C’était ma dernière soirée en Nouvelle-Calédonie avant mon retour en France métropolitaine.
Je décide de sortir avec des ami(e)s, nous faisons le tour des boîtes de nuit et moi qui d’habitude ne bois pas énormément, je décide de me lâcher, après tout c’est ma dernière soirée ici. Je me revois danser, chanter à tue-tête, rigoler avec mes proches et ensuite plus rien…seulement des flashs.
Je suis dans la voiture d’un ami sensé me raccompagner chez moi, je vomi, je suis sur la banquette arrière, il me pénètre, je sens les poils de son dos dans mes mains, je l’embrasse… Le lendemain je me retrouve dans la chambre de mon petit ami de l’époque, je ne sais même pas comment j’ai atterri là.
J’appelle “l’ami” en question, il me dit de tout oublier, que de toute façon je pars, de ne pas en parler à mon copain. J’étais en larmes, je me suis sentie salie, avilie.
Je ne souhaite pas porter plainte, je ne saurai même pas comment qualifier ce qui s’est passé : j’étais clairement en état d’incapacité tandis que lui disposait encore de ses moyens dans la mesure ou il conduisait mais je n’arrive pas à savoir ce que j’ai fait, est-ce que j’ai consentie ? Est-ce que j’ai dit “OUI” ? Dans mon cas le plus dur est de ne pas savoir ce qui s’est passé, de rester dans le flou total.
Chère anonyme. Vous avez raison, c’est très perturbant et ennuyeux de ne pas savoir ce qu’il s’est passé. Cela étant dit, ce qui compte c’est vos impressions immédiatement après: vous vous sentiez salie et avilie. A mon sens d’homme très strict avec ces choses là, c’est le signe qu’au fond de vous, en votre personne, votre humanité, votre âme donc, vous avez été violée. Il a profité de votre état d’ébriété pour vous violer, dans un tel stade vous ne pouviez consentir, a fortiori si vous ne vous souvenez de rien. Et ensuite, oublie et bon débarras, rentre en métropole et demmerdes toi avec le traumatisme psychique du viol… Pour moi l’affaire est claire: ce type vous a violée car il a profité de votre état dans lequel vous ne pouviez clairement consentir. C’est un viol surprise avec ébriété, une circonstance aggravante donc. Il le savait très bien l’ordure c’est pourquoi il vous a fait ce petit numéro de violeur; oublie et dégage ! trop facile ! Il mérite ses 15 ans de taule cette ordure !
https://www.service-public.fr/particuliers/vosdroits/F1526
Si vous ressentez des angoisses ou des cauchemars, allez consulter d’urgence.
Dans le doute voici des adresses d’associations d’aides aux victimes de viol:
Associations de lutte contre les violences faites aux femmes
CFCV – Collectif féministe contre le viol
http://www.cfcv.asso.fr
numéro d’urgence: 0 800 05 95 95
FNSF – Fédération nationale solidarité femmes
http://www.solidaritefemmes.asso.fr
CNIDFF – Centre national d’information sur les droits des femmes et des familles
http://www.infofemmes.com
Femmes solidaires
http://www.femmes-solidaires.org
FDFA – Femmes pour le dire Femmes pour agir
http://www.femmespourledire.asso.fr
Réseau France victimes
http://www.france-victimes.fr/
numéro d’urgence: 116 006
Sites médicopsychologiques:
** site de l’institut de la victimologie vous avez un annuaire des associations de lutte contre le harcèlement dont l’adresse des centres régionaux:
http://www.institutdevictimologie.fr/annuaire.php
** site de Muriel Salmona: mémoire traumatique ; voir son article mémoire traumatique en pdf sur le site
https://www.memoiretraumatique.org/
** indiqué par Céline9: un site très intéressant d’ailleurs
https://www.cyrinne.com/
** psy coach: un espace consacré au harcèlement
https://www.psy-coach.fr/
** soutien-psy en ligne
https://www.soutien-psy-en-ligne.fr/
N’hésitez pas à revenir nous demander des précisions.
De tout coeur avec vous.
Courage et soutien.