Je suis rentrée en école d’ingénieur à 18 ans et j’ai été prise à part soudainement par le violeur en soirée du week end d’intégration, qui m’a plaquée au sol et mis deux doigts. Je l’ai repoussé et je suis partie. Puis il m’a suivie dans la chambre et m’a enlevé le pantalon et m’a pénétrée. Il avait tout prévu et un ami a lui est rentré dans la chambre et a filmé. J’ai été amnésique pendant 8 ans de cette scène. Il m’a violée 5 fois pendant le semestre, en soirée, en me bousculant contre le mur et en me pénétrant ou en m’enfermant dans une salle à côté de la salle principale. J’ai jamais parlé mais après deux ans de thérapies j’ai fini par porter plainte.
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*** ********** ******* Bretagne
Bonjour, je vous lis et vous dis bravo d’arriver à raconter ces souffrances : une dénonciation nécessaire, bravo de l’écrire, vous avez raison de le dire, le chemin est long parce qu’en fait on réalise les dégats, puis on se bat, on construit la lutte. Surtout ne doutez pas vous avez très bien fait de vous défendre, porter plainte, faut se faire respecter ! Parce que nous sommes beaucoup de femmes à vivre des situations semblables, dénoncer les porcs est nécessaire pour protéger les autres aussi. La peur change de camp, je vous souhaite les plus belles choses.