Ainsi l’abbé, professeur de français, sous prétexte de nous rendre les corrigés, faisait venir certains enfants dans sa chambre et punissait les fautes réelles ou imaginaires des devoirs. Pour ce faire, il nous mettait cul nu après nous avoir allongés en travers sur ses genoux. Il est vrai que souvent ce n’était que pour frapper nos fesses pendant quelques minutes avec une règle en bois.
A peu près au niveau du nombril, je sentais une excroissance bien raide dont j’ignorais à l’époque la nature.
Quand un enfant était convoqué, les autres se regardaient d’un air entendu.
50 ans après, c’est le fait d’avoir été pris pour un affabulateur par les rares personnes mises au courant qui reste en travers.
Pour moi ce n’était pas très grave mais ce déni constant est lourd de conséquences pour les victimes fortement traumatisées.
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