Les choses sont en train de changer, grâce à ce mouvement et heureusement…sachez que maintenant vous pouvez directement écrire au procureur de la République en décrivant tout ce que vous subissez si une plainte en commissariat vous semble trop compliquée et si vous pensez ne pas être crue. Le procureur sera obligé de prendre la plainte en cours (ce que parfois ne font pas les forces de l’ordre) et il diligentera une enquête que la police sera obligée de suivre.
Ce conseil vaut pour toutes les victimes de ce site, vous trouverez la lettre type pour écrire au procureur sur google.
Récoltez le maximum de preuves, si vous le pouvez:
-témoins visuels : famille, amis, voisins, profs, assistante sociale, éducateurs, autres victimes.
– des preuves matérielles: enregistrements sonores ou visuels, certificats médicaux (quand vous subissez des maltraitantes ou viols, allez directement aux urgences de votre hôpital pour faire constater vos blessures) et aussi certificats de médecins de familles ou psy si vous avez eu recours à eux suite à toutes ces maltraitances.
La loi française fonctionne avec la présomption d’innocence, sans preuves, la plupart des plaintes sont classées sans suite car c’est la parole de l’un contre la parole de l’autre. Il faut donc récolter le maximum de preuves pour être cru, malheureusement.
Après vous pouvez toujours quand même porter plainte, même sans preuves, au moins pour marquer le coups car il y aura toujours une trace quelque part de ce qu’il s’est passé même si vous n’avez pas été crue et l’enquête peut toujours être ré-ouverte si les choses changent ou que d’autres personnes portent plainte contre cette personne pour des faits similaires.
Gardez toutes courage!
Cela permet effectivement d’éviterles forces de l’ordre locales mais aller exposer son corps dans le milieu médical, c’est prendre un grand risque selon le professionnel attribué…Entre ce qui est vraiment souhaitable et ce que je peux réellement envisager, le fossé est bien présent… Merci pour vos conseils avisés.
Bonjour Anonyme !
Merci pour toutes ces informations importantes.
Mais j’y mets un bémol de taille !
Vous allez à la police, le Procureur est averti le jour même et l’enquête commence tout de suite et bien sûr un maximum de preuves est récolté !
Vous écrivez au Procureur comme je l’ai fait dans une plainte pour discrimination envers une handicapée et la gendarmerie a pris ma déposition 9 mois après mon recommandé. Le gendarme m’a dit dommage car les enregistrements des caméras sont gardés 30 jours ! Donc plus de preuves !
Mon conseil : si c’est important pour vous que l’auteur des faits soit puni, PORTEZ PLAINTE À LA GENDARMERIE !!!!
Chères aminchettes.
J’approuve le conseil de Catoune tout en ajoutant que les gendarmerie a reçu des instructions précises pour la lutte contre les violences faites aux femmes avec une note manuscrite (ce qui semble exceptionnel) de son directeur général le 10 novembre 2017. Vous trouverez mention de cela dans la presse suite au constat d’une augmentation de 30 % des plaintes pour violences contre les femmes en octobre 2017 constaté en secteur gendarmerie.
Bien à vous les aminchettes.