J’ai été sexuellement agréssée à 14ans. Mes parents n’ont rien vus, et n’ont pas su m’écouter non plus.
Aujourd’hui, à 28 ans, ma mère ne le sait toujours pas. Mais s’il elle l’apprenait un jour, je souhaiterai vraiment qu’elle respecte ce que j’ai envie de dire ou ne pas dire. Je detesterai qu’elle me pose une tonne de question, notamment qu’elle me questionne sur ce que j’ai subi concrètement. Parce que ça me fait mal d’en parler et qu’elle n’a pas écouter quand j’étais jeune. Que je lui en veut toujours de ne pas avoir su m’aider. Je suis restée des années avec ce secret, seule. Si j’ai réussie à en parler, petit à petit, c’est grace à moi seule.
Que ma mère puisse manifester une envie de réparer me mettrai hors de moi. C’est trop tard.
Si elle l’apprend un jours je voudrais juste 2 choses : qu’elle m’explique ce qui a fait qu’elle n’a pas voulu entendre ni voir. Pour comprendre et ne jamais le reproduire sur mes enfants. Et qu’elle me laisse entierement decider de ce que je veux lui dire, qu’elle le respecte et qu’elle ne soit pas dans une attente inconsciente où il faudrait que ça soit moi qui la console de MON drame.
Le meilleure moyen de “bien faire” c’est je pense de poser la question directement à la personne : ” comment je peux t’aider maintenant ?”
Voilà je ne sais pas si ma réponse vous sera d’une grande aide, il ne s’agit que de mon ressentie…
Bon courage à vous,
Samy
juilette july
6 années plus tôt
L’aider à entreprendre les démarches afin de se positionner sur une route différente de celle de la culpabilité.
la marte
6 années plus tôt
La soutenir. L’écouter. Ma mère n’a pas vu le viol par des fils et notre relation en a pâti mais aujourd’hui elle est là et c’est tout ce que j’ai envie de voir. Aime ta fille. Prends la dans tes bras.
Bonjour,
J’ai été sexuellement agréssée à 14ans. Mes parents n’ont rien vus, et n’ont pas su m’écouter non plus.
Aujourd’hui, à 28 ans, ma mère ne le sait toujours pas. Mais s’il elle l’apprenait un jour, je souhaiterai vraiment qu’elle respecte ce que j’ai envie de dire ou ne pas dire. Je detesterai qu’elle me pose une tonne de question, notamment qu’elle me questionne sur ce que j’ai subi concrètement. Parce que ça me fait mal d’en parler et qu’elle n’a pas écouter quand j’étais jeune. Que je lui en veut toujours de ne pas avoir su m’aider. Je suis restée des années avec ce secret, seule. Si j’ai réussie à en parler, petit à petit, c’est grace à moi seule.
Que ma mère puisse manifester une envie de réparer me mettrai hors de moi. C’est trop tard.
Si elle l’apprend un jours je voudrais juste 2 choses : qu’elle m’explique ce qui a fait qu’elle n’a pas voulu entendre ni voir. Pour comprendre et ne jamais le reproduire sur mes enfants. Et qu’elle me laisse entierement decider de ce que je veux lui dire, qu’elle le respecte et qu’elle ne soit pas dans une attente inconsciente où il faudrait que ça soit moi qui la console de MON drame.
Le meilleure moyen de “bien faire” c’est je pense de poser la question directement à la personne : ” comment je peux t’aider maintenant ?”
Voilà je ne sais pas si ma réponse vous sera d’une grande aide, il ne s’agit que de mon ressentie…
Bon courage à vous,
Samy
L’aider à entreprendre les démarches afin de se positionner sur une route différente de celle de la culpabilité.
La soutenir. L’écouter. Ma mère n’a pas vu le viol par des fils et notre relation en a pâti mais aujourd’hui elle est là et c’est tout ce que j’ai envie de voir. Aime ta fille. Prends la dans tes bras.