J’ai subi 3 agressions sexuelles bien relous en 25 ans. Bien plus si on considère les transports en communs et j’en passe, mais 3 m’ont bien marqué.
A 6 ans un ami de ma mère, de passage, m’a forcé à lui faire une fellation, pendant que je dormais dans ma chambre. Je l’ai dit à ma mère le lendemain, il est allé en prison.
A 20 ans, et c’est là que ça devient délicat, car la zone devient grise.
Je suis sortie en club avec une amie, nous avons beaucoup ri et sommes rentré chez un copain, avec d’autres, pour une after. Il vivait en colocation avec Adan J, qui ne boit pas, ne fume pas et ne se drogue pas. Adan J sort de sa chambre, réveillé par la guitare, et se joint au groupe. Vers 5h du matin , fatiguée, je décide de descendre les escaliers (c’est un duplex à Bastille) pour rentrer chez moi. Adan J me rattrappe, et soudain black out. Je me souviens tout juste de l’avoir frappé avec mes poings alors qu’il était au dessus de ma tête. Le reste est flou. Je me réveille le matin, seule et sans culotte. Je le retrouve dans la cuisine avec d’autres amis, et lui demande s’il s’est passé quelque chose. Il me dit que non.
Une semaine plus tard, je crois de nouveau Adan J dans une soirée, et il me confie qu’on a bel et bien couché ensemble, mais qu’il ne voulait pas m’embarrasser devant mon amie, car j’avais l’air “terrifiée”, avant de me glisser “et tu sais que tu n’as pas besoin de frapper un garçon pour l’exciter”. Sympa.
Ce qui me gêne dans cette histoire, c’est que certes, je n’avais pas toute ma tête, et je suis responsable de mes actions, mais Adan était complètement sobre, fraîchement sorti du lit.
24 ans dans une fiesta.
J’ai dormi avec un copain à moi après une fête. On s’était entendu, sobres, qu’on partagerai le lit, la maison manquant de place. Il n’y a jamais rien eu entre nous, pas la moindre ambiguïté, que nenni. A 5h je vais me coucher, il me rejoint ivre, et se rapproche de moi. Je ne dis rien. Il commence à essayer de me tripoter et je le repousse, à plusieurs reprises, alors qu’il essaie de m’enlever la culotte pour “juste lui faire des bisous”. Je suis nettement plus forte que lui, et quoique ivre, je ne me suis pas démontée. Je l’ai poussé et repoussé à plusieurs reprises, avant de crier une dernière fois non, maintenant tu me lâches. ATTENTION, qu’un garçon qui dorme dans le même lit que moi essaie, c’est normal, il n’y a rien de mal à ça. Mais devoir INSISTER, et donner des coups de pieds pour qu’il arrête d’essayer de me lécher la chatte, PUTAIN c’est fatigant. Bref
Ce sont des évènements qui m’agacent, qui me mettent hors de moi, et surtout qui me fatigue.
Tu m’as bien fait rire sur la fin! Tu en as de la chance d’être costaude et de gagner à la castagne, ce n’est pas donné à tout le monde, profites en bien..
Bien d’accord, c’est fatigant de défendre sans cesse le territoire convoité.
Fais attention à toi, consulte pour le premier cas, c’est le plus abominable, ça peut laisser des traces que tu ne vois pas et te terrasser subitement des années après. Je ne plaisante pas, c’est un traumatisme abominable pour les jeunes enfants qui peut t’entraver toute ta vie. Donc je te conseille de consulter par précaution, pour évaluer l’impact cet évènement sur ta personne. Pour le reste, on a les cas typiques des porcs lucides ou bourrés qui profitent ouvertement (premier cas) ou tentent de le faire malgré ce qui a été convenu (second cas), et effectivement tu finis par devoir te battre contre homo porcus myzogynus. Le premier t’a tout de même violée, tout comme le pédo quand tu étais enfant, donc je réitère, consulte on ne sait jamais. Du reste, pour ma part dans ce genre de contexte, je dormais par terre ou autre part, ou pas du tout. Profiter d’une femme ivre c’est pitoyable, immonde, abominable, mais cela en dit long sur ces porcs qui sont à l’humanité ce que la merde est à la gastronomie. Prudence donc, et pas de pitié pour les porcs. je vous conseille de lire le billet suivant:
“j’y pense toujours et ça m’épuise”
la victime y exprime très bien la détresse déchirante de l’inceste, faites attention à vous.