Bébé, j’ai eu ma première caresse sur mes parties génital par mon
beau père .je suis devenue pupilles de la nation à 9 mois.
Confiée a une famille d’accueil qui était au travail et ma
mission consistait à recuperer une livraison des produits
surgelés… ce livreur devant le congélateurs fesait tomber les
boites une a une pour regarder sous ma robe de chambre alors que
j’ouvraie les tiroirs …
A 9 ans je dois regarder mon oncle ce masturber
« C’est un jeu », qu’il m’a dit. « Tu ne veux pas jouer? »
il ma forcé pour que je lui face des bisous
je lui ai vomi dessus….
Il m’a dit que je ferais mieux la prochaine fois.
À 10 ans, un garçon de ma classe a essayé de m’embrasser pendant que les autres l’encourageaient.
Il m’a enlacé par derrière, en rigolant.
Je lui ai jeté du sable dans les yeux et me suis retrouvée chez
le principal. Ils m’ont ignorée à la cantine ce jour-là.
À 11 ans, une fille plus âgée m’a demandé de soulever ma jupe
pour elle dans les toilettes des garçons.
Elle était jolie et gentille, et elle m’a dit que si je voulais
être son amie, il fallait que je fasse ce qu’elle me demandait.
Je voulais être son amie.
À 13 ans, un éducateur m’a demandé de lui faire un bisou sur la
joue chaque fois qu’il venait.
Il était gros et parlait fort, et je me cachais sous mon lit
quand j’apprenais qu’il allait être de service.
On me prenait pour une enfant malpolie.
À 14 ans, le type du cercle de mes amis a dit que nous aurions des cigarettes tous les jours » si je lui faisais un câlin chaque jour. »
Il sentait le savon bon marché et le cigare.
À 15 ans, j’ai vu un homme mettre la main sur la poitrine de ma
meilleur amie alors que nous marchions dans la rue.
Elle l’a giflé. Les passants lui criaient de se calmer.
Elle ne s’est pas calmée.
À 16 ans, en sortant d’un restaurant, j’ai vu un homme
qui s’approchait de moi en se masturbant.
Quand il m’a croisée, il m’a adressé un clin d’œil salace.
Avec mes amies, nous avons détourné les yeux, horrifiées.
À 17 ans, un jeune homme dans une belle voiture m’a suivie
jusqu’à chez moi alors que je rentrais de mon travail le soir.
J’ai ignoré son offre de me raccompagner et j’ai paniqué quand il
est sorti de sa voiture.
Il m’a acheté une boîte de chocolats que j’ai refusée. Il s’est
garé au bout de ma rue et est resté là pendant une heure.
« Ça m’excite de voir que tu as peur. » ma t’il dit.
À 18 ans, on m’a tripotée dans le train. J’avais tellement honte
que je me suis confiée à un ami.
Il s’est mis en colère parce qu’il n’arrivait pas à croire que je
n’aie pas crié au type d’arrêter. J’ai murmuré que j’avais eu
peur et que j’étais seule mais il a continué à m’engueuler sans
m’écouter. À ses yeux, ma passivité et mon silence expliquaient
pourquoi ces choses-là continuaient de se produire. Il n’a pas
attendu de connaître ma réponse.
A 19ans, je me suis entouré d un caïd en pensant que je serait
plus en sécurité, j’y ai connu la violence conjugale.
A 24 ans, je me suis marier avec « un vampire de l’amour « (P.N).
À 30 ans, j’ai découvert que Messenger avait un dossier « Autres »
où les messages d’inconnus étaient automatiquement rangés.
Par curiosité, j’ai ouvert le dossier et y ai trouvé de nombreux
messages d’hommes que je n’avais jamais vus auparavant.
Ils me faisaient des avances, me disaient que j’étais sexy, me
demandaient des photos déshabillées et m’insultaient.
J’ai effacer les messages.
À 26 ans, j’ai appelé à l’aide quand un de mes employeur à
domicile m’a agréssée.
Il m’a semblé que les policiers autour de moi m’accusait de le
draguer.plainte sans suite.
l’entreprise a envoyer une collègue pour me remplacer et
le benéficiaire de mon planning a été retiré.
À 18 ans, on m’a expliqué que le sexisme n’existait plus dans
les sociétés modernes.
Que le harcèlement n’était pas aussi terrible que les femmes
le disaient.
Que je devais faire attention à la façon dont je m’habillais.
Même si j’avais sept ans et que je portais un pyjama rose.
Que je devais faire entendre ma voix.
Mais pas trop, car une fille doit être bien élevée.
Que je ne devais pas hésiter à demander de l’aide.
Mais sans exagérer non plus.
Que je devais rester chez moi le soir parce que c’est dangereux
de sortir la nuit.
Que les agressions en plein jour, ça n’existe pas.
Que je devais toujours me déplacer avec au moins deux garçons.
Que j’avais besoin d’être protégée.
Qu’être une fille n’est pas si dur qu’on le prétend.
Aujourd’hui, j’ai 32 ans.
Aujourd’hui, je suis fatiguée.
Excellente illustration du monde de porcs dans lequel nous vivons. Ne vous étonnez pas, tout s’est dégradé à une vitesse incroyable en moins de 20 ans. J’ai grandi dans un monde où les porcs étaient présents et en plus défendus par une certaine élite de gauche jusqu’aux années 90. Après ce sont en fait les traités internationaux sur les droits de l’enfant que la France a ratifiés il y a seulement 20 ans qui ont criminalisé la pédophilie, le viol est un crime depuis 1980 seulement, encore du droit international. Allez consulter si vous souffrez trop, de préférence un thérapeute analytique mais faites selon vos préférences.