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Drogue du violeur ? Aucun souvenir de la fin de soirée

Drogue du violeur ou perte de mémoire traumatique ? J’ai effectué des recherches sur internet pour avoir des réponses à mes questions, je pense avoir été droguée avec la drogue du violeur, mais comment en avoir la certitude ? Je ne sais pas ce qui s’est passé cette soirée là mais là seule chose que je sais est que je ne me souviens de rien mise à part quelques flash.

Voici mon témoignage :
Je suis restée quelques mois avec un homme, on n’habitait pas dans le même coin, donc on se voyait très peu et du coup ça a fini par casser.
Quelques mois après notre séparation il m’envoit un texto pour me dire qu’il passera bientôt sur Toulouse et il me demande si je veux qu’on se voit juste en ami. Je suis ok et je lui propose de venir manger à la maison. Il vient donc à la maison et amène une bouteille de vin. On discute, il joue à la playstation avec mon fils (né d’une autre union), on mange, tout se passe normalement. Il commence à se faire tard et j’envoie mon fils se coucher. Nous nous allons dans le canapé, il va dans la cuisine et me demande si j’ai soif et me ramène un coca. Je bois le coca d’une traite et c’est le dernier souvenir que j’ai de cette soirée (c’est la raison pour laquelle je soupçonne d’avoir consommé de la drogue du violeur, je me souviens qu’il est resté un bon moment dans la cuisine).
Je me réveille le lendemain matin en sursaut avec lui dans mon lit. On s’est engueulé et je l’ai mis à la porte. Mais je me dis qu’il serait aussi bête de dormir avec moi en sachant que le lendemain la drogue ne ferait plus effet et que forcément il serait grillé ?
Je ne sais pas comment j’ai attéri dans mon lit, je ne sais pas ce qui s’est passé en cette fin de soirée. Je me doute, je ne suis pas idiote, j’ai quelques flash mais pas de quoi reconstruire le puzzle. J’en ai parlé à un ami et il m’a dit qu’il a sans doute mis quelque chose dans le coca. Je ne vois pas ce que ça peut être d’autre, j’ai donc fait des recherches et sur certains sites ils parlent que mon cerveau s’est peut-être mis en stand-by pour me protéger face à une situation de danger. C’est possible, mais j’en doute vraiment, si seulement il y avait une possibilité de me souvenir de ce qui s’est passé, même si en même temps je me dis que ça pourrait être pire de savoir, j’ai quelques flash et je me demande si au final ils sont biens réels.

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Catoune
5 années plus tôt

Chère Anonyme,

À quand remontent les faits ?

Vous pouvez savoir si vous avez été droguée au GHB, mais il vous faut porter plainte contre lui !

Vous racontez aux policiers ce qu’il s’est passé, vos souvenirs, et il y aura une enquête judiciaire, les frais très onéreux du dépistage du GHB seront pris en charge par la justice.

Lisez ce qui suit :

• Existe-t-il un moyen fiable de dépister le GHB exogène ?

Oui, une solution existe, celle de l’analyse capillaire. Pour le moment, seuls quelques labos à la pointe de la technologie sont à mêmes de réaliser cette analyse.

Rappelons ici que les cheveux poussent en moyenne d’un cm par mois. Généralement, les laboratoires d’analyse exigent une petite mèche d’au moins 3 cm de long. Ils peuvent alors remonter l’historique de consommation jusqu’à 3 mois.

Vous me demanderez alors qu’elle est leur méthode pour faire la différence entre le GHB endogène (sécrété naturellement) et exogène (du à une consommation de GHB). La réponse de ne va pas de soi. Pour ce faire, ils découpent les cheveux en petits segments de 3mm de long (3mm = 10 jours) et analysent chaque segment dont ils comparent la concentration en GHB par rapport au segment précédent. Si, par exemple, il y a eu consommation de GHB il y 5 semaines, l’analyse le révèlera en observant l’augmentation abrupte de la concentration en GHB par rapport aux semaines précédentes et suivantes.

Non seulement cette technique est la seule à pouvoir mettre en évidence la présence de GHB exogène, mais elle permet également d’établir une datation à plus ou moins 10 jours près de la consommation. Cette analyse est précieuse et est notamment utilisée par la Justice de certains pays pour confirmer ou infirmer des cas d’actes criminels par soumissions chimiques. Il est toutefois à déplorer que cette analyse reste marginale et inconnue en France.

Seul bémol, cette analyse est excessivement onéreuse et difficile d’accès pour les particuliers. D’ailleurs, la plupart de ces analyses sont réalisées à la demande d’un juge, dans le cadre d’une affaire judiciaire.

Mon conseil : portez plainte !

De tout cœur avec vous !

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