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Dérapage

2,3 semaines avant notre rupture, mon ex a entrepris d avoir un rapport avec moi. Je n’avais pas envie mais j’ai accepté car notre couple n allait pas bien.
Il démarre en me faisant un cunnilingus assez sauvage, et finis par me mettre un doigt dans le vagin et le bouger violemment. J’aime pas, j’ai jamais aimé ça mais il le faisait à chaque fois. J’avais beau lui dire que j étais davantage stimulé par le clitoris et que c était désagréable voir douloureux. Il tentait à chaque fois comme si à force j allais finir par apprecier vu que ça avait l air anormal de ne pas aimer se faire pénétrer par un doigt sans faire de vrai préliminaire. Sauf qu’il ne s est pas arrêté là et m a mis un doigt dans l anus. Je n ai jamais accepté la sodomie, je savais qu’il voulait tenter mais je ne me sentais pas prête et j avais toujours été catégorique. Donc quand je l ai senti, j’ai été pétrifié, je voulais dire non mais ça ne sortait pas ou un murmure à peine audible. Ses mouvements été brutaux, je ne comprenais pas ce qu il se passait, j étais comme endolori. Il a fini par se relever et dire qu il n était pas assez excité. Alors, il a pris ma tête pour l approcher de son pénis. Je ne voulait plus continuer, j ai réussi à tirer en arrière et retomber dans le lit. Il m a fait rouler sur le ventre et là j ai eut très peur, peur qu il me sodomise pour de bon. Je me suis sentie partir loin de mon corps, fatiguée j étais prête à le laisser faire. Pour lui faire plaisir, à cette simple pensée tellement contradictoire avec mon caractère de base, j’ai pleuré, silencieusement mais je me suis mise à pleurer. Il a remarqué mes larmes et s est reculé en répétant sans cesse “pardon”. Il s est caché comme un enfant qui avait fait une bêtise sous les couvertures. Je me suis assise dans le lit, j’ai essuyé mes larmes et j’ai entamé la conversation pour comprendre. J’ai reçu comme réponse ” Je ne sais pas , je voulais me défouler “. Je l ai consolé, pris dans mes bras. Je n arrive toujours pas à comprendre comment j’ai fait pour réagir calmement et le consoler alors que je sentais encore ses doigts.
Après ça, il n a plus voulu en parler. J’en avais besoin car au fil des jours je sentais un vide se creuser dans mon ventre, je n’avais pas eut de réelle excuse, mais il a toujours refusé de parler. On s est séparé après 9 ans de relation, même pas à cause de ça mais ce geste m empêchait de revenir vers lui. Je l aimait mais je ne comprenais pas comment il avait pu me faire ça. Il était le copain idéal, gentil, intelligent, ouvert d esprit …ça m a brisé juste pour un doigt dans le cul.

J en ai parlé à une amie qui a qualifié son geste de viol. J’ai réussi à en parler à ma psy 5 mois après, j’ai toujours employé le mot dérapage. Je n arrive pas à définir son geste. Pas assez grave pour un viol dans mon esprit, une agression sexuelle ? j’étais ok pour le rapport au départ donc le seul mot qui me vient c est dérapage, un petit dérapage ça arrive. Je n avais pas de raison valable de me plaindre….

Au début de notre relation, il s était produit quelque chose de similaire. On était dans la salle de bain, tout se passait bien, on allait faire l amour. Il m a plaqué contre le mur et a voulu me pénétrer sauf que ” ce n ai pas le bon trou”, au début ça me fesait sourire car à 17 ans, on n était inexpérimenté et on tâtonnait. Sauf qu il ne m entendait pas ou ne m ecoutait pas, je criais non mais il continuait et a fini par rentrer le bout. Je l ai repoussé de toute mes forces et je l’ai engueulé tellement violemment le traitant pratiquement de violeur qu il a finit par pleurer recroquevillé dans la baignoire. Je me suis excusé de lui avoir crié dessus, que j avais réagi de manière exagérée. À 17 ans, on peut se tromper donc un dérapage ça arrive…

Ps: désolé pour les fautes d orthographes et sûrement de grammaires.

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gfyyyy
gfyyyy
1 année plus tôt

Même en plein rapport consenti vous avez le droit de dire ce qui vous rebute et ce qui vous fait envie, oui c’est un viol.
Il aurait du vous consulter avant de faire ce dont il avait envvie.

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