Coup de gueule

Loi pour dénoncer l’omerta des témoins et une sanction pour les victimes qui se taise et qui dénonce 10, 15, 20 plus tard les violeurs en toute conscience.
Parce que, je suis choquée que quelqu’un qui a tenu un micro pendant des années comme Flavie Flament par exemple, alors qu’elle savait pertinemment qu’un pédophile était dans la nature prêt à sévir dans l’ombre
sans le dénoncer.
Angelina jolie et d’autres victimes de DSK etc…
Tout ce que les femmes peuvent éviter aux autres ?

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2 Commentaires

  1. gael

    On ne peut pas condamner les victimes si elles ont peur que voulez-vous, le système ne les aident pas et ce n’est pas une loi qui les punira qui les aidera davantage. Quant à faire parler les témoins qui se taisent, à part dans des situations particulières, cela me paraît difficile de mettre un tel système en pratique, surtout comment prouver que quelqu’un a quelque chose à dire si il ne veut rien dire?

  2. n n

    Personne, personne, personne, pas même vous, ne peut se permettre de juger de la réaction d’une personne qui a eu a subir un acte de barbarie d’une violence aussi inouïe tel qu’un viol.
    Recevoir un tel jugement c’est pour la victime aussi violent que si vous lui envoyiez un parpaing dans la tronche, même 10 ans, ou 15 ans, ou 20 ans après son agression.
    Du moins c’est ce que je ressens, et ça fait mal (un parpaing dans la tronche)
    C’est au contraire courageux de pouvoir parler, même 10 ans, 15 ans ou 20 ans après.
    Et si beaucoup de personnes peuvent parler aujourd’hui, j’en fais partie, c’est parce qu’elles ont trouvé ici un espace sécurisé, et qu’elles se sentent portées par un mouvement plein d’espoir, et qu’elles veulent participer à ce que les choses changent.
    Et même ici, dans cet espace sécurisé, ce n’est pas forcément évident pour tout le monde de pouvoir témoigner. J’ai moi même eu des hésitations, avec une sensation de me jeter à l’eau (j’ai peur de l’eau), et pourtant, « ça » date de trente ans…
    Désolée pour le ton, mais j’avoue que je suis un peu énervée là.
    Ah oui, aussi, je vous propose de lire le livre de Flavie Flamant (merci à elle), vous y trouverez sans doute des éléments pour une meilleure compréhension du smimblick.
    Et puis aussi peut-être réfléchissez à d’autres cas de figure où les réactions sont difficiles à comprendre, mais on ne peut pas les juger pour autant: qu’est-ce qui fait qu’un enfant maltraité par ses parents les aime parfois malgré tout? qu’est-ce qui fait qu’un otage va protéger son ravisseur quelquefois?

    Pour gael, à l’étage du dessous : ce n’est pas forcément qu’une question de peur, ça peut être beaucoup plus complexe.

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