Mon chef (plus âgé que mes parents) me dit depuis un moment que je suis une personne lumineuse. Il a commencé par me serrer dans ses bras en me faisant la bise le matin. Il me disait qu’il me considérait comme sa fille. Mais tout en me disant cela, il m’a pris la main dans la rue, s’est agenouillé à côté de moi, m’a embrassée sur la bouche, m’a plaqué son bassin contre le sien en disant qu’il voulait “fusionner avec moi”. Tout ça sans témoins car on travaille juste lui et moi au bureau ! Il a partagé un taxi avec moi un soir en rentrant d’un salon et m’a mis la main sur la cuisse pendant le trajet. A chaque fois, j’étais paralysée par la gêne et la peur (j’ai déjà subi des violences sexuelles par le passé). Puis il a payé le taxi et est monté chez moi alors que j’ai refusé à 3 ou 4 reprises. Non, c’est non, qu’est-ce qu’il y a de compliqué à comprendre “NON!” ?
Il a profité de mon état d’épuisement (je suis handicapée et c’était de dures journées pour moi pendant les salons) et il s’est introduit chez moi sans mon autorisation. Je suis en arrêt de travail depuis quelques temps, la police n’a jamais voulu prendre ma plainte, je suis outrée et écoeurée. J’ai la nausée tous les jours, je fais des cauchemars… son nom sur mon téléphone me donne des angoisses… Je suis coincée et très mal.
.Chère Anonyme,
Écrivez votre plainte contre votre patron et envoyez-la au Procureur de la République de votre département ! Coordonnées sur Google.
Ensuite, pour savoir ce que vous devez faire, parcourez le Forum ou lisez des témoignages similaires au vôtre !
Appelez aussi le numéro de l’Association « Violence Femmes Infos » au 39 19 ! Elles vous aideront !
Bon courage !
Bonjour, cela peux paraître bizarre mais malheureusement je me reconnais dans votre histoire, je n’ai jamais osé le partager ou autre sur les réseaux, seule ma famille est au courant.
J’ai vécu presque la même chose avec mon ancien patron, lui ne m’a pas embrassé mais bien touché et fait des propositions.. je n’ai pas parlé à la police ou autres, je me suis contenté de faire une rupture conventionnelle en le menaçant. J’ai pris mes clics et mes clacs pour essayer tant bien que mal a me reconstruire. J’espère qu’aujourdhui vous reussirez a gagner justice, et surtout a passer a autre chose.