toute petite je n’étais pas une enfant désirée, pas comme je suis en tout cas, mes parents voulait un garçon et je suis une fille. difficile déjà à vivre dans un déni permanent. le seul endroit où je me sentais aimée et désirée c’était chez ma nourrice et c’est là que j’ai subi des attouchements sexuels. Ces faits je les ai oubliés pendant des années. Ca ne m’ai revenu que vers 20 ans après un rapport sexuel un peu douloureux. Des images me sont revenues un peu floues, j’ai tout gardé pour moi. j’ai fait deux tentatives de suicide aux médicaments 3 ans après que j’ai mis sur le compte d’une séparation douloureuse puis sur le compte du non amour de mes parents ou du mal amour (ça je ne vais pas m’éterniser il y a trop de choses à dire). j’ai passé plusieurs année dans le déni mais j’en ai parlé une fois à l’homme qui est devenu mon mari, je pensé que je n’avais pas de séquelles, que c’étais comme ça, pas grave il n’y avais pas eu de viol, juste des caresses d’un jeune adulte. donc le temps passe, je dois dire que je n’ai pas de problèmes sexuels donc tout va bien mais je ne suis jamais vraiment bien, je fais des migraines très souvent depuis mes 8 ans et j’ai mal au dos depuis mes 23 ans tout est inexpliqué mais je vis. Et puis les difficultés arrivé, le burn out au travail qui dur longtemps et puis un suivi par un psychiatre et là c’est le tsunami, je lui raconte que j’ai fait un cauchemar et je fini par lui sortir que j’ai subi des attouchements sexuels et là commence la descente aux enfers. Tout me revient en pleine figure, la scène, la respiration coupée , la peur, la culpabilité (je dois dire que ça c’est passé quand j’étais en maternelle)c’est moi qui suis allée m’assoir sur ses genoux, il était gentil et beau ce jeune homme d’une vingtaine d’année, on regardé des dessins animés sur le canapé orange, ma nourrice était assise à sa place à une table, dans la même pièce mais elle ne pouvait rien voir car le coin salon était dans un renfoncement dans la pièce, et lui il à commencé à mettre ses mains sur mon ventre et puis dans mon pantalon et dans ma culotte et moi je ne bougeais pas et je ne respirais plus et j’avais peur. et c’était mal mais ça m’a fait drôle dans ma culote alors j’étais mauvaise et puis je ne sais pas si je voulais que ça recommence mais je voulais quand même retourner chez ma nourrice car elle elle m’aimait donc je crois que je n’ai rien dit à mes parents de toute façon ils ne m’auraient pas écouté. j’ai pu retirer la culpabilité de ma tête garce au psychiatre, j’ai demandais à mes parents si ils savaient car je me souviens qu’un jour en repas de famille ma mère à dit qu’avant je voulais toujours des bisous et que j’avais arrêté du jour au lendemain, mais ils ne se sont pas posés plus de questions que ça. Mes parents ne m’ont pas cru malgré que j’ai retrouvé mon agresseur qui vit tranquillement au canada, ma plus grande sœur me m’a d’abord pas cru puis elle à minimisé, après tout ce ne sont que des attouchements et mon autre grande sœur je n’ai plus de nouvelles. Le plus dur dans tout ça ce ne sont pas les gestes, j’ai réglé mes compte avec mon agresseur par le biais de Facebook, il n’a rien niais, ça la plutôt fait rire à priori mais moi je sais que ce n’était pas un rêve et lui il sait que je m’en souviens, il y a prescription de toute façon donc j’ai accepté ce qu’il c’est passé mais le plus difficile pour moi c’est de ne pas avoir étais crue par mes parents et mes sœurs avec qui je n’ai plus de contact aujourd’hui. quand j’entends les accusations de viol en ce moment et les témoignages je suis bouleversée, je me dit que ma mère va réagir, qu’elle va comprendre la souffrance que j’ai pu ressentir et qui me hante encore parfois mais rien. rejet total. alors je me demande parfois qui sont les porcs.
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