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Agression sexuelle ou viol ? C’était un de mes meilleurs amis

C’était il y a quelques jours, je ne sais pas trop si c’est un viol, une agression ou “juste” du harcèlement sexuel.

2 de mes meilleurs amis : Michel et Augustin (ce ne sont pas les vrais prénoms) sont en colocation ensemble.
Je devais passer la soirée chez eux et y dormir pour partir très tôt le lendemain avec Augustin retrouver d’autres amis.
J’arrive chez eux avant augustin mais Michel m’ouvre. Comme ça fait très longtemps qu’on ne s’est pas vue nous sommes contents de nous retrouver ! On se fait un câlin et deux bises puis on discute.
Augustin arrive, nous allons nous promener. Nous revenons dans leur appartement, on ouvre des bières et on joue à la console tous les trois.
D’autres personnes arrivent, on rouvre des bières. Je commence à être ivre, eux aussi. On reprend des bières.
Au bout d’un moment on sort tous les trois pour aller se promener et aller prendre des shoots dans un bar. On fait des photos, on s’amuse bien, on prend 2 shoots puis on rentre. Je suis complètement ivre, Michel aussi.
Je ne sais plus trop ce qui se passe, ce que je fais et qui est encore à l’appartement. Augustin monte se coucher vers minuit 30 d’après ce qu’il m’a dit le lendemain. Je me rappelle être couchée seule dans le lit de Michel. Il y a encore beaucoup de gens dans la pièce à côté, je me lève pour aller leur dire de faire moins de bruit, que je ne peux pas dormir. Je suis en t-shirt et string. Je retourne me coucher dans la chambre de Michel qui est encore avec les autres. Je me relève et décide d’aller dormir avec Augustin en supposant qu’en haut il y a moins de bruits, je veux juste dormir. J’entre dans sa chambre, il se pousse et me tourne le dos. Je m’endors 30 min ou peut-être une heure puis je me réveille car il ronfle.
J’entends Michel m’appeler en me disant que je peux retourner me coucher en bas et que les invités s’en vont, ce que je fais.
Je me recouche dans le lit de Michel qui n’est toujours pas là, je me rendors. Puis je le sens qui se colle à moi. Je lui demande s’il veut un câlin, il me dit oui. Je lui fait un câlin et lui souhaite bonne nuit. Il ne me lâche pas et je sens une main sur mes fesses. Je lui demande ce qu’il fait. Il me dit qu’il a envie de moi. Je lui dis non, je lui dis d’arrêter. Il me caresse les fesses et le dos. Je lui répète “Michel, non”, il continue, j’ajoute qu’il a une copine. Il me répond qu’il est perdu, qu’il a envie de moi. Je suis toujours dans ses bras et ses mains me touchent. Je lui demande d’arrêter et lui dit qu’on peut en parler mais que coucher avec moi n’est pas la solution. Il ne me lâche pas et me répond qu’il l’aime mais qu’il est souvent attiré par d’autres filles, qu’il veut le grand frisson mais n’enlève pas ses mains. Je m’adoucis en lui répétant que non, Michel je ne veux pas et que je ne suis pas la solution. Je suis ivre et comme c’est mon ami, je ne veux pas le blesser alors je lui répète encore non, lui fait quelques grattouilles dans la tête pour le calmer et je me défais de son étreinte puis je me retourne pour dormir.
Il arrête quelques minutes ou quelques secondes puis revient se coller à moi. Il me touche les seins, les fesses, et glisse ses doigts dans mon vagin. Je bouge les jambes pour l’empêcher d’aller plus loin, il est collé à moi et me répète qu’il a envie de moi. Je lui dis que non, que je ne veux pas, que ce n’est pas bien, qu’il a une copine. Je me défais de sa main et me retourne face à lui. Je lui refais quelques caresses sur la tête pour le calmer. Je lui demande s’il a d’autres problèmes et s’il veut en parler. Je lui dis que parler, ça je veux bien mais c’est tout. Il me raconte d’autres choses sur son orientation scolaire et qu’il aime sa copine mais qu’elle n’est pas là au bon moment. Il me caresse le dos, les fesses. Je l’écoute. Je lui dit que s’il n’est pas heureux en couple et que s’il a souvent envie d’aller voir ailleurs, il ne faut pas qu’il reste avec sa copine et qu’il va la faire souffrir. J’ajoute que je ne veux pas coucher avec lui et que coucher avec moi maintenant n’est pas la solution à ses problèmes. Il me dit que si et glisse de nouveau ses doigts dans mon vagin. Je me débats, il me touche les seins. Je répète non Michel et me retourne encore dos à lui. Il ne bouge plus, je pense que c’est terminé et que je peux me rendormir.
On entend dans le salon des gens qui font l’amour. Je rigole et demande qui c’est, il me répond.
Après un court temps il revient et me dit que je suis son fantasme depuis la seconde (soit depuis 6ans) en me touchant les seins, les fesses, le ventre, et en introduisant des doigts dans mon vagin. Il me doigte, je suis choquée de sa déclaration, je ne bouge pas tout de suite. Puis je répète non, je me tortille pour me libérer je me retourne, j’essaie de le regarder mais il fait noir. Je lui dis que c’est impensable et que de toute façon je ne veux pas. Il me raconte que ça fait très longtemps qu’il a envie de moi et que ce soir il ne peut pas résister comme je suis dans son lit. Il se colle de nouveau à moi. Je répète non Michel. Il me touche partout et me pénètre avec ses doigts de manière plus forte. Je ne bouge plus, je ne comprends plus. Je suis dans ses bras, il me touche sous mon t-shirt, dans mon string… Je suis perdue.
Je réfléchie et dans ma tête je me dis ceci : j’avoue qu’il me plaisait un peu en seconde, il n’est pas si moche, si jamais je lui montre que je suis un “mauvais coup” il sera déçu et me foutra la paix, je pourrai dormir, et puis c’est presque comme si je le faisais avec un autre mec avec qui je n’avais qu’un peu plus envie. Je ne bouge pas pendant que je réfléchie et il continue de me toucher partour. Au bout d’un moment j’entreprends de lui toucher le pénis en essayant de mal m’y prendre pour qu’il n’aime pas et en espérant qu’il soit déçu et me lâche. Bien-sûr ça l’excite encore plus, il me plaque sur le dos et me grimpe dessus. Il me dit de continuer, encore plus fort, je le fais. Il passe sa tête sous mon t-shirt et embrasse mes seins. J’arrête de lui toucher le pénis, je ne dis plus rien. Je ne bouge plus. Il se déchaine contre moi, se frotte, me touche de plus belle. Je l’accompagne dans ce va et vient. Je ne sais plus si c’est lui ou moi qui me déshabille. Il m’embrasse les seins, le ventre et descend jusqu’à mon entre-jambe, il écarte mes cuisses et entreprend un cuni. Ca dure quelques secondes, je laisse échapper quelques soupirs de plaisir puis je me relève brusquement. Il me demande ce qu’il se passe, je ne réponds pas. Il m’attire contre lui. Il essaie de me recoucher, je résiste, je me sens prise au piège. Je repense à ma “technique” de mal m’y prendre pour qu’il me foute la paix. Je me dis que je pourrais le sucer pour avoir la paix ensuite. Je ne veux pas qu’il retouche mon vagin, je préfère encore que ce soit moi qui le touche, mais pas lui. Je le pousse sur le lit et lui enlève son caleçon, je ne dis toujours rien. Je me redresse et recule aux pieds du lit lorsque Augustin entre dans la chambre pour me dire que c’est l’heure de partir. Je prends vite la couverture pour me cacher. Michel est allongé et nu. Augustin nous regarde un moment et nous éclaire avec le flash de son téléphone puis il lâche un “mais Michel, tu es nu ?” il ne répond pas, je dis oui. J’attends qu’il se retourne, je me lève vite, très vite. Je me penche à côté du lit pour récupérer mes affaires, il m’attrape le bras, le dos, essaie de me faire revenir dans le lit. Je ne veux pas, je me dégage, je ne réponds rien. Je ne pense qu’à une chose : partir. Je vais à la salle de bain, il se lève, me rejoins, se colle à moi. Je le repousse et sors de la chambre.
J’essaie de faire un café et je vais aux toilettes. Augustin est remonté, je cherche quelque chose, rouvre la porte de Michel et lui demande où c’est. Il se lève, vient m’aider, je m’éloigne, retourne chercher quelque chose que j’avais oublié dans sa chambre. Je ferme mon sac et nous partons avec Augustin. On ne dit rien. Il est 3h45, je suis ivre <, confuse et honteuse.
Une fois dans le train, vers 5h40, je me sens écœurée et fautive, je ne suis pas bien. J'en parle à Augustin. Je lui dis "tu sais tout à l'heure avec Michel, heureusement que tu es arrivé. Il a failli se passer quelque chose. Je me sens mal." Il me répond "t'inquiète, ballec". J'ai honte, je n'ose pas en parler plus, j'ai honte, il a une copine. On s'endort. Vers 8h, avant d'arriver, je me réveille, je décide de lui en reparler, il me dit c'est pas grave.
Je commence à retrouver mes esprits, je ne comprends rien à ce qui s'est passé.
Plus tard j'en parle à l'amie que nous retrouvons pendant qu'Augustin est aux toilettes. Elle s'offusque, me dit que ça craint, que ce n'est pas ma faute. Je ne comprends pas sa réaction, j'ai toujours l'impression d'être fautive, que je n'aurais pas du céder, que c'est moi qui l'ai excité.
Je passe la journée à penser à ça, je ne me sens pas en forme. Je ne raconte pas la soirée de la veille aux autres et quand Augustin mentionne Michel je suis mal à l'aise.

Puis au bout d'un moment je commence à comprendre ce qu'il s'est passé. Hier soir j'ai eu beaucoup de mal à m'endormir, je me suis refait le film de la soirée pour comprendre, démêler.

Je suis une victime, j'ai dit non beaucoup de fois. Je ne suis pas partie parce que d'une part c'était un ami et je ne voulais pas le blesser, je voulais l'aider, j'étais ivre et parce qu'il y avait des gens en train de faire l'amour dans le salon.
J'ai fini par céder par lassitude, je voulais que ça cesse. Lui parler ne marchait pas, le réconforter ne marchait pas et comme j'étais ivre je me suis dit que de faire semblant de lui donner ce qu'il voulait mais en le faisant mal le ferait abandonner. Ce n'est pas du tout la bonne stratégie et c'est ce qui m'a fait croire que j'étais fautive : d'avoir d'une certaine manière encouragé ses pulsions en voulant m'en débarrasser parce que j'étais ivre et que quand on est ivre, on réfléchit mal.
J'aurais du partir, m'enfermer dans la salle de bain et surtout, ne pas le toucher. J'ai cédé parce que j'en avais marre. Mais je ne peux pas m'empêcher de penser qu'à cause de ça, il ne pense peut-être pas que c'est une agression sexuelle, voir un viol comme il a mis ses doigts dans mon vagin.
Ce qui m'a fait douter aussi, c'est la réaction d'Augustin qui m'a dit "ballec" comme si c'était un acte sexuel consentant.

Je ne veux pas porter plainte, je ne veux pas détruire sa vie et surtout à cause de ma réaction, je me sens coupable aussi. Si ça n'avait pas été un ami proche, j'aurais réagis de manière différente et si je n'avais pas cédé…

Aujourd'hui ça fait 3j, je ne me sens pas si mal. Je suis dégoutée parce qu'il a fait, c'était un ami proche avec qui il n'y avait jamais eu d’ambiguïté. Il ne m'a pas envoyé de message, moi non plus. Je ne veux plus lui parler. Je ne sais pas ce qu'il pense, je ne sais pas s'il s'en rappelle. Je veux passer à autre chose.

Bon courage à tous et à toutes <3

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vic6
4 années plus tôt

Bonjour,

Je ne sais pas si tu attendais une réponse ou même si tu vas lire cette réponse.
je tiens tout d’abord à te dire que je suis désolée de ce qu’il t’a fait. Oui c’est un viol, il y a eu pénétration même si ce n’était “que” les doigts. Ne te sent pas coupable, tu ne l’es pas. Ne lui cherche pas d’excuse, il n’en a pas. Il est responsable, Il est coupable. Pas toi.
Que tu décide de porter plainte ou non c’est ton choix et ça ne regarde que toi mais ne reste pas seule à ressasser. Si tu ne peux en parler à tes proches pour qu’ils t’aident il y a des associations pour en parler. Tu peux appeler le Collectif Féministe Contre le Viol, ils t’écouteront et répondrons à tes questions si tu en as. Je te laisse leur numéro au cas où 0 800 05 95 95, c’est gratuit et c’est anonyme.
Ne reste pas seule, ça va te ronger.
Je m’excuse pour le tutoiement mais je me sens proche de toi ayant vécu quelque chose de semblable. Si tu veux m’en parler à moi, y’a pas de soucis.
Courage, tu vas t’en sortir.

Vic6

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psionic
4 années plus tôt

Chère anonyme, Vic6 a parfaitement raison, c’est bien un viol sur le plan légal. Il vous a forcée et vous a touchée sans votre consentement. J’ajoute que l’état d’ivresse est une circonstance aggravante. Bien, cela étant posé, écouter votre intériorité avec attention, sondez votre état psychique et émotionnel. Dans les derniers points de votre récit, il semble poindre des séquelles traumatiques. Cet ami n’est pas fiable: rompez définitivement et allez voir ailleurs. Que ce passera-t-il si cela se reproduit ? Ce n’est pas sûr, un vrai ami aurait pris soin de vous et vous aurait laissé tranquille, mieux il aurait dormi hors du lit et aurait aussi veillé à votre tranquilité. La désinvolture de l’autre pote aussi est plus que discutable, ballec, à mon sens je m’interroge, je crains que vous soyez bien plus investie envers eux que la réciproque. Peut-être trouverez-vous d’autres indices sur ce point en y réfléchissant.
Bon, quand on est bourrés entre potes, justement j’y viens méfiez-vous de ces ambiances qui peuvent virer au glauque, surtout avec ce que l’on s’envoie de nos jours, shots + bière ça arrache quand même ! Sachez qu’il existe des différences entre sexes relativement aux effets de l’alcool, tout est bien expliqué sur alcool info-services. Faites attention à cela et surtout apprenez à connaître vos limites, et aussi celles de vos copains, ça peut les aider eux aussi !
Dans l’immédiat, sondez votre intériorité et si vous sentez des signes de souffrance relativement à cette soirée, allez consulter d’urgence, au moins à titre préventif. Voici quelques signes potentiels: impression d’angoisse, reconstitution incessante du déroulement pour voir où vous avez fauté (ALORS QUE VOUS ETES VICTIME, donc NON COUPABLE ! VOUS N’AVEZ RIEN FAIT), souffrance persistante, cauchemars, signes d’angoisses quand vous y repensez, difficultés à vous endormir, tout cela peut signaler un noyau dépressif à soigner.

Quelques liens complémentaires:
Associations de lutte contre les violences faites aux femmes
CFCV – Collectif féministe contre le viol
http://www.cfcv.asso.fr
numéro d’urgence: 0 800 05 95 95
FNSF – Fédération nationale solidarité femmes
http://www.solidaritefemmes.asso.fr
CNIDFF – Centre national d’information sur les droits des femmes et des familles
http://www.infofemmes.com
Femmes solidaires
http://www.femmes-solidaires.org
FDFA – Femmes pour le dire Femmes pour agir
http://www.femmespourledire.asso.fr

Fédération Nationale Solidarité Femmes: FNSF

http://www.victimedeviol.fr/associations.html

Stop violences sexuelles

http://www.stopauxviolencessexuelles.com

http://www.resonantes.fr/

l’Association Vivre Soleil Renaître est une aide aux victimes de l’inceste, de viol extra-familial, d’agressions sexuelles, …

http://www.vivresoleilrenaitre.org/

Réseau France victimes

http://www.france-victimes.fr/

numéro d’urgence: 116 006

site très bien fait avec nombreuses adresses et liens par régions.

Sites médicopsychologiques:
** site de l’institut de la victimologie vous avez un annuaire des associations de lutte contre le harcèlement dont l’adresse des centres régionaux:
http://www.institutdevictimologie.fr/annuaire.php

** site de Muriel Salmona: mémoire traumatique ; voir son article mémoire traumatique en pdf sur le site
https://www.memoiretraumatique.org/

** indiqué par Céline9: un site très intéressant d’ailleurs
https://www.cyrinne.com/

N’hésitez pas à nous demander des précisions par la suite.

Courage et soutien.

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Louve
4 années plus tôt

Bonjour, je suis complètement d’accord avec Psionic et Vic6. Votre Augustin se trompe “c’est grave”.

Quand j’avais une vingtaine d’année, un petit ami m’a emmené à l’anniversaire d’un de ses copains. Nous nous sommes retrouvés à 4 sauf qu’à la fin mon soit-disant petit ami m’a laissé à son pote “un peu comme un cadeau”.
C’est aujourd’hui que je comprends ce qui s’est réellement passé ce soir là. Le type est allé au bout et je suis restée allongée sans bouger, sans crier. Le matin plus rien, je suis repartie sans un mot et c’est grâce au numéro 0 800 05 95 95 que j’ai compris ce qui s’était joué une fois de trop dans ma vie.

Ne culpabilisez pas car vos réactions ont été celles de survie. Mais je vous en supplie ne laissez pas passer ce que vous a fait ce type ce soir là. Ce n’est pas un ami.
Lorsqu’un vêtement nous plait dans un magasin, allons nous le chercher sans nous poser de questions, sans respecter le “non” du vendeur ou de la vendeuse ?
Idem pour une patisserie, idem pour beaucoup de choses.

Vous n’êtes pas une marchandise, vous avez une conscience et cet ami qui ne respecte pas votre “non volonté” je le qualifierai plutôt de porc. Si ces sentiments avaient été sincères autant en amitié qu’en attirance il aurait agi de manière plus respectueuse, jamais à la va-vite comme s’il vous limitait à un corps sans vie, sans âme.

De tout coeur avec vous.
PS : Ne perdez pas de vue svp que des hommes de courage et d’intelligence du corps et d’esprit existent alors ce porc ne doit pas vous empêcher de vivre votre Vie.

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