Famille et Abus de pouvoir au travail

Bonjour,
Mon Père a pratiqué des abus sexuels durant mon sommeil dans ma petite enfance.

À 23 ans,
Il m’a demandé, chez moi, alors que je constatais qu’il était devenu alcoolique,
De dormir dans mon lit.

Là, j’étais en capacité de refuser et de partir me réfugier chez un ami.
Très choquée par l’alcoolisme, je n’ai pas mesuré l’ampleur de cet acte.

Mon père est mort, j’avais 34 ans.

Ce n’est qu’à 50 ans,
après dépressions, tentatives de suicide, cliniques, long travail avec psychiatres, psychologues…
Que ce qui c’était passé est remonté en surface.

J’ai mis ma mère au courant.
Le lendemain, ces propos ont été :
« Tu as mis toutes ces années pour me le dire ».

C’est en 2017, 6 ans après la mort de ma mère ,
Que j’ai su « qu’elle savait  » et ne m’avait pas protégée.

Durant toutes ces années,
Ma mère aurait eu l’occasion de me parler,
notamment, durant la leucémie qui l’a emportée.

Pire :
– « À ton avis, pourquoi ta mère ne t’a pas retenue quand à 18 ans tu es partie à Paris? »
– Dans la famille quand je faisais une dépression : Oh! tu fais ta « Lilas »
– « Ce sont les psychiatres qui lui ont mis cela dans la tête »
– « Mais, il était sous l’emprise de l’alcool » (Psychiatre )
– Jamais encouragée, soutenue, ni félicitée d’une promotion, de l’obtention d’un super poste dans une Maison Prestigieuse, de diplômes obtenus….
– Souvent rabaissée, blessée verbalement devant la famille, les amis.

Je viens seulement de comprendre, que
 » j’avais, à 5, 6, 7, 8 ans », brisé son mariage

et que son comportement de négation de ma féminité et de ma valeur a été à cette hauteur.

Comment se sort-on de « cela », quand en plus,
votre frère, informé, quelques années plutôt,
en même temps que son épouse qui révèle avoir subi les assauts de mon père
Ne réagit pas.
Ok, il peut être abasourdi.

Quelques années après,
notre mère va mourir,
Je suis obligée de repousser mon frère, il cherche à me coincer dans sa chambre.

Ce n’est pas un roman, c’est ma vie.

Nous pourrions entreprendre un travail pédagogique envers cette jeunesse exposée.
Ainsi que pour les personnes dans le monde du travail.

Pourquoi pas une campagne montrant les gestes déplacés et ceux qui n’ont pas le droit d’être commis.
Les peines de prison encourues.

J’attire votre attention et vous demande votre avis sur les abus de pouvoir au travail sans manquement professionnel :
Perte de poste, humiliations jusqu’à ce que vous craquiez, isolement, sans harcèlement sexuel.

Les personnes ayant subis des abus dans l’enfance semblent être des proies.
Là aussi, il est difficile d’avoir des preuves, les collègues ne témoignent pas de peur de perdre leur poste.
Là aussi, c’est vous qui devez vous soumettre ou partir, sans indemnités et replongez dans la dépression.

Je vous remercie de votre retour
Courage à vous
Lilas

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