Je travaille chez les pompiers, une corporation… ça vous laisse entendre le tempo quand on y est une femme. Les collègues, aussi bien féminines que masculins, m’ont d’abord dénigré sur le plan personnel et sur mon travail. On m’a isolée et forcée à quitter mon service. J’ai fait une énorme dépression et une ts. Ça a évidemment mis en l’air mon couple et mon fils.
Étonnamment ds l’intervalle (j’ironise la situation aujourd’hui mais n’en ris toujours pas), des officiers, connaissant le terrain de faiblesse, se sont présentés en sauveteur à l’écoute. J’ai malheureusement cédé à des avances à plusieurs années d’intervalle. Cependant ça a été l’occasion pour eux et d’autres collègues de divulguer nos relations dans tous les détails si bien que je me suis faite encore plus dénigrée par l’ensemble de mes collègues. J’ai tout de suite coupée les relations quand j’ai compris le manèges, elles n’ont duré que quelques mois chacune en conséquence.
Ça fait 7 ans que le dénigrement dure, je n’ai plus aucune confiance en personne ni homme ni femme, je ne côtoie plus personne, je n’ai plus personne, la violence machiste a de beaux jours devant elle car même les femmes la soutienne parce qu’elles y trouvent un avantage… faites parler d’une autre en la calomniant pour éviter que le sort s’acharne sur soi… c’est toujours mieux sur les autres… aujourd’hui je souffre tellement que j’envisage l’euthanasie pour souffrances psychiques intenses. Ça existe dans d’autres pays européens que la France.
Courage, tenez bon, ne leur laisser pas la victoire de vous êtes laissée détruire par ces monstres. La honte doit être dans leur côté. Vivez, gardez courage en dépit de la souffrance psychique atroce que vous ressentez, ça leur ferait trop plaisir. Derrière le prestige d’être pompier se cachent des tristes réalités, un hideux panier de crabes alors que les gens devraient être solidaires et se serrer les coudes et pas se tirer dans les pattes. Ils voudraient se débarrasser de vous en vous laissant vous même faire le sale boulot à leur place en vous donnant la mort, vous les laisser gagner. Ces pourritures ne doivent pas avoir la victoire de vous avoir anéantie par harcèlement moral et sexuel et d’avoir perdu confiance en l’humanité et en vous-même. Vivez, remontez la pente, (pour ce qui me concerne, moi aussi j’ai souffert psychiquement tellement que j’ai eu envie de mourir et de me jeter d’un pont), atrocement envie d’arrêter de vivre et de souhaiter “partir”, pendant mon sommeil pendant la nuit. Mais, à un moment, au bout de l’obscurité, il y a une éclaircie. Mais vous êtes parfaitement légitime d’aller mal, et de souffrir. Si vous voulez parler, je suis là. Gardez courage !