J’avais 13, j’étais en vacances chez ma grand mère (dans un petit village) avec mes cousines et cousins, nous sortions beaucoup le soir (nous étions 3 filles et 2 garçons un petit groupe où j’étais la plus âgée). Un soir nous nous promenions comme d’hab et nous faisions des auto-tamponneuse jusqu’à ce que 3 hommes d’une vingtaines d’années se sont mit à nous aborder. Effrayée, j’ai juste fais comme si de rien n’était en disant à mes cousins que ct l’heure de rentrer. Les hommes se sont mit à nous suivre, en disant des choses du style « Eh celle qui a la couette, tu veux pas jouer avec nous », « Arrête toi je veux te parler » ou je ne sais quoi, bref j’etais La seule qui avait une couette donc mes cousins et moi que cqu’ils disaient s’adresser à moi. Bref, les rues étaient désertes et je vois du coin de l’oeil qu’ils se sont mit à courir vers nous, réflexe je me suis aussi mise à courir, j’ai couru comme jamais, et dès que j’ai pu je me suis caché derrière une voiture. Après une éternité je suis sortie de ma cachette et je suis rentrée chez moi ou mes cousins étaient tous déjà la bas. (Ouais les gars en avaient après moi et non les cousins.) Mes cousins ont racontés notre mésaventure, et lorsque je me suis retrouvée seule, j’ai pleuré toutes les larmes de mon corps tellement j’avais eu peur. 3 ans plus tard sans doute, je suis chez ma grand mère, je sors et j’entends des hommes dire mon nom, je me tourne et c’est un groupe qui me saluent, je reste perplexe car je ne connais personne jusqu’à ce que je me rende compte que dans le lot, il y’a un garçon qui m’avait poursuivi faisant comme si de rien n’était et me souriant.
Bref récemment encore mes cousines me disent « auto-tamponneuse » en riant par rapport à cette nuit la, je rigole aussi faisant comme si ce n’était rien parce que bon c’est pas elles qui ont dû courir et se cacher pour éviter des pervers donc facile à en rire non?
Mais comment ce garçon connait votre nom ? Il y a-t-il quelqu’un que vous connaissez dans cette bande ? Vos cousines ne semblent pas comprendre ce qu’il vous est arrivé. Parfois il faut être victime d’une chose pour en comprendre son impact, c’est souvent le cas avec les violences sexuelles d’ailleurs.
C’est un village où tout le monde se connaît, et il semblerait que j’ai un ami en commun avec…
Hélas c’est bien vrai, à moins d’etre victime, on n’en peut comprendre l’impact. (Merci pour votre commentaire )
Chère Mai,
Souvent on ne suit pas son instinct et on s’atire tout un tas de problèmes ! Heureusement que vous, vous l’avez suivi !
J’imagine votre course et votre frayeur !
Votre peur m’a fait penser à celle de cette jeune femme, Elodie Kulik, directrice d’une agence bancaire à 24 ans, violée et assassinée en janvier 2002. Son père a écouté la bande sonore du dernier enregistrement de sa fille, car elle a appelé la police avec son portable, et il a pu entendre sa terreur et ses cris ! Une horreur !
Alors, je vous crois et vous devriez mettre fin aux plaisanteries de vos cousines ! Car tant que vous, vous ferez semblant d’en rire, elles ne mesureront pas la gravité des faits !
Vous devriez aussi parler à votre ami qui connaît l’un des hommes qui vous a poursuivie ! Dites-lui, que son copain est un porc qui s’en prend à des adolescentes de 13 ans !
Ne laissez plus personne rire à vos dépends ! Trop de jeunes filles sont violées et tuées, comme cette pauvre Angélique qui n’avait que 13 ans !
Soyez forte et montrez à ceux qui ont tendance à rire de tels faits, que c’est manquer de respect à tous ces enfants disparus, peut-être violés et tués !
Toute la tendresse Mai !