait? Qui nous le dit? le manque d’information sur la procédure du dépôt de plainte est préjudiciable)

Je crois que la justice fait dans l’ensemble bien son travail, avec les moyens dont elle dispose.
Mais je crois aussi qu’il serait important de ne pas nier l’existence d’un certain nombre de magistrats véreux pratiquant l’omerta, et d’autres dont la mentalité n’est pas vraiment compatible avec un changement de point de vue sur les agressions sexuelles. Ceci étant valable pour tous les corps de métiers ou fonctions concerné(e)s (policiers, médecins…)

Les moyens dont disposent les victimes aujourd’hui pour se défendre sont très insuffisants, et en plus livrés sans mode d’emploi. Une loi par ci, une mesure par là, plus ou moins diffusées par les médias. Un petit pas dans le bon sens, insuffisant, mais dans le bon sens, mais insuffisant…
C’est pour ça que je pense qu’il est indispensable de continuer à réclamer haut et fort davantage de moyens, mais qu’il faut de notre côté bien utiliser ceux dont nous disposons déjà, pour permettre justement d’en faire apparaître les failles et de pouvoir légitimement demander à ce que celles-ci soient comblées.

Pour aider, il faudrait une campagne d’information massive, au niveau national au vu du nombre effrayant de personnes victimes ou susceptibles de l’être (à ce sujet, la pétition sur le net pour une demande d’un plan d’urgence)

Prendre conscience que ce fléau est aujourd’hui un cancer de notre société, déjà bien avancé, qui s’étend et ronge. Une grande partie de nos concitoyens survit plus qu’elle ne vit. Attend-on qu’elle s’effondre?

(toutes ces réflexions ne s’adressent pas spécifiquement à vous, Nat, vous l’aurez compris, j’ai -peut-être un peu trop- élargi le sujet)

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Anne64
Anne64
6 années plus tôt
Répondre à  n n

C’est excellent.
Vous informez très bien.
Merci pour vos conseils.
Dommage qu’il n’y ait pas davantage de conseils de spécialistes sur ce site.

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n n
n n
6 années plus tôt
Répondre à  Anne64

Je vous remercie, mais houla! je ne suis spécialiste en rien! Dans l’ensemble, je suis sûre de ce que j’avance, mais il se peut quand même que se glissent quelques erreurs dans mes propos.
Ce qui m’interpelle c’est le manque d’informations. Je suis effarée de lire dans certains témoignages par exemple, que les policiers ou gendarmes refusent de prendre la plainte! Refuser de prendre la plainte! Ils n’en ont pas le droit, c’est illégal. C’est aussi simple que ça. Quand on le sait, on ne peut pas repartir chez soi en disant “bon, ben, ils n’ont pas voulu prendre ma plainte”. Non! Sûr(e) de son droit, on peut insister, ou changer de commissariat/gendarmerie. Ca m’est arrivé pour un cambriolage. On a cherché à m’en dissuader(de toute façon on ne pourra pas retrouver le voleur…), puis on m’a gentiment renvoyée chez moi. Déstabilisée sur le moment, c’est ce que j’ai fait, pour revenir après avoir repris mes esprits. Rebelote (le policier qui se charge de ça n’est pas là…une main courante plutôt…), ni une ni deux, je m’assois, je sors mon tricot et ma thermos en informant que j’avais tout mon temps. Ma plainte a été prise, je n’ai pas eu le temps de finir mon premier rang de tricot.
Et tout ça s’est passé dans le plus grand calme, sans énervement ni d’un côté ni de l’autre, mais quand on est sûr(e) de ses droits, on est plus fort(e).
Quant aux personnes mal reçues dans un commissariat/gendarmerie, qu’elles sachent qu’elles peuvent aller dans un autre, tout simplement. Si elle se sentent maltraitées, mettre court immédiatement à la discussion, et aller ailleurs. Certains agents sont c…, d’autres pas formés donc incompétents, et d’autres très compétents. Tous font ce qu’ils peuvent avec ce qu’ils ont, donc ne même pas leur en vouloir, c’est de l’énergie gaspillée.
Par contre, il est primordial, au niveau là-haut, de renforcer les formations et multiplier les espaces d’accueil.
Au niveau psy, savoir que l’on risque d’être mal reçu(e) et s’y préparer c’est aussi une force. Parce que quand on sait et qu’on s’y est préparé, la violence du choc est moins forte.(s’y préparer = faire une anticipation mentale, se faire accompagner d’une personne au courant aussi et àfort caractère…)
Après le dépôt de plainte, savoir que la procédure est souvent looooongue. Là on n’y peut rien, si ce n’est prendre des nouvelles de temps en temps, sans harceler non plus.

Enfin tout ça pour dire que connaître ses droits et les procédures c’est une force, un pouvoir entre NOS mains. We’ve got the power!
Mais comment faire pour que tout le monde soit bien informé?
Je sais aussi que tout n’est pas forcément toujours aussi simple, que d’autres éléments peuvent entrer en jeu, qu’il peut y avoir d’autres obstacles, etc…
Mais déjà savoir ça, c’est réduire le nombre de victimes rejetées dès le début de leur démarche.

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psionic
5 années plus tôt

C’est insupportable d’apprendre que de tels porcs agissent en toute impunité dans les entreprises. C’est insoutenable d’apprendre qu’il agresse les hôtesses qui font un travail ingrat et si utile mais qui les expose tant aux risques d’agression. Même si c’est bien tard, je vous conseille de contacter PARLER par le portail internet. consultez aussi le site institutionnel stop violences femmes du secrétariat d’Etat à l’égalité femmes-hommes, le twitter de Marlène Schiappa aussi et des différentes associations.
Je vous conseille viviement de contacter le collectif #noustoutes qui peut organiser des actions coup de poing EN PUBLIC contre votre porc. Cognez de toutes les directions pour le sonner, et faites le tomber, en vous unissants toutes vous le ferez juger. Courage et soutien.

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