POUR TOUTES CELLES QUI SE RECONNAITRONT DANS MON MESSAGE
OSER DIRE NON, cela ne suffit pas !
RÉUSSIR A S’ENFUIR quand cela est encore possible !
CRIER HURLER DE TOUTES SES FORCES pas toujours possible si le violeur vous emprisonne la bouche avec ses mains !
ATTENDRE QUE CA S’ARRÊTE ET PRIEZ POUR RESTER EN VIE, si vous ne voulez pas finir morte étouffée dans l’oreiller.
L’agresseur est un proche
le corps et la tête sont liés au sens propre comme au sens figuré
QUE FAIRE ? J’ai dit non, non, non STOP, ARRÊTE, j’ai pas eu le temps de crier, je me suis débattue mais en vain…
Votre vie ne sera plus jamais la même.
La culpabilité vous envahit.
Puis arrive la honte,
Ensuite, vous perdez peu à peu l’estime de vous.
Vous n’arrivez plus à vous regarder dans la glace,
vous rasez les murs le soir avant d’aller vous coucher.
Alors, c’est la que le piège se referme, vous rentrez dans le déni afin d’oublier l’inacceptable.
Mais un jour vous êtes rattrapé par vos démons, ils viennent vous hanter la nuit et cela vous empêchent de dormir, vous devenez insomniaque.
Troubles de l’humeur
Changements de comportement
Votre vie bascule et vous ne serez plus jamais la même, combien d’années fichues en l’air avant de pouvoir oser en parler…..
LIBÉRER LA PAROLE,
OSER ALLER VOIR LE MÉDECIN,
PORTER PLAINTE,
SE FAIRE AIDER PAR DES PSYCHOLOGUES,
NE RESTER PAS SANS AGIR.
IL FAUT DÉNONCER TOUTE ACTE DE VIOLENCE.
La violence sous toutes ses formes engendrent toutes autres formes de violence.
VOUS DEVENEZ AIGRIE, VOTRE ENTOURAGE NE COMPREND PAS CE QUI VOUS ARRIVE SI VOUS N’AVEZ PAS MIS DES MOTS SUR LES ACTES BARBARES QUE VOUS VENEZ DE SUBIR.
le non-dit entraîne une auto-destruction de soi, une perte d’identité, une perte d’estime de soi, PARLER pour pouvoir se libérer d’une telle charge émotionnelle pour réussir enfin à revivre et réapprendre à SOURIRE.
Je me suis rendue dans “une association d’aide aux victimes contre les violences faites aux femmes”.
J’ai vécu ce cauchemar au début de l’année 2000, aujourd’hui j’ai encore des troubles psychologiques et des troubles du comportement lié à cette agression qui a bouleversé ma vie. Ce témoignage me permet de poser des mots sur l’inacceptable. OSEZ parler.
Chère Val,
Je vois que vous aussi vous êtes insomniaque vu l’heure ! Je comprends ! Votre vision est très juste et vos mots précis font mouche ! Merci pour votre témoignage si touchant !
Navrée de ce qui vous est arrivé ! De tout cœur avec vous.
Serait-ce indiscret de vous demandez de quels troubles psychologiques et du comportement vous souffrez ?
Que faites-vous pour les atténuer ?
on est détruite au point de ne plus faire confiance ni aux psy ni aux associations
Parler certes mais encore faut il être entendue… Quand le corps médical est à l’origine du problème, c’est difficilement audible pour beaucoup… Mais oui parler est capital.
Chère Chris,
Je comprends ! Moi aussi, le corps médical m’a déçue très souvent et me déçois encore (je suis handicapée), mais il ne faut pas en faire une généralité ! Il existe des gens très bien partout et dans tous les milieux ! Ils sont durs à trouver, je le reconnais, mais ils existent ! Continuez de chercher jusqu’à ce que vous trouviez la perle rare ! Ne capitulez pas car c’est pour vous que vous le faîtes et “slogan pub” : vous le valez bien, non ?
Chère Mimi, cela vaut pour vous aussi ! Ne restez pas détruite, souriez à la vie, et elle vous le rendra ! De tout cœur avec vous.
Rolala c’est fou comme je me reconnaît dans votre histoire et tout ce que vous dites !
La honte, la peur, la culpabilité, les insomnies, les idées noires, les cauchemards récurrent, l’auto-destruction etc…
Suite à mes agressions pendant des mois par la même personne, j’avais 17ans, j’ai fait de l’hyper auto-destruction qui c’est caractériser par de l’anorexie et une forte addiction aux drogues dure pendant des années (près de 10ans d’héroïne)…
Je m’en suis sortie quand j’ai rencontrer l’homme qui est devenue maintenant mon mari et le père de mon ti’ bout.
il suffit de rencontrer la mauvaise personne pour nous détruire mais il suffit aussi de rencontrer la BONNE personne pour avancer 😉
Mon mari m’as sauver la vie le jours où on s’est rencontrer.
On n’oublie pas mais on apprend à vivre avec… et oui c’est possible 😉
Merci, c’est touchant de savoir que d’autres femmes se reconnaissent dans mon témoignage, bien de faire passer des messages poignants. Je souffre de plusieurs troubles du comportement, irritabilité, saut d’humeur, colérique dans le passé beaucoup moins maintenant depuis 2 ans je suis suivie, mais je n’ai pas encore abordé ce sujet avec les psy. J’ai aussi la phobie des microbes vaginaux et je reste très vigilante sur mes relations que ce soit les femmes ou les hommes. Je n’accorde pas facilement ma confiance en qu’elle qu’un. Je me fis quand même à mon instinct et je commence à avancer maintenant.
Je comprends, il faut prendre le temps de poser les mots que ce soit par écrit ou verbalement et surtout il faut trouver le bon interlocuteur. J’ai moi aussi essuyé des moqueries, cela fait mal. Il faut te dire que ceux qui ne comprennent pas, c’est que lorsqu’on a pas vécu un tel traumatisme on ne peux pas comprendre. Je suis d’accord avec toi. N’hésites pas si tu as besoin de parler. Tu vas te reconstruire, COURAGE, je suis avec toi, je te soutiens.
Moi aussi, ma psy était coincée, mon médecin généraliste m’a déçu également, j’ai changé et paradoxalement j’ai pris un homme et il m’a écouté pendant 1 heure, j’ai beaucoup pleuré et il a été silencieux puis il m’a donné les noms des asso. que je connaissais déjà, mais grâce à lui, j’ai osé franchir le cap et je m’y suis rendue avec la boule au ventre à “L’ASFAD” je poursuis mes R-V et je vais bientôt participer à un groupe de parole. Après, je ferais un petit clin d’oeil à la vie. Il faut faire son deuil. COURAGE LES FILLES
Moi aussi je suis tombée dans l’anorexie et le mutisme le plus complet j’étais figée comme si temps s’était arrêter je n’ai quasiment plus parlé pendant 1 an. j’avais 30 ans, j’ai perdu mon emploi à l’époque et depuis la reprise de mes études à 40 ans je réapprend à vivre . Je suis en instance de divorce car c’est l’homme avec qui je partage ma vie qui m’a brisée.
Comme cette conversation est forte et me touche. Je sais au combien une personne victime de viol peu finir en hp,anorexique, alcoolique, drogué, SDF et même femmes battues et bien d’autres. Je sais que j’ai malgré tout eu plus de chance de ce côté là. Pour les psychologue y en des naz mais y en des plus que merveilleux. Entoure toi de personnes bienveillantes. Courage. Comme dis ma thérapeute il y a un été sans fin : j’aime beaucoup cette phrase. A noter les psychologue ne sont pas médecins à l’instar des psychiatre qui n’écoute pas beaucoup. La vie est devant nous.
Merci pour votre témoignage poignant et très instructif sur les états émotionnels et psychiques associés à votre calvaire. Votre témoignage illustre très bien le caractère destructeur de l’âme du viol et de l’abus. Les agresseurs minimisent toujours les souffrances psychiques et leurs destructions, c’est d’ailleurs ce qui fait que l’on se réfugie dans le silence et la dépression, et les effets traumatiques que vous décrivez. Je vous invite à contacter l’institut de victimologie (voyez le site, il ya les adresses des centres régionaux). A toutes je vous conseille de lire “violé en vacances” où il y a une autre description de ressorts psychiques très instructive. Encore merci votre témoignage mérite d’illustrer les dommages psychiques et votre sursaut salvateur, votre réaction d’élan vers la vie. Vous participez à lutter contre le déni, bon courage, soutien et encore merci.
Je ne suis pas croyante.
Je ne vais pas prier je ne sais qui qui n’en a absolument rien à foutre.
Je crois pas en dieu ni en quelques religions que ce soit.
Ce sont des sectes.
Je hais les religieux les croyants autant que les athés je hais les extrêmes.
Je les subis.
Bon courage quand même.
Chère Val,
Merci pour toutes vos réponses, merci de vous être confiée à nous tous, sincèrement et sans peur ! Pour une personne qui ne fait plus trop confiance et qui n’arrivait plus à parler, ni à mettre des mots sur vos maux, je trouve que vous ne vous en sortez pas si mal ! Bravo !
Car cela montre que vous êtes sur le chemin de la guérison que les psys qualifient de résilience !
Lancez-vous avec votre psy, n’ayez pas peur de TOUT dire, ni même de montrer vos larmes ou votre colère. J’espère que vous avez confiance en votre psy, c’est primordial ! Moi, ayant eu un parcours de maltraitance en tout genre, j’ai eu du mal à avoir confiance en ma psy ! Au lieu, de la percevoir comme une alliée, je l’ai combattue car je ( du moins l’enfant en moi) réglais à travers elle, mes comptes avec ma propre mère. J’ai fait ce que l’on appelle un transfert ! Il m’a fallu un clash avec elle et qu’elle me dise que pour travailler avec moi, il fallait que l’adulte en moi soit aux commandes pour que je réalise, qu’elle était là pour m’aider. Ça m’a pris 7 ans de thérapie ! Quand on a été brisée, faire confiance à nouveau, c’est presque impossible, sauf si tu tombes sur quelqu’un de fiable et de SAIN à qui tu peux tout dire ! J’espère que le groupe de paroles vous aidera et nous tous, nous restons à votre écoute. Soyez courageuse, relevez la tête, refusez d’être brisée et de laisser les monstres gagner !
Chère Anne64,
Ici on parle pas de religion ! On est tous et toutes là pour exprimer nos douleurs communes ou pour aider les personnes qui souffrent à aller mieux et à se sentir soutenue. Parler aide à guérir ! Sur ce site, c’est un peu comme un groupe de paroles où tout le monde parle de son vécu et nous nous épaulons ! J’ai lu votre témoignage et vous avez beaucoup de colère en vous ! Mais, étant passée par là, je peux affirmer que la colère ne fait de mal qu’à vous-même, tout comme la haine ! Ne vous laissez pas dévorer par cette colère, retrouvez votre humanité, sinon les monstres qui vous ont rendue ainsi auront gagnés ! Retrouvez le chemin de votre cœur, regardez-vous dans un mirroir et souriez-vous, à nouveau !
Chère Catoune,
Un grand merci à toi Catoune, partager ces témoignages avec vous toutes me fait du bien. Mon mari m’a violé sous l’emprise de l’alcool avec une très grande brutalité, (bras et tête liés) j’ai vraiment pensé que j’allais mourir cette nuit là, cela m’a paru interminable, il m’a sodomisé également, il m’a bloqué la tête dans l’oreiller et l’a maintenue de toute ses forces jusqu’à ce qu’il ait eu fini. Je ne pouvais plus respirer. J’ai économisé mon air, en me mettant en apnée pour ne pas étouffer. Si ANNE64 n’a pas compris que ma vie était en péril. Peu importe si elle a fait une confusion entre un acte de détresse et la religion. Elle est certainement plus mal que moi, je ne lui en veux pas, mais merci de lui avoir adressé un message. J’avance de jour en jour et je me sens libérer, je commence à me projeter vers un avenir positif. Merci pour ces encouragements.
Chère Val,
quand j’ai lu ton témoignage, tes mots m’ont touchée car ils etaients forts, puissants, percutants de par leur sincérité ! Mais, avec les détails que tu me (nous) confies. J’entrevois mieux ce qu’il t’est arrivée ! C’est monstrueux ! C’est terrifiant ! Je n’avais pas compris qu’il s’agissait de ton mari ! Vis-tu encore avec lui ou as-tu fuis ce monstre ? Car alcoolisé ou pas, c’est un monstre ! L’alcool n’a fait que révéler sa vraie personnalité ! “In vino véritas” ! L’as-tu quitté ? Je l’espère ! As-tu eu des enfants avec lui ? Je suis contente que tu me dises que tu avances, que tu essaies de t’en sortir ! C’est bien ! Tu n’oublieras jamais, mais tu feras avec plus ou moins cahotiquement certains jours ! Il y aura des jours avec et des jours sans mais garde un objectif en tête : celui de sourire à nouveau à la vie ! Car il y a l’océan, les étoiles, le soleil, le ciel bleu, la nature, les fleurs, les animaux, bref, il existe autre chose que la laideur, l’horreur, la brutalité, les viols et les larmes ! Vit Val, vit !
Chère Catoune,
OUI JE VAIS VIVRE, je renait déjà, j’adore la mer, respirer l’air pur en pleine campagne ou face à la mer. Je vis encore avec mon mari, mais plus pour longtemps, il prend un nouveau logement en février. Nous faisons chambre à part depuis quelques mois. Les 10 premières années de vie communes se sont bien passées, ensuite nous nous sommes mariés, j’ai eu une fille, puis 2 ans après il y a eu ce viol, ma deuxième fille est née à l’issu de ce viol. J’ai été dans la résilience pendant 12 ans, jusqu’à ce qu’il se remette à boire. Alors j’ai lui ai fait face et je lui ai raconté ce qu’il m’avait fait, il dit ne se souvenir de rien, les psychiatres appellent cela un black-out. Depuis ma demande de séparation, il est tout gentil, il me dit qu’il est entièrement responsable de tout mon mal-être et je pense qu’il est conscient du mal qu’il m’a fait. Il y a 2 ans il m’a projeté au sol violemment. j’ai eu une fracture du poignée et les tendons du pouce abimé. Depuis, il me voit avaler mes somnifères et anti-dépresseurs. J’ai tenu pendant toutes ces années pour mes enfants, mais je devenais de plus en plus mal, j’ai refusé l’hospitalisation lorsque les pompiers sont venus il y a 2 mois, je venais d’annoncer à mon mari que je le quittais. Maintenant les choses se sont mises en place avec nos avocats, il part dans une semaine. Une nouvelle vie va commencer. Merci à toi pour ce partage.
Chère Val,
Je t’en prie, pas de merci entre nous ! Tu as eu des enfants avec lui, c’est pour cela que tu es restée avec lui malgré ce viol ! Ton mari est un homme violent et c’est aussi un violeur ! Il est tout doux et tout gentil, s’excuse, dit ne pas se souvenir, se montre gentil, puis il explose tout d’un coup et te projette à terre ! Il a un sérieux problème ! Tous les hommes ivres ne violent pas ! Lui, si ! Mais en plus, il t’a violée avec brutalité ! L’alcool fait de lui une brute et un violeur ? Certainement pas ! C’est sa nature profonde et il ne peut pas toujours la maîtriser ! Alors, tu as mille fois raison de le quitter, car il t’aurait brutalisée de plus en plus et t’aurait à nouveau violée peut-être ! Surtout, ne fléchis pas, quitte-le, divorce, pour ton salut et celui de tes filles ! Je suis contente vraiment que tu retournes à la vie après cet enfer ! Mais, tes filles, comment vivent-elles cette séparation d’avec ton mari ? Comprennent-elles la situation ? Quand ton mari t’a projetée à terre, étaient-elles présentes ? Quand ton mari t’a violée où se trouvait ta fille de 2 ans ? Ta deuxième fille, j’espère qu’elle ne saura jamais qu’elle est issue d’un viol ! Mais l’as-tu dit à quelqu’un de ta famille, à tes proches ou tes ami(e)s ? Car elle l’apprendra un jour ou l’autre, peut-être par ton mari dans un accès de colère ! Surveille bien tes deux filles et parle leur quand tu le jugeras bon, car des enfants pensent, écoutent, se renseignent et gambergent ! Suis-les de très près ! Prenez soin de vous toutes les trois ! Moi, je reste à l’écoute Val si tu veux me parler. Régulièrement je regarderai ton témoignage si tu veux me donner des nouvelles de toi et de tes filles et si tu éprouves le besoin de parler! Je suis là ! Bonne chance pour ta nouvelle vie ! À bientôt, je l’espère !
OUI, mes filles étaient présentes lorsqu’il m’a mis à terre, elles ont assisté à la scène, on s’apprêtait à passer à table. Je venais de sortir un plat chaud du four. J’avais demandé à mes filles de mettre le couvert, elles étaient fatiguées. Ils étaient tous dans le salon à regardé la TV. J’ai seulement dit “vous auriez pu mettre le couvert, puis j’ai rajouté, toi X, cela ne te dérangerait pas de mettre le couvert” Et c’est là qu’il s’est levé pour me projeté au sol. Elles ont toutes deux éclaté en sanglots, tout le monde était debout et moi j’étais à terre recroquevillée sur moi même, me protégeant la tête. Et je lui ai supplier d’arrêter, je pleurais. il a levé la main mais ne m’a pas frappé. Il était prêt à me massacrer. J’ai crié de toutes mes forces et mes enfants ont crié avec moi. Il y a eu quelques secondes de silence. Puis il a regardé ses enfants, il m’a tendu le bras pour me relever mais j’étais apeurée et en état de choc. Il s’y ai pris à 3 fois, j’ai regardé son visage et je tremblais, il m’a repris le bras et je me suis redressée. J’avais mal au dos, c’était mon omoplate qui me faisait le plus souffrir. Pour tout vous dire, j’ai une très forte scoliose avec arthrose lombaire et cervicale. j’ai un handicap reconnu par la MDPH. C’est seulement après, lorsque je me suis couchée. J’ai pris des antalgiques à la codéïne car ma main me faisait mal, elle avait doublé de volume et mon dos me faisait souffrir. j’avais une atèle qui traînait dans un de mes tiroirs de la salle de bain, je l’ai mis à mon poignet. Je ne suis pas allée voir le médecin, mais je l’ai porté pendant 3 semaines. Il m’a fallu 3 mois avant que la douleur ne disparaisse, car j’avais mal au tendon entre le pouce et l’index je n’arrivais pas à pincé ma main pour couper la viande. Je retirais mon atèle dés que j’étais en leur présence. Comme je n’arrivais plus à soulever mes bacs de linge et je n’arrivais plus à nettoyer mes casseroles, ni même à soulever une bouteille d’eau. Ils m’observaient tous les jours avec pitié. Mes deux filles m’aident un peu plus maintenant dans les tâches quotidienne. Mes filles me soutiennent, elles ont été soulagées lorsque je leur ai annoncé que j’allais quitter leur père, car la violence verbale avait pris place, elle était omniprésente, c’était l’enfer et moi je sombrais de plus en plus. Mais après avoir touché le fond, on fini par se relever. Ce que j’aime c’est marché les cheveux dans le vent et profitez de ma liberté.
Chère Val,
J’ai connu cette violence, mais en famille ! Mon père, un vrai cogneur : côtes fêlées par coups de pieds dans les côtes quand jetée à terre, malaire œil gauche fracturé par coups de poing dans le visage, presque fracturé le bras gauche avec un tisonnier, grosse boule au front quand projetée contre un mur, boursouflures sur les bras et les jambes car frappée avec ceinture en cuir, coups de gaule au visage et partout, frappée avec tout ce qui était sous sa main, douches froides toute habillée et j’en passe encore plein…. Alors, je sais exactement ce que tu ressens ! Se faire le plus discrète possible, lécher ses plaies en silence, se soigner seule, surtout ne rien dire pour ne pas l’énerver, faire attention à tout, et crever de peur tous les jours ! Je sais Val, je sais ! C’est pour cela que tu as bien fait de le quitter ! A-t’il jamais frappé tes filles ? Va-t’il avoir une garde alternée ? Comme je te l’ai dit, surveille-les de près, ai une relation de confiance avec elle, car des enfants ne parlent pas à leur mère quand ils sont abusés par leur père car celui-ci demande le secret absolu ou leur met la pression ! Vu ce qu’il t’est arrivé, sois vigilante ! Peut-être que la juge qui va décider de la garde devrait être mise au courant de ce qu’il t’a fait ! Imagine qu’elles soient avec lui et qu’il ait bu, que se passera-t’il ? Je ne veux pas te faire peur ! Toi seule est juge de la situation ! Fais au mieux ! Je comprends pour ce qui est du vent dans tes cheveux et de ta liberté retrouvée ! Ça m’emplie le cœur de joie pour toi ! Au fait, je ne crois pas te l’avoir dit, mais je suis handicapée moi aussi et reconnue par la MDPH. Nous partageons aussi la douleur physique ! Merci de m’avoir raconté ce qui fait saigner ton cœur ! Je t’ai entendue ! Ma psy veut que je parle des violences familiales et des maltraitances que j’ai subies, mais à part décrire les faits comme toi, comment mettre des mots sur le ressenti, sur ce que ça casse ou brise à l’intérieur ? Ce que l’on perd ? As-tu une idée ? Je ne crois pas qu’il existe des mots pour décrire ça ! En tous cas, je te ressens, je te comprends. À bientôt Val.
Chère Catoune,
Ton témoignage m’émeut aux larmes, partager nos parcours de vie nous aident à être plus forte et à allez de l’avant. Ton père a t-il reconnu ses actes barbares qu’il te faisait subir ? C’est un malade. Est ce que ton bourreau de père est passé devant la justice ? Est-il toujours en vie ? L’écriture est un exutoire et le partage entre victimes permet de se reconstruire. On ne peut pas parler de tout cela à n’importe qui. Certains vont fuir car ils ne sont pas à même de comprendre, d’autres vont surenchérir avec une compassion abusive pour essayer de profiter de notre vulnérabilité, car on reste vulnérable, c’est pour cela qu’il faut combattre cela. Nous tous sur ce site, on se sent plus armés pour avancer ensemble et non dans le silence. En écrivant sur ce site, beaucoup de gens vont se reconnaître, si certains ou certaines sont paumés, ils comprendront qu’il y a un avant et un après. Ce que l’on a perdu avant c’est une jeunesse ou une vie de couple ou autre… c’est une partie de nous, c’est vrai. Mais on ne peut pas changer le passé. Après arrive le dénouement, reprendre confiance en soi et réussir le reste de sa vie. Je recommence à avoir des projets. je comprends mieux le sens du mot partager. J’espère que pour toi aussi tu as des projets. Mes enfants sont tout ce j’ai de plus précieux, je veille à ce qu’il ne leur arrive rien. Mes filles ne seront pas ce que leur père m’a fait, c’est seulement si il venait à décéder que je pourrais en parler et peut-être vaut mieux pas. Je vis dans le présent,
J’ai aussi un autre passé, celui de ma jeunesse, celui d’une enfant à qui l’on ment. J’ai fait mon deuil sur la période ou j’ai porté mon corset, même si mon handicap est toujours présent, on vit avec, j’en voulais à mon spécialiste qui m’a fait porter un corset pendant 9 longues années, à mes parents qui se sont faits manipuler, à toutes les moqueries que j’ai subies pendant ma jeunesse. J’ai pardonné, mais je ne pourrais jamais oublier. Il m’a fallu 30 ans pour évacuer cette souffrance psychologique que j’avais gardé en moi. Et c’est grâce à l’écriture et à l’écoute du corps médical que j’ai pu soigner mes plaies. Vivons au présent et tournons nous vers l’avenir. Moi aussi je te comprends. A bientôt Catoune
Chère Val,
Le dicton dit : ” Il pleut toujours sur les mouillés et c’est vrai !” Je vois que toi aussi tu les a cumulés les traumatismes ! Figure-toi que c’est parce que j’avais une scoliose sévère que j’avais des séances de kiné quotidiennes et c’est là qu’entre en jeu le kiné pédophile ! Trois ans et demi de bons soins si tu vois ce que je veux dire ! À la limite, Val, j’aurais préféré porter un corset ! Toi, on te moquait pour ton corset, moi parce que les bons soins du kiné m’ont rendue dyslexique, avec des troubles du langage (je bégayais, je zozotais) d’attention et d’écoute ! Donc j’étais aussi raillée ! Ajoutes-y la maltraitance familiale, j’étais toujours sur la défensive et très mal dans peau ! L’humour, les études et le travail m’ont sauvée ! Ouf ! J’ai une situation professionnelle stressante mais j’adore mon travail. Je le fais avec passion et avec cœur et mon travail de qualité est reconnu, autant par mes chefs que mes collègues ou les clients ! J’ai juste vécu le harcèlement moral d’une chef que j’ai eue pendant 5 ans, ce qui m’a values un bon Burn Out ! Mais depuis 2 ans tout va bien ! Des projets ? Celui de conserver mon boulot le plus longtemps possible car ma santé se dégrade à la vitesse grand V ! J’ai des maladies incurables et dégénératives ! On me porte les repas, on me fait le ménage ! Bien sûr, le fait de travailler me permet de payer pour ces aides ! Tant que je serai autonome financièrement tout ira bien et mon moral sera au beau fixe car j’ai beaucoup d’humour ! Je perds juste mon sang froid en conduisant ou quand mon PC plante, sinon je suis plutôt pondérée ! Intérieurement, je suis un roc ! On ne me déstabilise pas facilement ! Normal, vu ce que j’ai déjà traversé ! Longtemps j’ai ressassé le passé, mais après 7 ans de thérapie, je vis le présent et je prépare mon avenir !
Pour les questions concernant mon père : il ne se rappelle de rien et surtout pas de m’avoir maltraitée ! Il est convaincu d’être le meilleur des pères ! Que c’est pratique l’amnésie tout de même, surtout quand on est reconnu coupable de coups et violences sur mineur par le juge des enfants ! Il n’en a aucun souvenir de cette condamnation ! Tu m’étonnes ! Je confirme que c’est un malade et même un fou furieux ! Oui, il est toujours en vie ! Mais je ne bio plus ma famille depuis bientôt un an car ils son trop toxiques ! Une fois je suis restée plus de 4 ans sans les voir ! Ils ne me manquent pas !
Pour ce soir, je m’arrête là ! Dis-moi si ton mari est enfin parti et parle moi de tes futurs projets. À bientôt Val.
Merci
Mon père représentant de l’ordre, gardien de la paix. De mes 3 à 5 ans et demi. Problème avec l’autorité ! Problème avec les groupes : ma mère l’a encouragée. J’en ai eue la certitude à mes 36 ans quand ma petite soeur de laquelle gt coupée depuis 19 ans a eue la même chose que moi à ces 6 ans. Elle a fait exprès de confier ma petite soeur a des inconnus en weekend. Elle ne pouvait pas ne pas savoir puisqu’un sexe d’homme pénétrant un sexe de petite fille créé forcément des blessures gynécologiques. C’est tout pour l’histoire ! Décidée de porter plainte avant fin prescription même si mon père a des relations. Boucler la boucle peu importe les conséquences. Ne plus me cacher !!