Gérant d’un salon de coiffure, Toulouse 1989
En 1989 (ou 1988, j’ai taché d’oublier…), je rentre à pied du lycée à Toulouse. En passant devant un salon de coiffure, je suis abordée par une des salariées du salon sortie sur le trottoir pour m’interpeller: ” Mademoiselle, voulez vous être mannequin ? Mon patron recherche des modèles, et vous êtes très jolie! ”
A 16 ans, flattée, je craque facilement et accepte un RDV un après midi suivant.
Le jour en question, je me présente au salon, et le patron me demande de le suivre au sous-sol. Il s’assoit sur une chaise et me demande de marcher “comme un mannequin ” devant lui. A chaque passage, il me demande d’enlever chaussures, puis Jean, puis haut, puis soutien gorge, en me demandant de plus me cambrer chaque fois un peu plus. Il me demande ensuite d’enlever ma culotte, j’hésite et lui avoue avoir mes règles. Il me demande si je porte un tampon, et si c’est le cas ” ce n’est pas grave, tu peux ôter ta culotte, ce n’est pas comme si tu avais une serviette “. Je m’exécute , tres gênée mais me sentant obligée : être mannequin, le rêve….
Je défile encore. Il me demande alors de m’asseoir sur ses genoux et pose sa main sur mes reins pour “corriger ma cambrure” . Au bout de quelques instants, je me ressaisis et me lève en disant que finalement, je veux partir. Il ne me retient pas, me dit que c’est dommage, qu’il aurait pu faire de moi un beau modèle.
J’écris aujourd’hui car j ‘ai promis à ma fille de 12 ans de le faire.
Merci d’avoir lu mon témoignage
Chère Anonyme,
Il vaut mieux tard que jamais ! Vous vous êtes ressaisie, c’est bien !
Vous êtes consciente qu’il aurait pu vous arriver pire dans son sous-sol ! Il aurait pu vous violer et vous tuer !
Votre fille de 12 ans a eu raison de vous demander d’écrire sur ce site, car votre témoignage a une valeur éducative !
Il alerte les jeunes filles sur la façon de faire des porcs ! Ainsi, elles se méfieront grâce à vous et à votre fille !
Merci pour votre témoignage !