Pendant un an, en 2011-2012, j’ai pris régulièrement la ligne 1 du métro pour me rendre à La Défense où j’effectuais mon stage après un master finances. J’étais habillée de manière assez stricte (tailleur-chemisier) mais ça n’empêchait pas, quotidiennement, les regards lourds et insistants. Le soir, à la faveur de la cohue, j’avais droit à quelques attouchements. Une fois – un vendredi de mai – un homme, la cinquantaine, massif, la carrure d’un rugbyman, s’est montré plus entreprenant. Il a glissé sa main sous ma jupe (il était vraiment très serrés) et a frotté son pouce contre mon sexe. J’en suis restée sidérée, incapable de réagir, honteuse. Aujourd’hui encore, plus de cinq ans plus tard, ce souvenir me poursuit.
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