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Exhibition d’un homme sur ma fille de 11 ans

Ce dimanche vers 15h, ma fille se promène avec sa copine à qq pas de la maison à lacroix falgarde(sud de Toulouse) . Elles depassent un homme arrêté sur le trottoir avec un berger allemand à l’arrière. Sa copine trouve mignon le chien et continue à avancer et plus loin elles le retrouvent à l’arrêt sur le trottoir de nouveau… Il dit être perdu et demande une rue.. Les filles ne comprenant pas ce qu’il disait s’approchent de la voiture côté passager(lui était côté conducteur) et là il leur dit :”vous connaissez ça ?” en tenant son engin dans sa main…
Et là affolées elles ont courues et crier jusqu’à ce que le papa de la copine les récupère..
Ma démarche est de decrire au mieux cet homme pour le retrouver et qu’il soit puni car nos filles sont traumatisées et pour qu’il n’y ait pas d’autres victimes et pour eviter peut être de graves conséquences. D’ autant qu’il a apparemment un bébé car il y avait un cosy à l’arrière… Une plainte a été déposée : voiture verte bouteille golf 2 ou ressemblant ( d’après la description faite par les filles), berger allemand, cosy dans les tons bleu orange et vert avec un Mobile suspendu dans les mêmes tons, cheveux châtains foncés coiffés en brosse avec du gel, dents hyper sales (Dégoûtantes d’après les filles) yeux foncés, mal rasé, corpulence normale… Une trentaine d’années… Je n’ai pas plus de renseignements dommage pas de plaque d’immatriculation..
Et j’aimerais également avoir des conseils pour ma fille, je suis demunie et ne sais pas quoi faire.. Elle a eu tellement peur.
Merci à vous et j’espère qu’ une personne reconnait ce porc ou qu’il est déjà fiché. 😉

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Catoune
5 années plus tôt

Chère Anonyme,

Vous dites avoir déposé une plainte ! Que vous ont dit les policiers ? Est-ce qu’il y a bel et bien exhibitionisme de la part de ce porc ou non ?

Ce qui est interdit, c’est (art 222-32 du Code Pénal) « l’exhibition sexuelle imposée à la vue d’autrui ».

Cela requiert donc deux choses :
– une exhibition sexuelle,
– et qu’elle soit imposée à la vue d’autrui, dans un lieu accessible aux regards du public.

• Pour qu’il y ait exhibition :

il faut qu’il y ait des « actes sexuels normaux ou anormaux commis sur soi-même ou sur autrui, gestes ou attitudes lascifs(ves) ou provocant(e)s ».

Donc, se masturber avec son engin à l’air, c’est de l’exhibition sexuelle !

• Concernant le deuxième aspect :

– imposée à la vue d’autrui : il faut pour cela se mettre en face (il ne suffit pas d’être visible, il faut qu’on soit suffisamment proche pour qu’on voit même si on ne regarde pas).

Pour cela, la jurisprudence a retenu une distance maximale de 10 m. Au-delà, on considère que la personne est visible, mais seulement si on la regarde.

– Il faut que le lieu soit accessible aux regards du public !

Il est dans sa voiture. Donc lieu privé ?

Il n’y a que le juge qui pourra statuer ! Mais, vous avez bien fait de porter plainte!

Je pense que ce porc est un habitué des lieux, donc si vous voulez le pincer, jouez les détectives en planque. Dès que vous repérez sa voiture, appelez la police !

• Pour prendre soin de votre fille de 11 ans, je vous conseille de prendre rdv pour elle chez une pédopsychiatre !

Pour trouver une Pédopsychiatre, allez sur le site suivant :

allo-medecins.fr/specialites/pedopsychiatre/liste-des-pedopsychiatres.html

Il s’agit de la Liste de tous les pédopsychiatres en France par département, puis par ville.

• Avez-vous signalé cet individu sur ce site pour trouver d’autres victimes ?

Il vous suffit de cliquer sur le bouton bleu « Êtes-vous sa seule victime ? » et de remplir le formulaire. Le bouton se trouve sur la page d’accueil en dessous des témoignages.

• Signalez-le aussi sur le site suivant pour trouver d’autres victimes

– l’Association « Parler » de Sandrine Rousseau. Il y a le site de l’Association, mais aussi le site « suisjeseule.org » qui regroupe tous les signalements concernant un même individu.

J’espère que votre fille ira mieux avec l’aide d’une pédopsychiatre !

Bon courage à vous deux et je vous souhaite de trouver d’autres victimes pour envoyer ce porc en prison !

De tout cœur avec vous !

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Catoune
5 années plus tôt

Chère Anonyme,

J’ai trouvé d’autres informations surtout pour savoir si la voiture est considérée comme un lieu privé ?

L’exhibition sexuelle :
Il s’agit de se montrer dans un état ou une attitude impudique à la vue d’autrui.

La jurisprudence ancestrale prévoit que trois conditions doivent co-exister : une attitude impudique, voire offensante, commise en public, avec la conscience de choquer.

L’attitude impudique doit, depuis un arrêt de la Cour de Cassation de 2006 inclure un élément de nudité corporelle et ne peut se limiter à des propos grossiers, des gestes vulgaires (Chambre Criminelle 4 janvier 2006, Jurisdata n0 031784).

Un homme a été condamné parce qu’il bronzait nu dans sa voiture (CA Grenoble, 27 août 1997, Jurisdata n° 043082).

Quand au lieu de commission du délit, il peut s’agir d’un lieu public mais également d’un lieu privé comme par exemple dans une chambre, fenêtres ouvertes, visible d’autres appartements.

Donc on peut considérer que la voiture est un lieu privé mais visible par tout le monde !

Les trois conditions sont réunies donc il sera condamné si la police l’appréhende!

Le délit d’exhibition sexuelle est puni d’un an d’emprisonnement et 15.000 € d’amende.

Source : decayeux-avocat.com/articles/exhibition-sexuelle-definition-42.htm

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Catoune
5 années plus tôt

Chère Anonyme, un test pour savoir si votre fille a été traumatisée :

Comment identifier si un enfant a été traumatisé par un évènement ?

https://fr.m.wikihow.com/identifier-si-un-enfant-a-%C3%A9t%C3%A9-traumatis%C3%A9-par-un-%C3%A9v%C3%A8nement

Les enfants qui ont vécu un évènement traumatisant avant l’âge de 11 ans sont trois plus susceptibles de développer ou de présenter des symptômes psychologiques que ceux qui ont connu leur premier traumatisme à l’adolescence ou à l’âge adulte.

Malgré le fait qu’une expérience traumatisante puisse affecter les enfants s’ils n’en parlent pas et que le malaise n’est pas traité, la bonne nouvelle cependant est que ceux-ci sont capables de surmonter ce genre de situations lorsqu’ils bénéficient du soutien de leurs parents ou d’autres adultes dignes de confiance sur lesquels ils comptent, notamment les enseignants, les amis, les membres de la famille et bien d’autres. Il est important d’aider un enfant à surmonter une situation traumatisante, dans la mesure où cela permet de renforcer sa capacité d’adaptation. Ainsi, il apprendra à affronter ce qui s’est passé, à pleurer pour cela, à remettre sa vie d’aplomb et à aller de l’avant.

L’assistance à accorder à un enfant qui a vécu une situation traumatisante doit commencer le plus tôt possible juste après que l’évènement soit survenu. C’est pour cette raison qu’il est crucial d’identifier les signes de traumatisme à son niveau et ne rien supposer de son silence, mais plutôt de s’assurer qu’il est soutenu et rassuré.

• Partie 1 sur 4 :
Comprendre le traumatisme

Déterminez ce qui peut être considéré comme expérience traumatisante. Il est important que vous puissiez déterminer ce qui peut être considéré comme une expérience traumatisante pour un enfant. En effet, il s’agit d’une situation qui affecte ou terrifie l’enfant, en plus de l’amener à se sentir en danger (peu importe que cela soit fondé ou imaginaire) et très vulnérable. Au nombre des évènements potentiellement traumatisants il y a :
les catastrophes naturelles,
les accidents de la circulation et autres types d’accidents,
l’abandon,
les violences sexuelles, émotionnelles, physiques ou verbales,
le viol,
la guerre,
la victimisation ou l’intimidation violente,
la thérapie de conformité, la contrainte et la solitude.

Reconnaissez que les gens réagissent différemment au traumatisme. Lorsque deux enfants sont confrontés à la même situation, il y a de fortes chances qu’ils présentent des symptômes différents ou une gravité de traumatisme diverse. Ce qui est important et que vous devez donc retenir, c’est qu’un évènement peut être traumatisant pour un enfant et être juste bouleversant pour un autre.

Examinez des signes de traumatisme. Pensez à examiner les signes de traumatisme chez les parents et autres proches de l’enfant. Le fait qu’un parent souffre d’un stress post-traumatique peut être à la base du fait que l’enfant a une réaction traumatisante. Ce dernier pourrait même réagir plus violemment parce que les adultes de son entourage le font, surtout les parents, étant donné qu’il est beaucoup plus sensible à tout ce que ces derniers font.

• Partie 2 sur 4 :
Remarquer les symptômes physiques

Prêtez attention au changement de personnalité. Pour déterminer s’il y a un changement de personnalité au niveau de l’enfant, il est important que vous puissiez prendre la peine de comparer la manière dont il réagit maintenant par rapport à son attitude antérieure avant le traumatisme. Si vous constatez des comportements extrêmes ou un changement important dans son attitude habituelle, sachez alors qu’il y a certainement quelque chose qui ne va pas.

Il peut arriver qu’un enfant adopte une nouvelle personnalité (par exemple une fille battante qui devient fragile du jour au lendemain) ou change d’humeur (un garçon dont la réaction est tantôt agressive tantôt réservée).

Examinez la facilité avec laquelle il s’énerve. Il peut arriver qu’un enfant traumatisé hurle et pleure pour des situations relativement insignifiantes qui ne l’auraient pas importuné pour autant par le passé.

Recherchez des signes de régression. Pour trouver des signes d’une quelconque régression, il vous faudra découvrir si l’enfant a repris avec des attitudes qu’il avait à un âge plus jeune comme le fait de pisser au lit ou de sucer le pouce. Cet état de choses est très fréquent dans des cas d’une thérapie de conformité pour l’autisme et des violences sexuelles, mais cela peut aussi s’observer pour d’autres formes de traumatisme.

Recherchez des signes de respect et de passivité. Les enfants traumatisés, en particulier ceux qui ont été blessés par des adultes peuvent essayer d’apaiser ces derniers ou d’éviter de les mettre en colère. En de telles circonstances, vous pourriez remarquer que l’enfant manifeste un respect absolu, de l’évitement ou fait des efforts considérables pour être « irréprochable ».

Recherchez des signes d’agression et de colère. Les enfants traumatisés peuvent très facilement se sentir frustrés, réagir ou commencer à faire des crises de colère. Vous pourriez même remarquer qu’ils se comportent de manière agressive envers les autres.

Cherchez à identifier des symptômes de maladie. Il vous faudra aussi rechercher des symptômes de maladie comme la fièvre, le vomissement ou les maux de tête. Ces symptômes peuvent s’aggraver lorsque l’enfant se sent stressé ou doit faire quelque chose qui a rapport au traumatisme qu’il ressent (par exemple aller à l’école après qu’il y ait été maltraité).

• Partie 3 sur 4 :
Rechercher les symptômes psychologiques

Recherchez des signes psychologiques chez un enfant. Un enfant qui a vécu une situation traumatisante peut adopter un certain nombre de comportements qui prouvent qu’il a vraiment été affecté.

Observez s’il est très attaché à des objets ou à certaines personnes. À des moments donnés, un enfant pourrait se sentir perdu s’il constate l’absence d’une personne en qui il a confiance ou d’un objet favori comme une couverture, un jouet ou un animal en peluche. Il peut être contrarié lorsqu’il n’a pas cet objet ou cette personne à ses côtés, parce qu’il ne se sentira pas en sécurité.

Cherchez à voir s’il est effrayé la nuit. Un enfant traumatisé pourrait avoir peur de dormir seul dans sa chambre la nuit pendant que la lumière est éteinte, de faire de mauvais rêves, des cauchemars ou d’avoir des terreurs nocturnes.

Observez s’il continue de demander si l’évènement se reproduira.
Certains enfants peuvent être obsédés à l’idée d’empêcher que l’évènement qui les traumatise se reproduise à l’avenir, et pour cela vous pouvez remarquer qu’il vérifie constamment le détecteur de fumée après un incendie. Cette attitude peut se transformer en un trouble obsessionnel compulsif.

Examinez à quel point l’enfant fait confiance aux adultes. Lorsque l’enfant constate que les personnes adultes n’étaient pas en mesure de contrôler le désastre ou la catastrophe qui l’a traumatisé, il en vient finalement à se poser la question de savoir qui peut vraiment. Cette réflexion l’amène à conclure que personne ne peut le protéger. Vous devez en fait comprendre que les enfants qui ont été maltraités par un adulte peuvent avoir peur d’autres personnes âgées, surtout de celles qui leur ressemblent (par exemple une petite fille blessée par un homme blond et grand de taille peut avoir peur de son oncle simplement parce que ce dernier a les mêmes caractéristiques que celui qui lui a fait de mal).

Voyez s’il a peur de certains endroits. Par exemple, un enfant qui a été maltraité par un thérapeute peut crier et pleurer lorsqu’il aperçoit le bâtiment du cabinet de thérapie. Il pourrait même paniquer s’il entend le mot « thérapie ». Certains enfants peuvent surmonter cela lorsqu’ils bénéficient du soutien d’un personne très proche d’eux ou qu’ils ont un objet de sécurité, mais ils ne pourront pas supporter qu’on les laisse seuls dans ce genre d’endroits.

Observez les agissements qui illustrent la honte ou la culpabilité. L’enfant pourrait se reprocher la responsabilité de l’évènement traumatisant en estimant que cela est dû à quelque chose qu’il a dit, fait ou pensé.
Les peurs que nous éprouvons ne sont pas toujours rationnelles. L’enfant traumatisé peut se culpabiliser pour une situation dans laquelle il n’a rien fait de mal et pour ne pas avoir été capable d’améliorer les choses.
Cette manière de voir les choses peut entrainer des comportements obsessionnels compulsifs. Par exemple, peut-être que l’évènement traumatisant a eu lieu lorsqu’un garçon et sa sœur étaient en train de jouer dans la boue, et qu’à présent il ressent le besoin de faire en sorte que tout le monde soit bien propre et reste à l’écart de la saleté.

Observez la manière dont il interagit avec les autres enfants. Un enfant traumatisé peut se sentir éloigné ou désintéressé, et ne pas vraiment savoir la manière dont il peut interagir normalement avec les autres.

Observez-le de près pour voir s’il prend peur facilement. Vous devez également prêter une attention particulière pour voir si l’enfant prend peur facilement ou est effrayé par des bruits qui ne le perturbaient pas auparavant. Il peut avoir peur de la pluie, du vent ou des bruits violents et soudains.

Examinez les peurs auxquelles il fait allusion. Il peut indiquer qu’il s’inquiète du fait que sa famille ne sera pas en sécurité et qu’il n’aura nulle part où vivre. Un enfant traumatisé pourrait être obsédé par la sécurité de sa famille, et pour cela il cherchera à faire ce qu’il peut pour la protéger.

Cherchez à voir s’il a des pensées d’automutilation ou de suicide. Un enfant qui a des pensées suicidaires peut commencer à top parler de la mort.

Sollicitez l’intervention d’un psychologue ou d’un psychiatre. Vous pouvez solliciter l’intervention d’un psychologue ou d’un psychiatre. Ce dernier pourrait chercher à identifier des symptômes de dépression, d’anxiété ou de bravoure chez l’enfant.

• Partie 4 sur 4 :
Faire avancer les choses

Gardez à l’esprit que l’enfant ne manifestera pas tous ces symptômes. Il est important que vous puissiez garder à l’esprit que même si l’enfant ne manifestera pas tous ces symptômes, cela ne veut pas dire qu’il réussit à surmonter le traumatisme. En fait, il peut être affecté par un évènement traumatisant et réussir tout de même à tout garder pour lui parce qu’il est animé par une envie incontrôlée de se montrer fort pour sa mère, courageux pour son père, etc.

Accordez une attention particulière à l’enfant. Il est important que vous puissiez comprendre qu’un enfant qui a vécu un évènement traumatisant a besoin d’être pris en charge et doit bénéficier d’une attention particulière pour pouvoir surmonter la situation.

Faites preuve de patience. Certains enfants ne peuvent pas montrer clairement qu’ils ont été bouleversés par une situation donnée pendant des semaines ou même des mois. Vous devez donc éviter de leur mettre la pression pour pouvoir comprendre leurs sentiments et les amener à les exprimer. Avec certains, il faudra vraiment du temps pour comprendre et surmonter ce qui s’est passé.

Sollicitez de l’aide le plus tôt possible. Les réactions ainsi que les capacités des personnes qui ont directement à charge la responsabilité d’un enfant influent sur l’aptitude de ce dernier à surmonter une situation traumatisante.

Sollicitez l’aide d’un spécialiste. Bien que vous pouvez et devez mener une discussion avec votre enfant par rapport à ses sentiments, en plus de lui faire comprendre que vous êtes disposé à tout moment pour l’écouter, sachez qu’il peut être beaucoup plus utile de solliciter l’aide d’un spécialiste.

Identifiez les différentes thérapies utiles. Sachez qu’il y a différents types de thérapie qui sont susceptibles d’aider votre enfant à se rétablir. Parmi celles-ci il y a la thérapie comportementale cognitive, la psychanalyse, l’hypnothérapie, la psychothérapie ainsi que la désensibilisation et la reprogrammation par le mouvement des yeux (EMDR).

Ne cherchez pas à surmonter la situation seul. Malgré le fait qu’il soit tout à fait naturel pour vous de vouloir être le soutien unique pour votre enfant, sachez que vous aurez plus de difficultés si vous agissez seul, surtout si vous avez vécu aussi l’évènement traumatisant.

Encouragez les rapports de votre enfant avec les autres. Les amis, les membres de la famille, les enseignants, les thérapeutes et d’autres personnes peuvent tous assister votre enfant et votre famille à faire face aux conséquences de l’évènement traumatisant. Sachez donc que vous n’êtes pas seul, et votre enfant non plus.

Contribuez à la santé de votre enfant. Vous pouvez apporter une grande aide en cherchant à restaurer une routine le plus tôt possible, en continuant à servir un régime alimentaire nutritif à votre enfant et en l’aidant à maintenir des horaires d’entrainement et de divertissement qui permettent d’assurer des liens entre les autres enfants de son âge et les mouvements corporels en vue d’une parfaite santé.

Soyez disponible pour votre enfant. Vous devez faire l’effort d’être disponible pour votre enfant et de vous focaliser sur ce qui compte pour lui dans l’instant présent au lieu de ruminer l’évènement passé.

• Conseils

Si vous essayez d’aider un enfant à surmonter une expérience traumatisante, il serait peut-être utile que vous puissiez chercher à apprendre davantage sur la manière dont le traumatisme affecte les personnes de son âge. Vous pouvez donc lire des livres et consulter les sites médicaux fiables ou les plateformes d’information du gouvernement qui donnent des indications plus détaillées sur la situation que traverse votre enfant et sur ce que vous pouvez faire pour l’aider à retrouver son bien-être général.

Un enfant qui est incapable de se remettre d’un évènement traumatisant peut adopter une attitude différente de celle qu’il avait auparavant. Les parties du cerveau qui dirigent la mémoire, le traitement du langage et de l’émotion sont particulièrement touchées à la suite d’un traumatisme. De plus, les changements observés au niveau de ces parties peuvent être durables et affecter rapidement les liens d’amitié, le divertissement et les travaux scolaires.

La rédaction et le dessin peuvent être des moyens très thérapeutiques qui permettront aux enfants d’exprimer leur tristesse, leur vulnérabilité et les souvenirs qu’ils gardent de l’évènement traumatisant. Bien qu’un professionnel puisse considérer ces moyens comme une réaction, vous pouvez tout de même encourager l’enfant à s’en servir pour exprimer ses sentiments à tout moment. Il peut aussi être utile de lire les histoires qui portent sur les enfants qui ont survécu à des évènements traumatisants et la manière dont ils ont affronté les situations difficiles.

• Avertissements

Si le traumatisme est causé par des évènements qui continuent de se produire, comme la maltraitance, n’hésitez pas à éloigner l’enfant de l’environnement ou de la personne qui en est responsable, puis demandez de l’aide.

Évitez de vous mettre en colère par rapport aux nouveaux mauvais comportements qui sont susceptibles d’être des symptômes de l’évènement traumatisant, parce que l’enfant n’en est aucunement responsable. Cherchez plutôt à identifier les raisons qui expliquent le mauvais comportement dû à la situation traumatisante et faites l’effort de les comprendre. Vous devez aussi être particulièrement attentif et sensible aux comportements qui illustrent les pleurs et le sommeil (et ne pas vous énerver lorsque votre enfant a du mal à dormir ou ne peut lui-même s’empêcher de pleurer).
Si un enfant présente quelques-uns de ces symptômes et que ceux-ci ne sont pas pris au sérieux, il y a dans ce cas de fortes chances qu’il ait des problèmes psychologiques.

• Éléments nécessaires

Un dessin d’un objet ou une rédaction sur quelque chose pour favoriser l’expression personnelle

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Catoune
5 années plus tôt

Chère Anonyme,

• Quelques infos sur la mémoire traumatique : Violences faites aux enfants !

memoiretraumatique.org/violences/violences-faites-aux-enfants.html

• L’enfant face au traumatisme :

m.huffingtonpost.fr/helene-romano/psychologie-enfance_b_2811948.html

L’actualité nous confronte régulièrement à des drames.

L’horreur n’est plus une réalité lointaine réservée à des événements commis dans des pays éloignés et s’invite quotidiennement dans nos vies : élève poignardé en milieu scolaire, crimes au sein des familles, accident mortel en pleine rue, drames sur des lieux de vacances, etc. L’impact de ces événements est renforcé par la multitude des images qui s’accumulent sur nos écrans, transmettant sans fin des actualités toujours plus morbides.

Face aux écrans, face à la mort et face à tous ces faits qui font basculer en quelques secondes la vie, se trouvent des enfants. Des bébés, des jeunes enfants ou des adolescents avec des ressources psychoaffectives et une maturité cognitive différentes. Mais quelque soit leur âge, il s’agit d’enfants, c’est-à-dire de petits d’hommes en plein développement qui, pour survivre face à de tels événements, seront très dépendants de ce que les adultes pourront leur apporter.

La mort fait partie de la vie, même si nous tentons de maintenir à distance cette réalité. Ces événements nous rappellent que les enfants peuvent être les victimes directes de ces drames ; mais qu’ils peuvent aussi en être des victimes collatérales méconnues via l’exposition sans limites à ces images. Lorsque l’on parle des enfants, il y a cette idée de sujets en développement, immatures, avec des ressources limitées, des capacités de compréhension et des moyens de communication bien différents de ceux des adultes.

Cette idée de souffrance traumatique, de souffrance engendrée par un événement très violent subi par l’enfant, tarde à être partagée par tous. Peut-être parce qu’elle impliquerait de reconnaître qu’elle est souvent causée par les adultes ou la société elle-même. Quoi qu’il en soit, elle reste aujourd’hui, le plus souvent l’apanage de sur-spécialistes ; est mal ou peu connue des professionnels de l’enfance et de tous ceux qui sont amenés à accueillir, accompagner ou rencontrer ces jeunes enfants. Et pour les parents, la difficulté est encore plus grande d’en ces moments-là de se mettre à hauteur d’enfants.

Cette certitude que les enfants ne sont pas touchés comme les adultes conduits à différentes affirmations : les enfants n’auraient pas la maturité neuro-cognitive nécessaire pour comprendre ce qui se passe ; leurs capacités mnésiques limitées les amèneraient à oublier l’horreur vécue ; ils ne seraient pas touchés par la mort et les conséquences de deuils précoces ; ils manifesteraient peu de réactions et réagiraient comme si rien ne s’était passé ; qu’ils seraient “résilients” et “capables de rebondir”, etc.

Cette représentation d’un enfant préservé de l’impact psychotraumatique d’événements dramatiques conduit à une incapacité à pouvoir reconnaître cette réalité. La conséquence directe en est la méconnaissance des troubles des enfants traumatisés et le déni de leur souffrance.

Le trauma n’a pas d’âge et peut blesser à tout moment. L’adage “petites victimes-petits traumas” ne tient pas. La réalité est tout autre et la pratique clinique auprès d’enfants confrontés au réel de l’événement traumatique, nous amène à constater, au quotidien, combien les bébés, les enfants plus grands et les adolescents, perçoivent, à leur niveau, les bouleversements subis et ne sont pas épargnés par le trauma, ni par la mort.

L’événement traumatique, certaines fois unique mais d’autres fois, subi de façon réitérée, vient marquer l’histoire d’enfance de ces futurs adultes et peut venir durablement hypothéquer leur devenir.

Voir un enfant souffrir ; entendre les plaintes d’un tout petit ; savoir qu’un enfant sans défense a pu subir des violences ; savoir qu’un enfant endeuillé n’aura plus auprès de lui son père, sa mère pour l’aider à grandir est insupportable. Ce sont autant de situations qui confrontent les adultes à quelque chose qui est de l’ordre de l’irreprésentable. Et bien souvent les adultes ne peuvent pas voir, ni entendre cette souffrance qui s’inscrit dans la vie des plus petits. C’est alors l’indifférence, la banalisation, voire le déni, qui répondent aux blessures de l’enfant traumatisé. Ce n’est pas tant qu’ils ne veulent pas comprendre que l’événement a pu toucher l’enfant, mais bien davantage qu’ils ne peuvent pas penser cette réalité.

L’attention à porter aux enfants exposés à un événement traumatiques, est donc plus que nécessaire pour qu’ils ne se retrouvent pas seuls, face au trauma et qu’ils puissent reprendre leur vie. Mais comment leur parler ? Comment leur expliquer ? Comment les soutenir et les accompagner face au drame ?

Il est ici essentiel de rappeler qu’un enfant seul n’existe pas. Pour grandir, se sentir en sécurité, comprendre le monde extérieur, l’enfant a besoin de l’autre et tout particulièrement de ses proches. Les prises en charge d’enfants exposés directement à des événements traumatiques nous permettent de constater que ce n’est pas tant la gravité du drame qui fait impact traumatique dans la vie psychique de l’enfant que les réactions de son entourage. En effet, même s’il n’a pas les mêmes ressources psychiques qu’un adulte, l’enfant perçoit les bouleversements de son entourage et peut être durablement blessé psychiquement par les réactions de ses proches.

Face à un événement traumatique, l’enfant a besoin de retrouver la confiance en lui et en l’autre à un moment où tous ses repères, toutes ses croyances ont été mises à mal, voire anéantis par l’événement. Quand l’enfant se sent incompris, rejeté, abandonné par celui censé le protéger, l’effondrement psychique peut être majeur et venir majorer les troubles post-traumatiques éventuels. Il peut s’effondrer rapidement après les fait, mais bien souvent à distance à la période adolescente ou à l’âge adulte.

Il s’agit pour l’adulte de rester disponible psychiquement pour l’enfant, c’est-à-dire d’être en capacité de contenir sa détresse, de le soutenir, de le rassurer, de le protéger, de ne pas tenter de dénier la violence de ce qu’il a pu ressentir et de l’accompagner. Si nous comprenons l’idée que les enfants doivent être portés, fabriqués, pensés dans un lien structurant aux parents, à la famille, à la société, alors apparaît immédiatement l’idée d’un soutien à ces parents d’enfants traumatisés. L’attention portée à ces enfants ne peut se faire sans cette idée d’un portage nécessaire aux proches et d’une représentation de la parentalité dans ces situations de deuils et de trauma. Cette anthropologie de l’intime et du quotidien, autour du lien aux enfants et à ceux qui les portent, permet de repérer des tuteurs de résilience, encore appelés adultes transitionnels. Grâce à eux, grâce à leur présence, à leurs mots et aux rites qu’ils mettront en place, les enfants exposés au traumatisme pourront continuer de vivre au-delà de tous les drames subis.

C’est parce qu’il reste si difficile de comprendre le monde de l’enfant traumatisé et de trouver les mots justes pour le soutenir, que ce livre L’enfant face au traumatisme a été écrit.

“L’enfant face au traumatisme” d’Hélène Romano aux Éditions Dunord

• En espérant avoir pu vous aider !

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