J’étais adolescente et j’avais un petit ami de circonstance, qui se résumait à un simple flirt. Ce petit ami adolescent de 17 ans et tennisman de surcroît était lui-même très entouré d’un groupe de camarades omniprésent. Prétextant l’organisation d’une soirée dansante à laquelle il me conviait, il avait soigneusement orchestré un get-apens en réunion chez l’un de ses amis en l’absencedes parents. Après m’avoir obligée de consommer de l’alcool sous la contrainte et la menace de brûlures de cigarettes, les sept individus m’ont traînée contre mon gré dans une chambre et jetée sur un lit. Trois d’entre eux ce sont montrés plus actifs alors que les autres se plaçaient en observateurs. Le but était de me retirer mes vêtements et abuser de moi. Deux des protagonistes ont réussi à m’arracher mon chemisier et mon soutien-gorge mais ont buté sur mon pantalon très serré et ma résistance inouïe et farouche. J’ai griffé, mordu, arraché des poignées de cheveux et menacé de recourir à la justice ultérieurement ce qui les a remis devant leurs responsabilités respectives. Ce qui a eu pour effet de le faire fuir. Seule alors avec le propriétaire des lieux, celui-ci est tombé en remords et lamentations me suppliant de ne rien révéler. Ce que j’ai pourtant fait en rentrant chez moi traumatisée en relatant les faits à ma mère qui s’est offusquée et a cherché tout d’abord à communiquer avec les parents de mon ex-petit ami organisateur. Celle-ci s’est vue déboutée à son tour de tout argument : « lorsqu’un a des poulettes madame on les tient ! » Le garçon étant de bonne famille, celle-ci n’a pas osé porter l’affaire plus loin. Cette première expérience a brisé ma confiance définitivement en toute relation affective par suite. Hélas ce n’était alors que le début de la naissance de ma vie de femme qui a ensuite été émaillée de multiples autres agressions de toutes sortes. Ceci fera l’objet de prochains témoignages…
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