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Abusée sexuellement par mon grand-père

Vers l’âge de 8 ans, j’ai été abusée sexuellement par mon grand père. Cela a duré des années. Il démarrait innocemment par un massage des pieds et des jambes puis dérapait vers la partie plus intime de mon corps avec ses mains. Parfois il allait jusqu’à embrasser mes parties intimes. Il mettait également des fims X durant ces “massages”. Cela me générait du plaisir mais je ne savais pas que ce qu’il faisait était mal. Je n’étais qu’une enfant. Je ne l’ai compris qu’à l’adolescence et j’ai alors culpabilisé de ressentir des émotions lors de ces moments “particuliers ” et de ne pas arriver à stopper cette situation. Mes parents me faisaient passer les vacances chez lui et ma grand-mère. C’était une figure familiale imposante, le patriarche. J’ai essayé de refuser d’aller chez eux mais sans raconter pourquoi c’était difficilement justifiable. Je n’y suis pas arrivée. Je suis devenue anorexique. C’est une forme de suicide. On veut disparaître. Au milieu de l’adolescence il a souhaité passer au stade suivant et j’étais heureusement assez mature pour arriver à dire “NON” cette soirée-là. Ma grand mère est arrivée à ce moment-là et m’a permis de m’enfuir.
J’ai fui au maximum les contacts avec lui depuis. Il est mort quand j’étais étudiante.
Ma famille m’a reproché les distances que j’avais prises avec lui jusqu’au jour même de mon mariage plus tard.
Sur les conseils d’une psychologue, j’en ai parlé quelques années plus tard à mes parents qui ont fait des recoupements et m’ont heureusement cru. Ça m’aurait anéantie si cela n’avait pas été le cas. Je m’en veux de ne pas en avoir parlé. De ne pas avoir dit “non” plus tôt.
Je me suis toujours demandée si ma grand-mère était au courant ou pas.
Aujourd’hui, à 35 ans, j’ai remonté la pente en partie grâce à mon mari. Cette histoire me gêne toujours malheureusement dans ma vie de couple.
J’en ai parlé à mon fils aîné à ses 8 ans, pour lui faire comprendre que parler était nécessaire si une situation “anormale” arrivait.
Il ne faut pas reproduire l’erreur de taire ces agissements contre-nature.

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n n
n n
6 années plus tôt

Vous dites que vous en avez parlé à votre fils de 8 ans. Vous lui avez parlé des agressions sexuelles en général, ou vous lui avez raconté ce qui vous était arrivé?
Excusez-moi de vous poser la question comme ça, mais votre réponse pourrait m’aider.
Je n’ai jamais parlé à mes enfants de ce qui m’était arrivé. Mais j’entends dire de ci de là qu’il faut le leur dire. J’ai tellement peur de les perturber, c’est horrible, je n’y arrive pas.
Comment votre fils a-t-il réagi?

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farfali
farfali
6 années plus tôt
Répondre à  n n

J’étais dans la même situation que vous, j’avais peur de le perturber.
Sur les conseils de plusieurs psychologues, je lui ai dit ce qu’il m’était arrivé. J’ai attendu d’être prête une fois faite à l’idée. J’avais un peu répété seule afin de ne pas me laisser submerger par l’émotion et de rester neutre en terme de comportement.
Je ne suis pas rentrée dans les détails, mais avec assez de précisions pour qu’il comprenne.
C’est une démarche conseillée, car même si l’on ne dit rien, on transmet inconsciemment une crainte qu’ils n’arrivent pas forcément à comprendre ou maîtriser.
Il a bien réagi, à ma grande surprise. Il semble avoir bien compris, et n’a finalement pas été si étonné ni choqué par mon expérience, que ce soit sur le coup ou quelques mois plus tard.
Je lui ai dit qu’il n’hésite surtout pas à me poser toutes les questions qu’il a à ce sujet (je le laisse venir vers moi à son rythme), mais il n’en éprouve pour l’instant pas le besoin, on en reparle très peu.
Cela semble avoir détendu son rapport aux autres.

Nous avions déjà évoqué plus tôt ensemble, de manière + générale, les risques d’agressions, l’appartenance de son corps et les limites à définir.

Si vous ne savez pas comment aborder ce sujet, je vous conseille d’en parler à des spécialistes
auparavant (associations ou professionnels), qui pourront vous aider en fonction de votre situation.
En tout cas, mon conseil est d’en parler avec vos enfants.

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n n
n n
6 années plus tôt
Répondre à  farfali

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