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1er job, 1er harcelement

En 2000, au Grau-du-roi, un glacier cherche des vendeuses en plein e saison. Chouette, je pensais pas trouvé un premier emploi si facilement.
Le 1er jour, il est courtois et m’explique le job, le 2ème jour, il commence à me faire des allusions plus que douteuses, le 3ème jour, il me dit clairement qu’il ne peut pas travailler avec une femme qu’il désire s’il ne se passe rien… J’esquive poliment. Puis, il me dit que je vais enlever les étiquettes des t-shirts dans la pièce du haut. Il m’emmène dans la pièce, la ferme à clé derrière nous et me saute dessus en me faisant tombé au sol. Je suis terrorisée. Spasmophile, je déclenche une crise qui lui fait peur, il me relâche.
j’appelle ma mère et attend qu’elle passe me chercher car j’étais dans tous mes états.
L’humiliation ne s’arrête pas là, je file au commissariat avec ma mère (comprenant alors que s’il cherche des vendeuses en cette saison, c’est que je ne dois pas être la seule victime) pour porter plainte et on m’apprend que je ne peux pas le faire étant donné qu’il ne m’a pas violé… Je peux simplement faire une main courante : à ce moment là, le policier prend note de mon histoire sur un cahier… S’il y a, un jour, une plainte pour viol déposée contre cet homme, comment feront ils le recoupement avec les mains courantes? Epluchent ils leurs cahiers chaque jour? Je ne le crois pas.
Conclusion : harcèlement et violence impunis, puis humiliation dû au manque de prise en compte de la gravité des faits. Cela donne aux femmes une sensation que tout cela est normal (ce qui aggrave leur sentiment de culpabilité) et les harceleurs ou violeurs peuvent continuer à être inconséquents.
Cet homme est sûrement à la retraite aujourd’hui… Que faire à part témoigner?
Du soutien pour toutes les femmes blessées , égratignées ou amputées d’une partie d’elle-même suite à ces violences… Nous sommes toutes solidaires.
(Merci d’avoir fait ce site qui un bon moyen de faire sortir tout ça!)

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Aguerrie
Aguerrie
5 années plus tôt

Vous et votre mère avez parfaitement agi, en allant aussitôt porter plainte. Vous avez même pensé aux autres victimes, on n’y pense rarement quand on est sous le choc, c’est admirable. Ce policier est un minable. Tout ce que vous dites est parfaitement juste. Si la police et la justice continuent à laisser les agresseurs impunis, toute cette violence ravageuse ne prendra pas fin. Banalisation et impunité doivent prendre fin, c’est intolérable.

Question aux connaisseuses, le policier était en fait dans l’obligation d’enregistrer la plainte, non?

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Mallone
Mallone
5 années plus tôt

Un policier n’est pas emmène de juger si un plainte est valable ou pas, si le délit est avéré. Dans le cas présent, il y a minimum agression physique. C’est au procureur de décider si la plainte ira plus loin au sera classé sans suite faute de preuve ou autre.

Les policiers ne prennent pas de plainte pour ne pas faire grimper les chiffres et ne pas “mener” une enquête.
Il est plus simple pour eux de prendre une main courante car rien à faire, simplement prendre le témoignage.

C’est facile à dire, mais il faut insister auprès du policier / gendarme pour qu’il prenne la plainte, lui expliquant qu’il n’a pas le droit de refuser. Si vous avez affaire à un c.., envoyez un courrier au procureur …

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