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Attouchements ou pas ?

Bonjour
Voilà j ai 35 ans et des fais me remontent pourquoi je sais pas…..
Jqd j’avais 12 13 ans je me suis retrouvé seul avec 2 garçons d une 20 aîne d années chez ma famille d accueil
Ils se sont mis à me montrer leur penis et me dire des choses làquelle tu veux etc…… En allant aux toilettes l un d entre eux en a profiter pour me bloquer et me tripoter la poitrine en se masturbant
Peut on appeler ça dès attouchements ?

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Mephisto
Mephisto
2 années plus tôt

Ben dans votre cas, il y a “exhibition sexuelle” de la part de vos agresseurs, “agression sexuelle” (même sans pénétration c’est la loi qui le définit ainsi), et “attouchements” puisque le terme “tripotage” est dans votre intervention.

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Zaragan
Zaragan
2 années plus tôt

Chère anonyme,
Oui , toucher la poitrine d’une personne sans son consentement est un attouchement. La poitrine étant une zone considérée comme sexuelle et/ou intime. Un “attouchement” est le mot dans le langage courant (et inadapté si on regarde la définition dans le dictionnaire) de ce qu’on appelle une “agression sexuelle”. C’est un acte sexuel avec contact physique mais sans pénétration sexuelle. Ce qui implique que toute pénétration quelle soit vaginale, anale ou buccale, effectuée par le sexe de l’agresseur, par ses doigts ou par un objet est un viol. Il me semble que “exhibition sexuelle” est utilisé en cas de nudité partielle (montrer uniquement les parties intimes) / totale ou encore d’actes sexuelles (masturbation, relations sexuelles…) uniquement dans les lieux publics. Mais le fait d’imposer à une personne (donc non consentante) cela, même dans le privé est tout de même une violence sexuelle! Puisque vous étiez mineure (et moins de 15 ans), cela est une circonstance aggravante. On parle de pédocriminalité = Tout acte à caractère sexuel imposé à une victime mineure. 

Maintenant je pense qu’il est important de dire que : le fait d’être mineur signifie qu’on ne peut pas consentir et encore moins face à un/des adulte(s). Ce que ces deux hommes vous ont fait est grave, immoral et même illégal. Vous n’êtes coupable de rien, c’est eux les uniques responsables de leur actes. (Par ailleurs, vous êtes en droit de porter plainte (la prescription est de 20 ans après la majorité). Pour info, il y a une plateforme de signalement en ligne des violences sexuelles/sexistes anonyme qui peut faciliter cela. )
Si ces souvenirs vous reviennent, même plusieurs années après, ce n’est pas pour rien. C’est parce que vous avez vécu quelque chose de grave et de traumatisant. Même si beaucoup (trop) de personnes ne prennent pas cela au sérieux, que les victimes elles-mêmes peuvent minimiser ce qu’elles ont vécu, ça laisse énormément de séquelles en réalité. Cela impacte profondément notre vie (le pire est qu’on ne s’en rend pas forcément compte). Je vous invite à jeter un œil aux travaux de Muriel Salmona, dont son site Mémoire traumatique et Victimologie. Vous y trouverez beaucoup d’explications, les conséquences sur les victimes qui sont plus ou moins visibles et/ou qu’on ne relie pas forcément aux violences sexuelles vécues, (et il y a aussi des ressources d’aide).

Je vous le conseilles car je pense que vous n’avez peut-être jamais mis des mots, pris conscience de l’impact que peut avoir cet évènement sur vous, eu la possibilité de travailler sur ce traumatisme, de consulter des spécialistes… en bref d’entreprendre des mesures pour trouver le chemin de la résilience. Ainsi si vous avez besoin d’en parler, d’obtenir des informations, des conseils ou des ressources (d’ordre juridique, sociale, psychologique…) vous pouvez contacter des associations. Il existe des associations spécialisées contre les violences sexuelles ou la pédocriminalité qui offrent ou redirigent vers des services (groupe de paroles, ateliers, suivi psychologique). Le site “Arrêtons les violences” en répertorient quelques unes. 

Dans tout les cas, prenez soin de vous.
En espérant que vous trouverez des réponses, du soutien voir de l’aide.
Courage
De tout cœur avec vous 

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