Quand j’avais 8 ans, j’ai été suivie par un homme dans la rue à ma sortie de l’école, jusqu’à mon domicile, il est rentré dans mon immeuble, a monté derrière moi les escaliers en essayant de regarder sous ma jupe et s’est arrêté à un étage intermédiaire quand il a vu que je frappais à la porte de mon appartement où ma mère m’attendait pour déjeuner. J’ai eu très peur. Cela s’est reproduit une fois l’année suivante et il a essayé d’attirer mon attention en faisant des bruits de baisers, je lui ai dit de partir et il n’a pas insisté.
En 1983 , j’ai travaillé en tant que vacataire au laboratoire photo du Centre Pompidou, le directeur du labo, PJ, m’a fait du chantage pour renouveler mon contrat: soit j’allais avec lui passer un WE à Deauville à l’hôtel Normandie, soit il ne renouvelait pas ma vacation. Je n’ai pas cédé. Dans les mois qui ont suivi, il m’a téléphoné plusieurs fois par semaine, la nuit à n’importe quelle heure ,en me suppliant de le revoir et en me faisant miroiter un hypothétique nouveau contrat…qui ne s’est jamais concrétisé car je n’ai jamais voulu donner suite.
En 1985, j’ai travaillé comme technicienne de tirage photo chez SIPA PRESS, un des techniciens profitait du noir total dans lequel nous travaillions pour s’introduire dans mon box, me coincer le long du mur et tenter de m’embrasser de force.
Et bien sûr, parisienne, j’ai dû subir des attouchements dans le métro aux heures de pointe: fesses, seins… même quand j’étais adolescente, jusqu’au jour où j’ai osé pincer de toutes mes forces la main baladeuse.
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