Mon cousin. J’avais 23 ans, lui presque 40. Je m’étais toujours méfiée de lui, garçon faux, tourmenté et hyper-religieux, qui rêvait d’être curé et avait essayé sans succès de rentrer dans les ordres. Je ne le connaissais en fait que peu et mal. Un soir, le cousin sonne sans prévenir dans mon studio d’étudiante. Nous discutons de façon sympathique. Il se fait tard et je lui dis qu’il doit partir car il va rater le dernier métro. Il me dit qu’il n’y en a déjà plus. Je lui dis qu’il y a toujours des taxis au métro Daumesnil, tout à côté. Il dit qu’il va dormir sur un fauteuil et qu’il partira demain matin. Je trouve ça bizarre, mais tant pis. C’est un quasi-curé, pas de souci. Je prends ma douche et me mets au lit. Comme d’habitude, je m’endors de suite et dors comme une souche. Quand je dors, rien ne peut me réveiller. Le lendemain matin en ouvrant les yeux je découvre le porc contre moi, là, tout nu. Il s’était glissé dans mon petit lit 1 personne, entre le mur et moi. Et il me regarde, l’air ravi et s’exhibant en pleine érection. Il m’annonce d’un air triomphant qu’il a passé la nuit là à me tripoter. Je bondis, boute le porc hors de mon lit et le fiche sur le palier avec ses fringues et les commentaires adéquats. J’ai été profondément blessée mais ensuite ai oublié pendant 30 ans. Puis est apparu, un besoin de faire savoir à certains membres de la famille qui il était. J’ai donc balancé mon porc. Ça soulage réellement et libère l’esprit. Je vous incite toutes à le faire, même longtemps après.
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