1985, je suis française d’origine marocaine, je prépare une maîtrise sur la littérature marocaine d’expression française à Paris 7. Un très célèbre écrivain, plus de 70 ans maintenant, très médiatique, chercheur et spécialiste du domaine me reçoit chez lui. A l’époque et vu la notoriété de l’homme, ce n’est pas un cas de suspicion. Il me reçoit en djellaba transparente, il y est nu. Je changerai de directeur de mémoire, une femme. Je le vois parfois à la télévision, il me répugne.
1975, j’ai 12 ans. Dans le métro parisien, ligne 6, un homme en face, mallette posée sur les genoux se masturbe. Je suis terrorisée.
1980, j’ai 12 ans, habitant le 19e, je commence à prendre le métro, ligne 2 depuis quelques mois déjà: un essai fut tenté entre barbès et Jaurès, et réussi avec succès. Tout semble ok dans la mesure où je me déplace avec mes proches. Je suis encore plutôt petit avec des traits juvéniles, les cheveux mi longs comme cela se faisait à l’époque, des lunettes. Par contre dès que je me déplace seul, c’est l’open bar des porcs. Plus précisément des pédoporcs à moumoutte: des vieux avec leurs moumouttes qui me branchent pour essayer de me ferrer. Des corneculs à chapeau aussi, toujours des vieux autour de la cinquantaine et plus. N’oubliez pas que c’était le paradis des pédophiles, le moment où l’intelligencia française ou plus largement parisienne, comme ce porc qui te reçoit cul nu sous sa djellabah, chère Kawtar, tous ceux-là signaient la fameuse pétition de libération pour libérer les pédophiles, les protéger, montrer qu’ils élèvent les enfants en les éveillant à la sexualité épanouie, de plus ils les élèvent socialement, spirituellement disait-on à l’époque ce tous les posts pédophiles du site témoignent amplement. J’en ai conçu une aversion irrépressible pour tous les corneculs à moumoutte et à chapeau.
Heureusement la solide et ferme formation de ma mère m’a permis de leur échapper en me détournant immédiatement de ces pédoporcs. Cela arrivait tout le temps entre 12 et 14 ans. Ensuite, à partir de 15 ans tout ira mieux, pour deux raisons, l’acné qui me préservera longtemps de ces souillures de cabines de sexshop et mes efforts vestimentaires tendant à minimiser l’élégance. Mieux vaut quelques cratères sur la tronche qu’une vie ruinée par un pédoporc à moumoutte ou chapeau.
A la même époque les parcs de Paris, surtout les plus grands, tels les buttes chaumont pullulaient de porcs exhibitionnistes. Avec mes potes c’était plutôt une nuisance dont on se marrait en les insultant avec rires, parfois des cailloux, toujours la fuite. Mais que de porcs sexe à l’air, se masturbant, nous montrant leur cul de points surélevés en faisant “pssst !” pour attirer notre attention. Il y en avait toujours pour emmerder les enfants comme nous. Cela nous faisait marrer le plus souvent, il n’est pas dit que c’eut été le cas si j’avais été seul, mais en tous cas je comprends parfaitement le malaise pour les filles, et la violence immense contre leur âme de fillettes.
Maintenant, je vais finir sur un point qui va vous édifier. Il faudra attendre 1982 je crois pour voir un Apostrophe de Pivot avec un grand pédophile du temps, du genre qui élève spirituellement et intellectuellement s’entend se faire sérieusement remettre à sa place et traiter d’agresseur d’enfant par une dame écrivaine canadienne très digne au bel accent du quebec. Elle déplorait vivement s’interrogeait sur ce qu’il passait en France sur ce plan de la protection des enfants, vous connaissez la suite, surtout vous qui en subissez les conséquences. Cela sera cependant le point de départ d’un tournant important, où les féministes françaises et anglo-saxonnes mettront fin à cela et bien d’autres en changeant les lois même si celles-ci restent mal appliquées. Maintenant, si vous voulez vous instruire sur les pires aspects de notre beau pays de pédoporcs, regardez les catalogues des éditeurs belges, suisses ou quebecois. Un livre important sur un pédoligarque recemment décédé est paru.