Humiliations ordinaires

J’ai 46 ans. Plusieurs mauvais souvenirs d’attouchements forcés dans la rue. Celui-ci en particulier : j’étais étudiante en 1e année d’histoire, je marchais vite dans la rue pour ne pas être en retard à un cours en amphi. Tout à coup, je croise un joggeur qui me presse une main sur le sexe, en passant. Je ne sais pas comment il a fait, tout en courant ! Je me suis dit qu’il devait être habitué à faire ça. Aujourd’hui encore je me rappelle parfaitement le contact de cette main, la sidération liée à l’effet de surprise, la rapidité du geste et l’absence de mots échangés. Je revois encore ce type qui s’éloigne en reprenant son jogging, l’air de rien.

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