Lors d’une soirée entre amis dans notre résidence étudiante, je racontais que j’avais rencontré un mec super beau, hyper sympa et drôle. Après la soirée, un de mes pote qui avait cru que je parlais de lui l’instant d’avant, m’a avoué ses sentiments et m’a embrassé. Je lui ai tout de suite expliqué que ce n’était pas de lui que je parlais et que ses sentiments n’étaient pas réciproques. J’ai fini par sortir avec le beau mec en question mais une semaine après mon soit disant pote l’a su je ne sais comment et s’est pointé devant ma chambre étudiante pour discuter, il était 4h du matin et je dormais avant qu’il frappe à ma porte. J’ai ouvert et il m’a dit qu’il voulait me dire quelque chose d’important et m’a demandé s’il pouvait entrer. Moi complètement dans le cirage, je l’ai laissé entrer. Il m’a dit qu’il était au courant de ma récente relation et s’est plaint que ce n’était pas normal que lui n’est pas eu sa chance avec moi, que ce n’était pas juste. Je lui ai réexpliqué que je ne ressentais rien pour lui, que j’étais désolée mais que rien ne se passerait jamais entre nous. C’est à ce moment là qu’il m’a sauté dessus, il s’est allongé de tout son poids sur moi en me bloquant les deux mains, il s’est mis à m’embrassé et j’avais beau tenter de détourner la tête, il m’a maintenu la tête de force avec sa main libre, puis à commencé à me doigter pour enfin me pénétrer avec son sexe, j’avais beau dire non, il continuait (je n’ai pas réussi à crier, je ne sais pas pourquoi, la peur peut être)…J’ai réussi à me relever mais il m’a aussitôt attrapé et m’a plaqué contre le mur en me maintenant à nouveau les deux mains avec une de ses mains et a continué à me doigter avec l’autre…Je ne me souviens même pas comment j’ai réussi à le faire sortir de ma chambre mais il est sorti et j’ai immédiatement fermé ma porte à double tours. Puis je me suis assise sur mon lit et je suis restée là sans bouger pendant plusieurs heures..pour enfin exploser en sanglots… Je ne savais pas quoi faire, j’avais peur, j’avais honte d’avoir pu laissé cela arriver…sachant que mon agresseur avait déménagé le jour même et avait quitté l’université, je suis allée en cours comme si de rien était en essayant t’en bien que mal de retenir mes larmes…J’ai vécu comme si de rien était pendant 5 ans et s’est pendant ma deuxième année de Master que je me suis réveillé et que j’ai décidé de porter plainte et de tout raconter à ma famille et à mes amis. Quand la gendarmerie à retrouvé l’individu, j’ai su qu’il avait donné un faux nom à la résidence étudiante et à l’Université… J’ai du également faire face à une confrontation avec mon agresseur au commissariat, il a fini par avouer que j’avais dit non et qu’il avait continué quand même, malheureusement en France, les aveux ne suffisent pas et les policiers m’ont gentiment expliqué qu’il ne se passerait rien, que des aveux sans preuves ne servent à rien. Je leur ai alors demandé pourquoi m’avoir fait venir pour me confronter à mon agresseur si dans tous les cas ça ne servirait à rien (5 ans après dans tous les cas, aucunes preuves n’auraient pu être trouvées) je n’ai jamais eu de réponse… Je peux juste me dire que j’ai fait ce que je devais faire, pour qu’il sache que je ne resterai pas là sans rien dire, sans rien tenter pour qu’il paye ce qu’il m’a fait et pour que ça le dissuade de recommencer !!
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