Bonjour.
C’est drôle de reprendre la plume des années après sur ce site que j’ai déjà, à l’époque, quand j’avais 10-11 ans, bien décortiqué. Enfin, c’est drôle, je ne dirais pas vraiment ça mais bon.
A l’époque, j’avais posté un témoignage sur une agression sexuelle que j’avais vécu, et sur laquelle, des années plus tard, j’ai réussi à passer au dessus. Maintenant j’ai 16 ans, et malheureusement, je me suis faite agressée l’année dernière, par mon ex petit copain dont j’étais folle amoureuse. Et le plus pervers de tout ça, c’est que je suis persuadée qu’il ne s’en est même pas rendu compte. C’est ce qui me fait me sentir terriblement coupable, et c’est ce qui me bloque dans mon sentiment de légitimé envers moi même.
C’était en octobre 2022, j’étais chez ce garçon que j’aimais tant. Nous nous étions rencontrés seulement quelques mois auparavant, en réalité un mois seulement, et entre nous, ce fût le coup de foudre. Il était paumé, j’étais lumineuse, tout les deux hypersensibles, je pense que nous avons eu l’impression d’enfin trouver chacun une fenêtre de sortie de nos problèmes. C’était un garçon doux, dans ses paroles, dans ses gestes, nous parlions énormément, de tout et de rien, c’était beau, on était comme connectés.
Il fumait de la beuh, clopais et fumait. Enfant unique et perdu, c’était compliqué pour lui, il avait beaucoup de démons, un sombre passé, des réactions excessives à son actif. Cependant, aveuglée par l’amour, je lui vouait une confiance totale. Et encore à l’heure d’aujourd’hui, je suis persuadée que c’est quelqu’un de bon et génial, mais je n’arrive pas à réaliser que ce qui c’est passé ai pu me détruire autant.
autour du 14 ou 17 octobre 2022, nous étions donc chez lui, dans son lit. J’étais en tee-shit culotte et lui en tee-shirt slip, c’était la première fois que je me montrais si dévêtue à un garçon que j’aimais vraiment.
Nous avons passés beaucoup de temps à s’embrasser, vous savez nous avions 15 ans, nous étions en pleine montée hormonales. Puis, je me sentais en confiance car avant de commencé notre embrassade, nous avions discutés consentement, je lui avait dit mes limites qui s’arrêtait maximum à des mains sous mon tee-shirt au niveau de mon dos seulement. C’était tout. Je ne voulais rien avoir à faire avec son pénis, j’avais été très clair. il avait évidemment acquieçé, me rassurant sur le fait que bien sur que oui, mes limites, c’était évident.
Tu parles.
Nous nous embrassions donc non stop, sa mère dans la chambre d’à côté et son chien sur le lit avec nous. c’était très bizarre comme ambiance.
Vient le moment où nous, enfin plutôt je, décidons de dormir. On se place en cuillère, il est derrière moi. Il me câline. Je sens ses mains sous mon tee-shirt devant remonter tout doucement vers mes seins. Juste avant de les toucher, il s’arrête et me demande s’il peut les toucher. Je lâche un ferme « Non. » instentanément. Il me dit d’accord, descend ses mains. Il est assez baladeur, n’est jamais bien loin de ma limite pubienne, mais je ne dis rien, pensant bizarrement que c’était normal, que je devrait AIMER ce contact, alors qu’au fond de moi je savais que j’avais envie de fuir et que c’était pas normal.
Puis, je fais semblant de m’endormir, je somnole. Et là, il me touche les seins pendant ce qu’il pensait être mon sommeil. Je ne me sens pas bien, j’essaye de pousser un peu ses mains, pour qu’il arrête. Puis je me réveille, et nous nous réembrassons, j’occulte ce qui vient de se passer. Puis, durant nos baisers, il bandait énormément. Il était très grand et moi petite, et il me prend pour me mettre, même si nous étions habillés, à cheval sur son pénis en érection. Je le sens se frotter entre mes jambes sur mon clitoris, mon vagin, ça me met mal, j’essaye de descendre de lui, il me retiens avec ses bras, je sens sa bite dur qui bat entre mes cuisses, et lui qui m’embrasse de force et se frotte, c’était atroce. Rien que d’y repenser, je ressens physiquement le souvenir.
Puis, à la suite de cette nuit, j’ai tout occulté. Sachez aussi qu’il passait sans arrêt sur mes seins durant nos calins, quand j’étais à cheval sur lui, une main zippait toujours un peu dessus.
Puis, il parti en vacances et durant les 2 semaines, je n’étais plus moi même, j’étais terriblement mal sans savoir pourquoi. Il me faisait peur, me dégoutait, mais incapable de savoir pourquoi.
Je le quitte, la veille de notre séparation, où j’avais déjà demandé une semaine avant plus de contact physiques car sans que je comprenne le pourquoi du comment ça me dégoutait. Le jour de la séparation, il m’a forcé à lui faire un calin, forcé à prendre ma main, m’a bloqué pour que je lui parle avec sa force physique et m’a embrassé sans mon consentement.
je l’ai quitté le lendemain.
Deux semaines plus tard, les premiers souvenirs sont réaparu, des souvenirs physiques, sans images, puis la suite à suivi doucement.
Tout mon début d’année 2023, les 6 premiers mois, on été une bataille constante avec mon corps. Je me dégoutait, ne pouvait plus être touchée, prise dans les bras par un homme. J’ai du arrêter des suivi médicaux car cela nécessitait que je me déshabille partiellement, et le regard sur moi, le toucher, les paroles sur mon corps me rendait folle, même dans un contexte médical.
J’étais horrible, j’ai beaucoup bu en soirée pour oublier, je ne vivais plus, je survivais. Je pleurais tout le temps, sentiment de culpabilité d’avoir l’impression que tout ça n’est que l’interprétation d’une peur que j’ai eu et que mes souvenirs sont biasés par l’angoisse. Tout le monde me dit qu’une tellement précision ne peut être inventé, mais je ne sais que faire, qui croire, mon coeur, ma raison, les autres ?
Maintenant, suite à la rencontre de mon copain actuel, de l’été etc, j’ai réappris la douceur, le sexe doux, à vivre avec mon corps même si le chemin est encore long.
Je ne veux pas justice loyale, j’aimerai, maintenant que la colère et le dégoût sont partis, en reparler avec lui, lui expliquer tout ce que j’