Moi-même ainsi qu’un cousin, de 7 à 12 ans abusé sexuellement tous les étés par un membre de ma famille.
Plus tard à 14 ans un médecin généraliste remplaçant de mon médecin de famille, me demande d’enlever mon soutien gorge après auscultation, il m’observe longuement, avant de me demander de me rhabiller je sens son regard lourd sur moi, je suis très mal à l’aise.
A 20 ans, en stage dans un institut très important de formation un collègue me met une main au fesses lors d’une célébration de l’entreprise et devant tous le monde, j’ai tellement été choqué et surprise que je n’ai pas réagis, personne n’a trouvé rien à redire.
Plus tard le directeur de cette institution m’a fait des avances que j’ai refusé, un matin à mon poste on m’a demandé sans prévenir de rassembler mes affaires et on m’a transféré, pour finir mon stage dans une association tenu par un ami du directeur, j’ai été repêché en faisant intervenir une collègue de travaille et la sous directrice. Il leurs avait fait croire que ce fait était une demande explicite de ma part.
Plus tard me rendant à la gare d’une ville ou je devais attendre l’arrivé d’une amie, j’ai été suivie très longuement par un homme, j’ai du me réfugier dans un Mc Do pour le décourager. J’ai eu très peur.
Plus tard à 25 ans en visite chez une amie à Paris, nous sortons avec des connaissances à elle, après nous avoir offert un verre, je tombe sur le trottoir sans comprendre comment et me blesse au plexus, ils proposent de me soigner et de visiter leurs boutique à quelques pas de là, nous acceptons, là isolé de l’extérieur, ils referme à clés sur nous. L’un d’eux en me soignant, m’embrasse, je me sens incapable d’opposé une quelconque volonté à ce geste, alors que je n’en ai pas envie, je comprend que quelque chose n’est pas normal, je presse mon amie de partir, nous nous retrouvons rapidement dehors, et je comprend que l’on a mis des drogues dans mon verre.
Plus tard à 30 ans mon compagnon et père de mon enfant se révélera être un pervers narcissique, qui me fera vivre un enfer pendant plus de 3 ans, me fera perdre toute confiance et estime en moi. Il me détruira psychologiquement.
Plus tard, amenés à travailler dans une institution publique avec mon partenaire de l’époque, je déciderais de mettre fin à cette relation. Acceptant très mal cette séparation, pendant près 5 mois quotidiennement je serais harcelée moralement, il iras jusqu’à m’insulter devant des collègues, me bousculer, et évoquer des choses très intimes dès que je suis seule avec lui et me faire des menaces de mort. Dénonçant les faits par écrit à mes supérieurs, il sera protégé par le directeur de l’institution et sera promus dans le même temps à un poste à responsabilité, je n’aurais d’autre choix que de me mettre en arrêt maladie pour me protéger, avec une perte importante de salaire et ceux durant 8 mois .
Après plusieurs mains courantes déposé, je porte finalement plainte, je serais reçu par un policier extrêmement froid et maltraitant qui me diras que je devrais avoir honte de lui faire perdre sont temps par rapport à d’autres personnes qui vivent de vrais violences, je devrais faire intervenir un juriste de la maison de la justice pour que l’on veuille bien recevoir mon dépôt de plainte. La réaction du policier fût d’une grande violence et aujourd’hui, je me dit qu’il mériterais aussi que je dépose une plainte face à la manière dont j’ai été reçu et qui a été très maltraitante.
L’institution publique à laquelle j’ appartient , sera embarrassé par mes révélations, le scandale arrivant par moi, c’est moi qui serais puni, on ne voudra pas intervenir tant que ma plainte ne donneras pas suite à une enquête, car me dit-on il n’y a pas de témoin c’est ma parole contre la sienne(au vu de la position de pouvoir qu’occupait mon agresseur les collègues ne voudrons pas témoigner malgré ma demande. 2 ans plus tard, je n’ai jamais eu de nouvelle de ma plainte, j’imagine quelle a été classé sans suite, même si j’ai des enregistrement vocaux qui prouvent les menaces de mort sur mon lieu de travail.
Et je préfère laisser cette histoire derrière moi. Je finirais par quitter la fonction publique, car recasé dans une autre institution publique, je tombe à nouveau sur un chef qui dénigre en permanence mon travail et cherche à me déstabiliser, mon prédécesseur à ce poste, me raconteras qu’il est parti pour les mêmes raisons que moi.
Aujourd’hui travaillant dans le secteur privé mes collaborateurs reconnaissent mon travail, et tout se passe bien malgré une perte importante de salaire, je suis respecté et apprécié, à mon arrivé seul un employé a insisté lourdement pour que je lui donne mon numéro de téléphone, il m’a envoyé un jour un baisé de loin comme si nous avions une quelconque intimité, cela m’a mis mal à l’aise, étant nouvelle je n’ai osé rien dire, mais j’ai commencé par l’ignorer et cela semble l’avoir freiné.
Il me semble que tous ses événement sont liés, souvent je me demande qu’es ce que j’ai pu faire pour mériter de telles sévices tout au long de ma vie. Cela à été un frein important à ma carrière professionnelle, j’ai renoncé à beaucoup d’opportunités professionnelles, notamment d’être proposé comme stagiaire formatrice à l’âge de seulement 20 ans, car ma tutrice trouvais que j’avais beaucoup de connaissances et de grandes capacités. Ma vie à été un long enchaînement d’épreuves toujours plus durent à surmonter, ponctué par la dépression, des prisent de médicaments, des pensés suicidaires et une tentative. La fuite, la colère, l’isolement et bien d’autres souffrances, je veux dire ici que ses comportements m’ont empêché de vivre la vie comme je l’aurais souhaité, qu’ils sont d’une grande violence, et montre un manque d’empathie gravissime de la part des hommes. Les violences faites aux femmes poussent à la mort. Pourtant je me suis toujours vu comme une personne forte, mais vulnérable, je me demande si c’est cette vulnérabilité ou cette force qui pousse les hommes à nous agresser? Ont-ils peurs de nous? qu’es-ce qui fait que dans leurs éducation ils s’autorisent tant de violence envers les femmes. Et pourquoi dans la notre, nous nous obligeons à les subirent? Et ceux depuis l’inquisition? La chasse aux sorcières? Ou cela remonte t-il à plus loin?
Enfin, si je pouvais dire le fond de ma pensée: abuser des enfants de quelque forme ou gravité que ce soit, atteindre à leurs innocence, devrais être puni par de sévères peines de prisons, et un suivi psychologique important. Pour ma part certaines sévices devraient même être puni de la peine de mort. Je sais que beaucoup penserons que je suis trop radicale, et vous vous direz que cela gâche mon témoignage, ou après m’avoir lu peut être vous direz vous que j’ai cherché tout ça et que je suis en cause. Mais je me dois d’être honnête si quelqu’un aujourd’hui devait intenter quoique se soit contre mon enfant, je serais capable de le tuer de mes propres mains. En ce sens je suis très méfiante et je protège beaucoup mon enfant et je l’informe de manière à ce qu’il n’est jamais à subir de tels violences. Quand nos institutions changerons-t-elles nos lois, pour que cela ne se reproduise plus, et s’ils ne le font pas à qui cela profite t-il?
Posté dansAu sein du couple Autre
Bonjour madame,
Votre récit ne m’a pas laissé indifférent et je décide de sortir de l’ombre pour essayer d’apporter quelques réponses aux questions énoncées ci dessus. M’intéressant grandement à la violence humaine, la composante violence sexuelle est sur cette plateforme extrêmement détaillée et vos récits sont d’une grande valeur. Je me permets de partager mon expérience et mon point de vue, si cela peut vous aider ou quiconque j’en serais ravi. Vous avez le droit de ne pas être d’accord, certains points peuvent être durs à accepter. Comprendre la violence et ses causes est indispensable pour s’en protéger ou s’en remettre.
La grande majorité des hommes ont un désir sexuel qu’ils souhaitent assouvir d’une façon ou d’une autre, jusque là rien d’étonnant. Chaque homme dans sa vie éprouvera un immense désir en côtoyant des personnes au quotidien, généralement des femmes, et sera confronté à un choix épineux pour l’assouvir :
1) Créer le désir ( la vraie séduction) et établir une relation saine
2) utiliser la ruse ou quelconque stratagème afin d’obtenir des faveurs sexuelles (position sociale ou hiérarchique supérieure, manipulation, prostitution, abus de personne en position de faiblesse par ex les mineurs / personnes ivres, insinuations, chantage etc.)
3) Utiliser la violence : attouchements, viol, harcèlement, drogue…
4) Renoncer ou se satisfaire tout seul (masturbation, pornographie, abstinence)
Nous intéresserons ici aux catégories 2 et 3, bien qu’on puisse retrouver les 4 ensemble ou séparément, en alternance ou en même temps dans la population masculine.
Si la violence sexuelle est répréhensible, la ruse elle, ne l’est pas et constitue de ce fait une option particulièrement pratiquée par un grand nombre d’hommes car elle présente l’avantage d’augmenter les chances d’arriver à ses fins tout en restant camouflée derrière le langage, l’humour. Ce qui permet par exemple un un seul homme d’essayer son stratagème sur des centaines, des milliers de femmes au cours d’une vie, tout en ayant en apparence un comportement socialement acceptable, surtout aux yeux de la loi.
» je me demande si c’est cette vulnérabilité ou cette force qui pousse les hommes à nous agresser? »
Plusieurs facteurs entrent en jeu pour un agresseur potentiel lorsqu’il choisi ou non de passer à l’acte. Une caractéristique remarquable chez les individus violents est, entre autre, de considérer la vie comme une succession de situations dont il faut évaluer sans arrêt les gains, les risques, et les efforts pour assouvir ses besoins. C’est donc ce ratio » gain / risques » qui prévaudra. La personne violente raisonnera consciemment ou non de la sorte : » mes besoins sont plus importants que l’intégrité physique et psychique des autres, alors je me sers quand j’ai de bonnes occasions avec peu de risques de me faire prendre » . Lorsque les conditions sont bonnes pour lui, il attaque.
Au même titre qu’un voyou préféra agresser une personne âgée isolée plutôt qu’un champion de boxe avec ses amis, il y a une sélection des proies dont il faut connaître le fonctionnement, mais ce n’est pas le sujet ici. On note que le niveau de défense psychologique et physique d’une personne varie selon l’âge, le sexe, la forme physique / émotionnelle et sa connaissance de la violence, sa confiance, son expérience et son entrainement au combat.
On parle de violence » prédatrice » lorsque l’objet d’une agression est la victime elle même. Elle est à différencier de la violence de type extorsion. Par exemple un racketteur volera votre téléphone et s’en ira car il n’y a que cela qui l’intéresse. Un prédateur violera ou violentera sa victime, y prendra du plaisir car c’est son corps, sa chair et le pouvoir qu’il a dessus qui l’intéresse. On trouve aussi les hommes lambda, qui ont choisi l’option « ruse », qui ne laissent présager aucune mauvaise intention mais malgré tout exercent ou ont exercé dans leur vie des violence sexuelles, consciemment ou non. Ils sont les plus durs à déceler car ils peuvent être sympathiques,charmants, avec un haut statut, ils ont tous l’avantage de pouvoir se rétracter grâce à un double langage.
« Ont-ils peurs de nous? »
Certainement pas. Les auteurs de violence considèrent généralement des femmes, surtout les plus séduisantes, comme des « ressources sexuelles » qu’il faut s’approprier, ils choisissent ensuite la méthode. C’est de cette idée que naissent les phrases du type » toutes des salopes » ou encore » il faut toutes les niquer » . La femme n’est plus considérée comme un être doté d’une conscience et d’une personnalité, c’est un corps à saisir pour leur propre jouissance, leur égo. Cette idée est largement répandue et entretenue dans toutes les tranches de la société.
« qu’es-ce qui fait que dans leurs éducation ils s’autorisent tant de violence envers les femmes ? »
En effet, c’est bien dans la défaillance du développement de l’enfant / ado que l’on va retrouver les causes principales des violences futures. Elle réside généralement dans l’apprentissage erroné ou le manque d’apprentissage de la vision qu’ils ont d’eux même, et surtout des autres. » Mes besoins sont plus important que ceux des autres » ou un manque crucial d’empathie, des valeurs normalement apprises et rectifiées par des adultes présents et sains. C’est là tout le problème… Ce n’est pas un hasard si les » enfants rois » ou les enfants ayant des parents absents / inaptes sont ensuite sur-représentés dans les violences. Comment un homme peut-il contenir son désir si depuis son plus jeune âge il n’a pas eu de limites claires ?
Derrière chaque garçon dont on rate l’apprentissage de l’assertivité ( la capacité à se faire respecter tout en respectant les autres) se trouve une victime ou un agresseur.
La pornographie et le cinéma jouent un rôle important dans la mystification des rapports hommes femmes et de leur sexualité, mais ne sauraient servir à eux seuls de cause majeure des agressions sexuelles.
On note néanmoins que la pornographie occulte volontairement la phase de séduction (aussi courtes soit elle) afin de satisfaire le besoin urgent du consommateur comme celui d’un enfant faisant un caprice au supermarché. Le culte du plaisir instantané joue un grand rôle ici. Créer une relation saine demande un développement de soi, du temps et de l’investissement et n’est jamais garanti, les individus violents préfèrent se servir sans délai et avec un minimum d’effort.
« Et pourquoi dans la notre, nous nous obligeons à les subir ? »
Ce n’est pas le cas de toutes les victimes, mais dans l’éducation occidentale, il est généralement très mal vu de se bagarrer, ou de cultiver la capacité à combattre chez les enfants, les privant de toute réponse efficace le jour où ils y sont confrontés. S’intéresser à la sécurité personnelle et la violence d’une règle générale, n’est pas un centre d’intérêt très convoité, encore moins par la gente féminine. Certainement pour des raisons culturelles que je ne développerai pas ici.
Commencer par l’affirmation de soi, développer et entrainer son assertivité peuvent être de bonnes bases. S’informer sur la violence, que vous soyez homme ou femme, et s’entrainer au combat restent selon moi nécessaire. Il existe une multitude d’ouvrages et de centre d’entrainements en France pour vous guider.
Il ne faut pas se voiler la face, des parents absents ou indignes qui laissent TF1, Skyrock et Youporn éduquer leurs enfants ne créent pas des citoyens respectueux.
N’oubliez pas que vos enfants seront les victimes ou les agresseurs de demain, suivant la qualité de votre éducation.
Vous ne pourrez pas protéger votre enfant autrement qu’en l’informant et l’armant contre la violence.
J’espère avoir pu apporter quelques éclaircissements et vous souhaite une bonne continuation.
Simon.
Chère Anonyme,
Quel parcours de vie ! Le mien aussi est croustillant, alors je compatis de tout cœur!
• Je vous comprends lorsque vous dites « si quelqu’un aujourd’hui devait intenter quoique se soit contre mon enfant, je serais capable de le tuer de mes propres mains. »!
On vous a tellement maltraitée, que vous avez cette violence en vous, tout comme moi!
• « Quand nos institutions changerons-t-elles nos lois, pour que cela ne se reproduise plus, et s’ils ne le font pas à qui cela profite t-il? »
Mes réponses :
– Lorsque les femmes occuperont majoritairement les bancs de l’Assemblée et du Sénat ! Les femmes doivent occuper les postes clés du pouvoir pour que cela change!
– Cela profite aux porcs, et parmi les hommes, il y en a un sacré paquet ! Les hommes vous diront que les porcs ne représentent que 10% d’entre eux ! Je dirais plutôt 70% d’entre eux, et encore, je me montre généreuse!
• « abuser des enfants de quelque forme ou gravité que ce soit, atteindre à leurs innocence, devrais être puni par de sévères peines de prisons, et un suivi psychologique important. Pour ma part certaines sévices devraient même être puni de la peine de mort. »
ABSOLUMENT D’ACCORD AVEC VOUS!
Simon prêche l’éducation pour que les mentalités changent!
Encore un pur génie !
Et dire qu’il s’intéresse a la violence humaine, c’est à pleurer!
• Simon,
on apprend bien le code de la route et on passe même des examens pour obtenir son permis!
Est-ce que cela empêche certaines personnes de rouler à 60km/h lorsque la vitesse est limitée à 50km/h? Non !
Est-ce que cela empêche certaines personnes de conduire sous stupéfiant ou sous alcool? Non!
Pourtant, toutes les personnes qui ont eu leur permis ont été éduquées!
Votre théorie ne tient pas la route, si j’ose dire (humour)!
Pour palier à ses problèmes, il a été mis en place des mesures de plus en plus répressives!
Et il faudra encore plus de répression pour en finir avec les chauffards et les meurtriers de la route!
Alors, pour les violences faites aux femmes, il faut agir de même et augmenter la répression pour éradiquer ce fléau!
Dans certains pays, si l’on vole une pomme, on vous coupe la main!
Je suis pour l’émasculation des violeurs et pour ceux et celles qui s’en prennent à des enfants, je fais du restant de leurs jours un enfer de chaque seconde!
Les tuer, c’est une punition trop douce pour ce qu’ils ont osé nous faire!
Que les porcs ne s’étonnent pas de notre violence, ils en sont responsables!
Simon, ne continuez pas votre étude sur la violence humaine, car tant que vous ne l’aurez pas subie, vous n’y comprendrez rien ! Votte piètre conclusion le prouve : il faut éduquer !
Vous savez ce que je dis à des personnes valides qui répondent qu’il n’y a pas de discrimination envers les handicapés ? Je leur dis de fermer leur clapet !
Vous voyez où je veux en venir ?
• Chère Anonyme,
Ni vous ni moi ni les autres victimes n’avons mérité de subir des violences de la part des porcs!
– Pourquoi nous traitent-ils ainsi ? Parce que c’est dans leur nature et en aucun cas à cause de leur éducation!
Ma sœur et moi avons été violées par le même Kiné et avons eu la même éducation, pourtant nous avons réagi différemment et nous sommes deux personnes diamétralement opposées ! Ma sœur est dominée par la violence que ses agresseurs ont implantée en elle, alors que je domine et contrôle celle que ces mêmes agresseurs ont implantée en moi!
Soit on a le bien en soi, soit on a le mal ! Ce n’est pas une question d’éducation ni de maltraitance!
Par contre, une personne bien qui a été longtemps déshumanisée, peut un jour basculer dans la violence et laisser agir le monstre en elle!
– Pourquoi les porcs s’en prennent à vous?
Parce que ce que vous avez subi dans votre enfance vous a fragilisée, mais pas déshumanisée au point de rendre les coups reçus, et ça les porcs le sentent!
– Pourquoi nous obligeons nous a les subir?
Vous n’avez pas à les subir ! C’est justement parce que vous acceptez de les subir, qu’ils s’en prennent à vous!
Il est dommage que vous n’ayez pu avoir la vie que vous souhaitiez à cause d’eux!
Mais, maintenant, tout semble aller pour vous et je m’en réjouis!
Prenez soin de vous et de votre enfant!
Je vous souhaite le meilleur!
Toute ma tendresse!
Catoune
Cher Simon,
Je me montre un peu dure avec vous, mais il faut dire que votre théorie sur l’éducation me semble du même niveau que notre Président face aux Gilets Jaunes:
Vous êtes à des années lumière de la réalité du terrain !
Mais, je vous remercie d’avoir mis un commentaire à ce post ! Vous l’avez mis en lumière et il méritait de l’être !
Merci à vous d’avoir aidé une victime!
Même si je vous égratigne un peu, je vous considère comme un homme bien !
Catoune
Chère Catoune,
Je comprends tout à fait la colère de vos propos, et votre volonté de répression très dure envers les criminels. C’est un sujet qui vous tient à cœur, je le conçois et ne vous en tiens absolument pas rigueur chère madame (vous auriez pu être un petit peu plus aimable au début 😉 ). Je vous adresse également mon soutien pour les événements cruels qui vous ont blessé vous et vos proches.
Je n’ai pas l’intention de vouloir vous faire changer d’avis, vous semblez déjà bien ancrée sur vos positions et cela ne me pose aucun souci.
Permettez moi juste de clarifier une chose, par « éducation » je ne fais pas référence à l’instruction, mais à la véritable transmission de valeurs nobles pour qu’un être humain puisse vivre en société, comprendre les mécanismes / décisions qui feront son bonheur, celui du collectif et les appliquer. Cela est à dissocier du niveau d’études, de la politesse et du savoir vivre. Le système de valeur est une notion primordiale. C’est lui qui fait la valeur des personnes.
Éduquer un garçon, c’est lui apprendre le Respect, par tous les moyens nécessaires et être dur lorsqu’il dérape. Je ne fais nullement l’apologie du laxisme, bien au contraire. Si chaque parent avait fait son boulot correctement il y aurait beaucoup moins de problèmes. Veuillez reconnaitre qu’il y a des conditions sociales favorables au développement d’un enfant sain et d’autres à un criminel : entourage violents, absents, humiliants, vicieux… Non ?
Après, et c’est la où je vous rejoins un peu, certains hommes ont eu une éducation correcte mais font le choix de dépasser les limites. Cela n’est nullement excusable ni acceptable en effet et il faut les punir sévèrement.
Permettez moi également de vous informer que les pays où la peine de mort existe encore, sont également parmi ceux qui ont les plus hauts taux de criminalité au monde. Vous pourrez tuer, castrer, mutiler, torturer les coupables (quand on a assez de preuves) autant que vous le voudrez, ça n’aura hélas aucun impact significatif sur les actes commis au préalable. Ceci dit, je suis pour les emprisonnements / réparations à vie de tous les criminels, même si également la répression pure ne me semble pas un choix fiable.
Avez-vous déjà vécu en Scandinavie ? Suisse ? Canada ? Ces pays présentent des taux très faibles de violence sexuelle et la condition féminine générale y est bien mieux qu’en France. Alors ? Nouvelle race d’hommes ou meilleure mentalité ? 🙂
Vous êtes libre de ne pas être d’accord, mais le plus important était de donner quelques précisions à l’auteure sur le cheminement de la violence et la multitude de choix qui s’offrent à la gente masculine pour exprimer leur pulsions. Comprendre cela c’est aussi faire un pas pour se protéger et guérir.
J’ai une question pour vous : nait-on criminel ou le devient-on ?
Car si on nait criminel, pourquoi ne pas détecter les signes avant coureurs et ainsi éliminer les individus avant qu’ils ne passent à l’acte ? Si je comprends bien, avec plus de 70 % d’hommes-porc, faut-il organiser une épuration masculine généralisée ? 😉
Bien à vous,
Simon
Cher Simon,
Je ne vous oublie pas, j’essaie de vous répondre ce soir ou demain ! Désolée, je suis débordée !
Cher Simon, voilà un début de réponse :
• Vous écrivez : « je comprends tout à fait la colère de vos propos, et votre volonté de répression très dure envers les criminels. »
-> Merci ! Ils détruisent tellement de vies et de familles, ils doivent être sévèrement punis!
• « vous auriez pu être un petit peu plus aimable au début »
-> Je le reconnais, je n’ai pas été très sympa avec vous et j’en suis désolée!
Mais, comprenez que vos propos peuvent m’avoir blessée tout autant que les miens ont pu vous heurter!
Nous ne sommes pas dans un salon de thé, à papoter sur le buzz du moment ! Nous parlons de sujets sensibles et extrêmement douloureux pour moi, vu que je suis une victime de violences physiques, psychologiques et sexuelles!
Par conséquent, il m’est difficile d’être sereine, d’en parler sans un fort ressenti voire même de faire des efforts d’amabilité ! C’est plutôt ma colère, en effet, qui risque de s’exprimer!
• « Je vous adresse également mon soutien pour les événements cruels qui vous ont blessé vous et vos proches. »
-> Merci, c’est très gentil ! J’apprécie !
• « vous faire changer d’avis, vous semblez déjà bien ancrée sur vos positions »
-> Lorsque l’argument se tient, je l’adopte! Je sais me remettre en question!
• « par « éducation » je ne fais pas référence à l’instruction, mais à la véritable transmission de valeurs nobles »
-> J’avais bien compris ! Mais vous oubliez le contexte social, l’environnement de l’individu, mais aussi l’entourage et l’éducation de cet entourage!
Prenez un enfant à qui l’on a transmis les valeurs les plus nobles. Placez cet enfant dans une classe d’élèves turbulents, délinquants et irrespectueux au possible envers les professeurs, les élèves, la société, bref envers tout et tout le monde ! Pour être accepté par ce groupe, il finira par imiter les autres élèves ! S’il refuse de se conformer à la « norme » de cette classe, il sera harcelé, lynché, leur bouc émissaire, leur victime!
• « Le système de valeur est une notion primordiale. C’est lui qui fait la valeur des personnes. »
-> Tout à fait d’accord ! Mais, dans la réalité, ce n’est ni plus ni moins qu’une phrase car ce système est inapplicable!
Vous êtes un idéaliste et un utopiste ! C’est pour cela que je vous ai dit que vous étiez à des années lumières de la réalité du terrain!
Le Marxisme était une belle idée, sauf qu’il y aura toujours des individus comme Staline qui s’octroieront des privilèges!
D’ailleurs, pas besoin d’aller en Russie, pour voir que notre belle République n’est en fait qu’une Monarchie déguisée ! Toute une caste s’octroie des privilèges, comme aux temps de l’Aristocratie!
• » Si chaque parent avait fait son boulot correctement il y aurait beaucoup moins de problèmes »
-> C’est faux ! Ce n’est pas uniquement une question d’éducation parentale, c’est surtout une question Sociétale!
Reprendre l’exemple de l’enfant sain et respectueux, que l’on plonge dans un environnement agressif, hostile, rempli de délinquants et d’enfants immoraux ! S’il veut survivre, il devra agir comme le groupe!
• « Veuillez reconnaitre qu’il y a des conditions sociales favorables au développement d’un enfant sain et d’autres à un criminel »
-> J’ai très envie de vous répondre oui, sauf que c’est un préjugé !
Dans beaucoup de familles de la haute, comme on dit, c’est un environnement tellement sain qu’elles sont quasiment toutes incestueuses!
Dans ma famille, mon grand-père paternel cognait sa femme et ses enfants! Mon père est un cogneur d’enfants ! Moi, je ne cogne personne!
Dans une famille dysfonctionnelle ou dans des conditions sociales défavorables, un enfant peut être sain et avoir de solides valeurs morales!
Tout comme dans des conditions sociales favorables ou dans une famille saine, un enfant peut être un monstre!
La condition sociale ne détermine en aucun cas les qualités et valeurs morales d’un enfant!
La suite, très bientôt !