Enfance volée
Une plume tombée du ciel, plume de bonheur s’écrasa au sol. Ce bonheur est tombé, et s’est fait humilié au regard des passants le bonheur meurt. C’était il y a très longtemps, le temps de l’innocence. 7 petites marches franchies, et la lumière s’éteignit. A mes 7 ans, mon cousin que je considérais comme un grand frère m’a volée mon innocence du passé, non il n’est pas parvenu à me violer. Certains diront que les agressions sexuelles sont moins graves que les viols, laissez-moi leur raconter mon histoire : 10 années de différence d’âge entre ce démon du passé et moi-même, il vécut avec nous, car il était orphelin, mes parents se sont occupés de lui tout en lui conférant bien être et amour. Mais un monstre se cachait derrière ce regard que tout le monde croyait triste. Il me disait souvent : “Je suis ton grand frère, jamais je ne te ferai de mal, tu peut compter sur moi”. Moi étant innocente, et jeune à la fois, je ne comprenais pas ce qu’il venait faire dans ma chambre la nuit, je ne comprenais pas pourquoi se glissait t-il dans mon lit le soir, je ne comprenais pas ou ses mains se baladaient sous ma couette, je ne comprenais pas ce qu’était cette chose dure que je sentais approcher de moi, je ne comprenais pas pourquoi il me prenait la main et la mettait sur son corps… Oui je ne comprenais pas toutes ces choses, par ce que mes parents ne m’avaient jamais expliqué cela, ma mère comptais m’en parler à mes 10 ans, elle n’avait jamais pensé que je risquais cela à mes 7 ans. Je vivais dans une maison ou il y avait 4 domestiques, mes parents n’étaient pas présents à cause de leur travail. Pendant des années j’ai gardé le silence, et il continuait cela tous les jours il me faisait vivre l’enfer. A mes 12 ans, il commençait les menaces, car j’ai tenté d’en parler à ma mère malgré la faible communication qui régnait entre nous. Il me menaçait de dire à mon père que je faisais des trucs pas bien, il m’a fait croire pendant toutes ces années que j’étais en tort, les menaces se sont regroupées et d’autres menacent prirent place à mes 15 ans, j’en avais marre de cette situation qui me torturait. J’ai finalement prit le courage à deux mains, et en ai parlé à quelqu’un. Durant ces passages dans l’obscurité, j’ai appris à être forte. Mes seules armes sont les lettres, comme je le dis souvent : les lettres sont mes nobles citoyens, ils me comprennent, m’écoutent, et me réconfortent. Je serai toujours reconnaissante aux lettres, car elles seules étaient présentes quand j’en avais le plus besoin. Aujourd’hui, j’ai 18 ans, je me porte bien, et bientôt la vérité éclatera en papiers !
Vous étiez une petite fille qui n’avait pas à découvrir ça. Comment bien grandir dans ces conditions? Impossible. Vous êtes courageuse. Continuez à vous battre. On vous soutiendra.
Merci pour votre soutien la marte