Devoir conjugal
J’étais en couple depuis quelques mois avec une jeune femme que j’avais rencontré à l’occasion d’une activité politique. Cette dernière ne prenait pas la pilule à cause d’effets secondaires m’avait-elle dit. Alors que notre relation battait de l’aile et que nous devions nous séparer, elle m’a annoncé qu’elle était enceinte. Je lui ai demandé comment cela était possible, ayant toujours mis un préservatif. Là elle m’a dit non pas toujours. Et je me suis rappelé qu’une fois, un soir, en vacances nous avions pris le risque à son initiative. Elle avait insisté en m’assurant qu’elle prendrait par précaution, ce qu’on appelle une pilule du lendemain. Je lui ai donc rappelé tout cela. Et là elle m’a dit de façon très énigmatique: “c’est mon corps, il m’appartient, ce que je prends ou pas, ça ne te regarde pas!”. J’ai compris qu’elle m’avait piégé. Juridiquement je n’ai pas pu m’en plaindre car “faire un enfant dans le dos” n’est pas reconnu comme un crime, ni un délit en France. Socialement je ne peux pas en parler car personne comprend le caractère INVIVABLE d’être forcé en toute impunité par une femme à faire un enfant elle. Cette femme a sans mon consentement disposé de mon corps et de mon identité au plus intime et ce pour le reste de ma vie. Père à vie, viol en pire, viol à vie! Cela fait trois ans que cela a commencé et depuis je ne vis plus. Je suis en dépression, j’ai perdu mon travail et je suis à la rue. Chaque jour, je pense au suicide.